jeudi 25 octobre 2018

C'est bien un complot contre les personnalités démocrates U.S. en périodes pré-électorale ?


Colis suspects : Trump en pompier pyromane ?

VIDÉO. Les appels à « la paix et l'harmonie » du président n'ont guère été entendus par l'extrême droite, qui dénonce un complot... des démocrates.

Le climat à la veille des élections était déjà délétère, mais la découverte d'au moins sept colis piégés envoyés à plusieurs personnalités démocrates l'a rendu encore plus tendu. À New York, il a fallu évacuer l'immeuble de CNN ; à Los Angeles, un centre de tri… Aucune des bombes artisanales n'a explosé et le FBI n'a pas précisé si elles fonctionnaient. Mais cet incident fait craindre une montée de la violence politique.
Dans un sens, ce n'est pas vraiment une surprise. Donald Trump n'a cessé depuis sa campagne d'insulter la Terre entière, soutient dans ses meetings électoraux l'expulsion manu militari des manifestants, encourage ses supporteurs à scander « en taule, en taule » lorsqu'il mentionne Hillary Clinton, monte les foules contre les médias, « l'ennemi du peuple »… Il a récemment vanté les louanges d'un congressman républicain qui avait malmené un journaliste du Guardian. « C'est mon type de gars », a-t-il déclaré. Et, depuis des mois, il dépeint les démocrates comme « une populace gauchiste hargneuse » qu'il accuse d'être prête à tout.

La « responsabilité des médias »

Les colis piégés ont été envoyés à ses têtes de Turc favorites, qui sont aussi celles de l'extrême droite. Hillary Clinton et Barack Obama, John Brennan, l'ex-patron de la CIA, très critique à l'égard de Trump, Eric Holder, l'ancien ministre de la Justice d'Obama, dont le colis, en raison d'une mauvaise adresse, est arrivé chez la représentante démocrate de Floride, Debbie Wasserman Schultz, autre bête noire de la droite. Deux autres colis ont été adressés à la représentante de Californie, Maxine Waters, dont Trump s'était moqué en évoquant son « QI très faible ». Et puis, bien sûr, George Soros, le milliardaire philanthrope très investi dans les causes démocrates qui suscite une haine virulente à l'extrême droite.
Donald Trump a d'abord adopté mercredi un ton inhabituellement modéré. À la Maison-Blanche, il a qualifié les colis piégés d'« actes ignobles » en appelant à « être unis ». Dans la soirée, à un meeting électoral dans le Wisconsin, il a déclaré que la violence était « une attaque contre la démocratie. » « Nous voulons que tout le monde se rassemble dans la paix et l'harmonie », a-t-il dit. Mais il s'est empressé d'ajouter que c'était la responsabilité des médias d'« établir un ton civil » et d'« arrêter les hostilités constantes ».
Des propos qui « sonnent creux », ont rétorqué les leaders démocrates de la Chambre et du Sénat dans un communiqué. « Encore et toujours, le président a cautionné la violence physique et divisé les Américains avec ses propos et ses actes. » Jeff Zucker, le patron de CNN, a renchéri en disant qu'il fallait arrêter d'attaquer les journalistes : « Le président, et particulièrement le dircom de la Maison-Blanche, devrait comprendre que les mots ont un impact. »

Un climat détestable

La violence politique est clairement en hausse. L'an dernier, un supporteur de Bernie Sanders a ouvert le feu sur des élus républicains qui jouaient au baseball et a blessé plusieurs personnes. Heather Heyer a été tuée quand une voiture lui a foncé dessus alors qu'elle manifestait contre les néonazis à Charlottesville, en Virginie. Plusieurs personnes ont été arrêtées pour avoir menacé des élus. Au début du mois, des paquets soupçonnés de contenir de la ricine, une substance toxique, ont été adressés à Donald Trump et à au moins deux responsables du Pentagone. La porte-parole de la Maison-Blanche s'est vu refuser une table par un patron de restaurant anti-Trump. Ted Cruz, le sénateur républicain du Texas, et sa femme ont été chassés d'un autre restaurant par un groupe de manifestants…
Mais les appels à la paix et à l'harmonie de Donald Trump n'ont pas, semble-t-il, été entendus par les commentateurs d'extrême droite, qui ont aussitôt clamé que les colis piégés étaient un complot des démocrates pour salir les républicains avant les élections. Frank Gaffney, le fondateur d'un think tank conservateur, a tweeté qu'aucune des personnes ciblées « ne courait en fait de risque sérieux » et que l'auteur de ces bombes devait peut-être « essayer de détourner l'attention de la populace gauchiste ».
Dans une tribune publiée dans le New York Times, Alexander Soros, le fils du milliardaire, a déploré l'accroissement de la « diabolisation politique » depuis l'arrivée de Trump. « On a laissé s'échapper un génie de la bouteille et ça prendra peut-être des générations pour le remettre à l'intérieur. »
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Ou les anti TRUMP semble-t-il, car comme par hasard et les autorités arrivent à stopper ces envois (explosifs) trop facilement avant qu'ils n’explosent chez les destinataires tant mieux !

Car l'immense machine policière étatique FBI par exemple semble trop efficace ?!

Ou les pétards dans les enveloppes toujours du même modèle les contenant pas très fiables !?

Peut-être que les diatribes d’aboyeur de foire du président U.S. contre les médias lui reviennent dans la figure !

On en a d’autres chez nous en France inutile de les citer qui jouent aux trublions déjantés (sauf heureusement, qu’ils ne sont pas au pouvoir dans notre république…)

Il est certains que les médias dans nos pays démocratiques libres d’expression gênent les dirigeants de ceux-ci et cela ne s’arrange pas…

L’anarchie commence toujours en posant des bombes…

Sauf qu’aux ETATS UNIS tout est démesuré à l’image du pays comme son président hors norme !

Jdeclef 15h29 25/10/2018

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