jeudi 4 octobre 2018

De toute façon regretter l'ancien temps quel que soit l'époque où nous sommes est une ineptie !


Histoire - Mais non, ce n’était pas mieux avant !

Dans « Au bon vieux temps », Marion Cocquet et Pierre-Antoine Delhommais, respectivement journaliste et éditorialiste au Point, pourfendent les déclinistes.


En 1974, dans une chanson, Michel Sardou s’interrogeait : « Le bon temps, c’est quand ? » Depuis plus de vingt ans, certains répondent : « Avant. » Avant quoi ? Avant tout. Avant les réseaux sociaux, avant la « société du spectacle », avant la massification scolaire, avant les injonctions de la Sécurité routière, avant les plats préparés, avant l’utilisation de la vidéo pendant les matchs de foot, etc. Marion Cocquet et Pierre-Antoine Delhommais, que les lecteurs du Point connaissent bien, battent en brèche cette idée reçue dans « Au bon vieux temps » (Ed. de l’Observatoire). Non, ce n’était pas mieux avant. C’était même pire. Dans les 22 chapitres de l’ouvrage, ils démontrent, chiffres à l’appui, que c’est avant que la peste tuait ; c’est avant que les enfants mouraient à la naissance ; c’est avant que la violence et la mort rôdaient en permanence – « Selon la formule de Jean Fourastié, “la mort fut longtemps au centre de la vie comme le cimetière était au centre du village” »
« Vieilles comme le monde ». « Des intellectuels de renom et des éditorialistes vedettes en font même leur juteux fonds de commerce, convoquant jusqu’à la nausée les grandes figures du roman national, de Louis XIV à de Gaulle, en passant par Colbert, Napoléon et Jules Ferry, pour mieux souligner l’indigence intellectuelle et la médiocrité politique de leurs contemporains, dénoncent Cocquet et Delhommais. Ces jérémiades seraient plus convaincantes si elles n’étaient pas vieilles comme le monde. A toutes les époques, même les moins aimables à nos yeux, les hommes ont eu l’étrange manie de regretter le passé et de redouter l’avenir. » Sans tomber dans un progressisme béat, ils parviennent à rendre les discours des déclinistes contemporains moins séduisants. Cependant, que les auteurs nous pardonnent, en musique, on préférera toujours, comme Johnny, le « bon vieux temps du rock’n’ roll » !§ Florent Barraco 
Une dent contre les dentistes 
Un sondage a mesuré l’angoisse des Français au moment de se faire soigner une molaire douloureuse : 48 % d’entre eux déclarent avoir peur d’aller chez le dentiste et 1 sondé sur 5 avoue avoir déjà annulé un rendez-vous pour cause de stress. (…) Il convient bien sûr de réserver une place toute particulière à l’arrachage de dents, sommet de la torture et de la douleur dentaires, effectué bien sûr, jusqu’à une période très récente, sans la moindre anesthésie. L’exercice est si éprouvant physiquement pour celui qui la pratique qu’un « chirurgien-dentiste » du XVIIIe siècle le déconseille fortement à ses collègues : « Les chirurgiens qui sont dans la pratique de beaucoup saigner, et qui veulent toujours avoir la main ferme et légère, ne doivent jamais arracher de dents, de crainte que les efforts qu’il faut faire ne leur rendent la main tremblante ; on laissera donc cet emploi aux opérateurs, qui en font un exercice journalier et qui n’ont point d’autre métier pour gagner leur vie. » De fait, le métier d’arracheur de dents se trouve principalement exercé par des sortes de comédiens-dentistes aux connaissances en odontologie très rudimentaires. 
Le mythe des Trente Glorieuses 
Très rapidement élevées au rang de mythe dans le roman national, les Trente Glorieuses occupent aujourd’hui une place de choix dans le discours des déclinistes geignards et des nostalgiques pleurnicheurs qui, d’ailleurs, pour nombre d’entre eux, semblent en avoir un souvenir d’autant plus ému et émerveillé qu’ils ne les ont pas vécues eux-mêmes. (…) Cette vision idyllique (…), solidement ancrée dans notre imaginaire collectif, apparaît toutefois assez éloignée d’une réalité économique et sociale bien plus sombre. Elle passe d’abord sous silence le fait que la pauvreté, avec un Etat providence encore embryonnaire, était beaucoup plus massive qu’aujourd’hui (15 % en 1960, 12 % en 1970, 8 % en 2016) et qu’elle sévissait de façon particulièrement terrible dans les campagnes et chez les personnes âgées. (…) On passait sa vie au travail (…), ce qui tombait plutôt bien parce qu’on n’avait, de toute façon, pas beaucoup d’argent à consacrer aux loisirs, plus de la moitié du budget des ménages (52 % en 1960) étant réservée aux dépenses d’alimentation et d’habillement (25 % actuellement). 
La grande (mal)bouffe 
Lasagnes à la viande de cheval, œufs contaminés au fipronil, salmonelles dans le lait pour enfants : ces scandales à répétition donnent le sentiment que l’empoisonnement nous guette désormais à chaque repas, l’intoxication à chaque bouchée, conséquences de la cupidité d’une industrie agroalimentaire vendant sciemment des produits frelatés et dangereux pour la santé dans le seul but d’augmenter ses profits. (…) Dans un livre publié en 1889, « Ce qu’on mange à Paris », le journaliste Pierre Delcourt s’était proposé de révéler et de décrire, non sans humour, le véritable contenu des assiettes des Parisiens. (…) « Ah ! Qui analysera jamais complètement le pâté parisien ! Qui saura reconnaître dans sa viande, hachée menu ou coupée en minces tranches, (…) la chair du rat de celle du lapin ! (…) Quant à certains boulangers de la capitale, pour compenser l’usage de leurs farines avariées, ils mêlent à celles-ci quelques produits dont voici la nomenclature : alun, sulfate de zinc, sulfate de cuivre, carbonate d’ammoniaque, carbonate ou bicarbonate de potasse, carbonate de magnésium, craie, terre de pipe, borax, plâtre, albâtre en poudre, fécule de pomme de terre, salep, poudre d’iris de Florence, farines de féverole, d’orge, de maïs, etc. Un boulanger avait même eu l’idée ingénieuse d’employer des sels de morue (…) ; il manipulait ses farines avec une telle désinvolture qu’on a trouvé dans sa pâte des têtes de sardines et des écailles de poissons ! »
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Car il y avait du bon et du mauvais, mais en ce qui concerne la politique française et ses politiciens de tous bords, il n'y a pas de progrès car les français versatiles n'ont pas encore appris à mieux voter sans s'occuper de leur petit nombril personnel depuis la V EME REPUBLIQUE devenue obsolète !

Je vote depuis le début sous de GAULLE alors hélas je crois mes compatriotes français incurables et cela ne s'est pas amélioré dans toutes les couches de notre société et étant trop vieux je ne verrais pas de changement ...S’il y en a un ?!

Et les français ont ce qu'ils méritent, car c'est de leur faute, si cela ne leur convient pas !

Ceci dit, j’aime mon pays, même si je suis un peu masochiste…

Jdeclef 03/10/2018 17h32 LP

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