samedi 27 octobre 2018

Le cas parfait de ces politiciens ex élus qui s'accrochent et veulent revenir malgré leurs multiples erreurs !


Cotta - Ségolène Royal sauvera-t-elle le « noyau » socialiste ?

Une enquête de la Fondation Jean Jaurès montre que le PS n'a pas totalement disparu. Les élections européennes lui offrent une possibilité de résurrection.

Bye-bye, la rue de Solférino. Le Parti socialiste vient de quitter, faute d'argent, l'immeuble qu'il occupait depuis la campagne présidentielle de François Mitterrand en 1980. Trois mille mètres carrés qui, depuis trente-huit ans, ont accueilli des milliers de militants, ont vu se succéder une bonne dizaine de premiers secrétaires, de Mitterrand lui-même à Jean-Christophe Cambadélis, qui ne voulait pourtant pas, disait-il, « être celui qui éteindrait la lumière ». En passant par tous les grands noms du parti, Pierre Mauroy, Michel Rocard, Laurent Fabius, Lionel Jospin, François Hollande et Martine Aubry.
Emballés, les cartons et les photos, les souvenirs des bons et des mauvais jours, de tant de défaites et de quelques victoires. Olivier Faure, le premier secrétaire d'aujourd'hui, a dû se reconvertir vers Ivry : encore le modeste local, dont l'état-major du PS doit se contenter après sa sévère défaite électorale de 2017, n'est-il pas prêt à les abriter. Il faudra attendre quelques jours.

Orages, chausse-trapes et crocs-en-jambe

Si les murs avaient des oreilles, ils raconteraient comment et dans quelle explosion d'allégresse François Mitterrand, à peine revenu de Château-Chinon où il avait attendu les résultats de la présidentielle de 1981, a tenu à aller saluer, à Solférino, les artisans de sa victoire. Ils raconteraient aussi comment, quittant l'Élysée quatorze ans plus tard, à quelques mois de sa mort, il est retourné au siège du PS dans lequel il n'avait pas mis les pieds tout ce temps-là pour dire aux siens, d'une voix étouffée par la maladie, de continuer le combat.
Ils raconteraient aussi les orages des comités directeurs, les chausse-trapes et autres crocs-en-jambe avec lesquels ses principaux lieutenants, Rocard, Fabius, Jospin, se sont éliminés les uns les autres en 1990. Ils diraient aussi, sans doute, comment le candidat François Hollande, doté de 3 % de voix dans les sondages quelques mois auparavant, a été porté au pouvoir, et comment son quinquennat a été miné, depuis le début, par ses adversaires au sein du PS, baptisés « frondeurs », qui ont poursuivi leur fronde jusqu'à l'éclatement final de 2017. « C'est la fin des années Mitterrand », disaient alors les plus âgés d'entre eux. L'abandon de Solférino en est le symbole. L'unité de la gauche avait fait leur force, la désunion les a atomisés.

Le « noyau » socialiste

Alors, aujourd'hui, que reste-t-il des socialistes ? Des députés en portion congrue, certes ; une ligne qui hésite entre le socialisme pur et dur à l'ancienne, une social-démocratie timidement proposée par François Hollande, un social-libéralisme à la Macron ? Pas seulement, nous apprend une enquête réalisée par la Fondation Jean Jaurès auprès d'un panel de 12 500 personnes, qui vient d'être rendue publique. Il reste bel et bien, en France, des sympathisants socialistes, même si leur nombre a chuté de façon spectaculaire de mai 2012 (27 %) à juin 2018 (9 %). 9 %, c'est peu, moins que les 14 % des Français qui se classent parmi les sympathisants de La République en marche, ou du parti Les Républicains, moins que ceux qui se sentent attirés par le Rassemblement national (13 %), mais plus que ceux qui se revendiquent de La France insoumise (7 %). Bref, c'est assez pour montrer que le PS n'a pas totalement disparu. À cela près, c'est un comble, que les sympathisants du PS ne votent plus pour lui : en 2017, à peine plus de 21 % d'entre eux ont voté pour le candidat socialiste, Benoît Hamon, 42 % lui ont préféré Emmanuel Macron et 23 % Jean-Luc Mélenchon.
Conclusion de l'étude : il reste bien un « noyau » socialiste, militants et sympathisants. Mais ce noyau ne parvient pas à se dépasser, à devenir ou à redevenir ce que le directeur général de la Fondation Jean Jaurès, Gilles Finchelstein, appelle un « halo » plus large. Pourquoi ? Sans doute essentiellement parce qu'il n'arrive pas à s'incarner.
Les élections européennes lui en donneront-elles l'occasion ? Une chose est sûre : l'étude de la Fondation Jean Jaurès ne restera pas dans l'oreille d'un sourd, ou plutôt d'une sourde. Ses conclusions permettront-elles à Ségolène Royal, dont on sent que l'envie la prend à nouveau, de transformer, en mai 2019, le noyau en halo ? L'Europe, conviction la plus solide – c'est ce que révèle également l'enquête de la Fondation Jean Jaurès – chez les sympathisants socialistes, lui donnera-t-elle une nouvelle chance ?
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Cette vieille socialiste tout comme son ex compagnon ex président sont hors-jeu, ils ont fait preuve d'incompétence et de mauvaises décisions, la palme revenant à S.ROYAL, puisque c'est d'elle dont on reparle !

Heureusement qu'E.MACRON ne l'a pas reprise dans le gouvernement, on y a échappé belle...

Les français rejettent dans les urnes de tels élus plus que médiocres, mais pour ces politiciens professionnels leur manque d'amour propre et égo démesurés les aveugle et leur empêche de voir en face les réalités c'est désespérant !

Mais cela ne suffit pas pour se débarrasser de tels politiciens plus que médiocres (c’est comme des poux sur une tête, excuser ma trivialité !)

Il faut dire qu'ils savent se servir des nombreux gogos d'électeurs qui se laissent avoir depuis des décennies (mais il n'y a pas qu'eux qui profitent de la versatilité des français !)

Il faut dire que pour de tels personnages, le pouvoir, c’est comme des drogues auxquelles ils n’arrivent pas à se passer par une forme d’addiction !

Il faudrait pourtant quand ils sont battus et surtout rejetés dans les urnes par une majorité de français, ils ne puissent plus revenir aux affaires politiques, de la France !

Car on traîne déjà assez des boulets qui nous coûtent en plus assez chers en termes de retraites dorées…

Jdeclef 27/10/2018 09h29LP

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