samedi 27 octobre 2018

Il faut réinstaurer la discipline perdue en 1968 qui a continué à se dégrader au fil du temps avec une accélération depuis plus de trente ans !


Violences à l'école : le gouvernement cède-t-il au «  y'a qu'à, faut qu'on  » ?

La presse s'interroge sur le plan de lutte contre la violence scolaire dégainé par le gouvernement. Passe-t-il à côté des maux profonds de l'école ?


Des faits divers particulièrement violents ont remis le sujet de la violence scolaire sous les projecteurs de l'actualité. Résultat, un arsenal de mesures pour endiguer le phénomène a été immédiatement dégainé par le gouvernement. Une rapidité qui laisse les éditorialistes circonspects
Ainsi de Gilles Grandpierre dans L'Union-L'Ardennais : « Sur le grand air des indignés, le chœur des "y'a qu'à, faut qu'on" a donc intimé au ministre de l'Éducation l'ordre de se ressaisir et dénoncé son "laxisme". Le mot était lâché. On en sourirait si l'affaire n'était si préoccupante. Après un an rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer est donc censé avoir tout compris, mesuré, corrigé, organisé, de telle sorte que notre école soit définitivement débarrassée de ses cancres, dysfonctionnements et déficiences », ironise l'éditorialiste.

Artillerie

Dans Midi libre, c'est le nouveau ministre de l'Intérieur Christophe Castaner qui s'attire les piques de Jean-Michel Servant : « Dans cette histoire, on a surtout le sentiment que le nouveau va-t-en-guerre de la place Beauvau cherche à marquer son territoire. Il sort les muscles et dégaine l'artillerie lourde pour caresser dans le sens du poil les tenants du tout sécuritaire. Une sorte de rugissement en forme de cris d'orfraie. »
Dans La Nouvelle République du Centre-Ouest, Olivier Pirot souligne que la lutte contre ce phénomène ne peut-être que de longue haleine : « Nul ne peut cependant ignorer que la montée de la violence à l'école est un mouvement de fond, complexe. Pour y répondre, les personnels et les enseignants doivent être aidés et soutenus : au cours de leur formation, tout au long de leur carrière et par des équipes complémentaires. Des mesures qui pèsent sur un budget, qui n'ont d'effet que dans le temps... et qui, bien évidemment, n'ont pas l'impact politique immédiat de celle de Christophe Castaner. »

« Un législateur qui vote plus vite que son ombre »

Même constat dans La Montagne/Centre France où Bernard Stéphan rappelle les maux profonds à l'origine des incidents graves de ces derniers jours et met en garde contre les lois de circonstances : « Il avait été reproché à Nicolas Sarkozy de pratiquer la législation du fait divers parce que dès qu'un crime était commis, il préparait une loi de circonstance. Il ne faudrait pas que l'affaire du pistolet factice au lycée de Créteil réactive ce filon du législateur qui vote plus vite que son ombre. Car les maux sont connus depuis longtemps, ils s'appellent désenchantement des enseignants, dévalorisation du statut, dévaluation de l'image du maître, quasi-fin de la sanctuarisation de l'espace scolaire, défaut de confiance dans la capacité des études à faire marcher l'ascenseur social.(...) »
Plus indulgente, Michele Cotta juge qu' « il est impossible de ne rien faire : qu'il s'agisse de policiers en faction ou de commandos mobiles, capables de se déplacer lorsque éclatent à l'intérieur des établissements des bagarres, il faut, en effet, se donner les moyens d'éradiquer la violence à l'école. » Même si, elle aussi souligne que le phénomène plonge ses racines dans une dégradation profonde de l'école républicaine : « Ah ! elle est bien loin, l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire de Jules Ferry ! Elle a été le meilleur moyen d'intégration entre élèves riches et pauvres au début du XXe siècle. Aujourd'hui, au XXIe, c'est tout notre modèle éducatif qui est touché. Il faut lui donner les moyens de survivre. »

Avec les enseignants

De même, dans L'Éclair des Pyrénées, Michel Bassi se garde d'accabler le gouvernement, même s'il juge que l'essentiel est ailleurs : « Quant aux sanctions à appliquer aux coupables, l'arsenal actuel de mesures est probablement suffisant, pourvu que les chefs d'établissement aient les moyens de les faire appliquer, s'agissant par exemple de la surveillance des travaux d'intérêt général. Tant mieux si les démonstrations gouvernementales donnent un coup d'arrêt aux incivilités, et répondent aux préoccupations des enseignants. Mais c'est avec ces derniers, et sur le terrain, que cette bataille se gagnera. »
Des enseignants qui se sentent méprisés comme l'a montré le hashtag #PasdeVague qui « dit le désarroi d'équipes pédagogiques trop souvent confrontées au silence coupable de leur hiérarchie », rappelle Xavier Brouet dans Le Républicain lorrain. Un hashtag venu rappeler un constat connu depuis longtemps et « trop vite oublié » : « Quelques signes, quelques mots, une formule de ralliement concentrent aujourd'hui plus de force qu'une manifestation ou qu'une pétition. Il a suffi d'une consigne répétée "ad nauseam" dans les salles de professeurs, "pas de vagues", ironiquement détournée de son sens et envoyée sur les réseaux sociaux, pour faire naître non seulement un vaste et incernable mouvement, mais la réaction de trois ministres réunis », constate quant à lui Yves Harté dans Sud Ouest. Une réaction qui ranime des mesures anciennes qui n'ont pas fait la démonstration de leur efficacité.
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Il faut redonner plus de pouvoir aux enseignants sur leurs élèves dans leurs classes en cours comme cela l'était du temps où nous allions à l'école ou au collège avant 1968 pour les gens âgés comme moi qui l'ont connu nous n'étions pas malheureux en tant qu’élèves ou adolescents !

Il faut aussi que les enseignants enseignent et rien d'autres en laissant la politique politicienne de leurs syndicats de côté et en cessant de se regarder le nombril en pleurant sur leur sort en faisant de multiples grèves ou absentéismes trop nombreux!

Et qu'ils n'oublient pas qu'ils ont la garantie de leur emploi et qu'ils cessent de refuser systématiquement toutes réformes dont certaines ne sont pas forcément inutiles et qu'ils prennent conscience pour certains que c'est l’éducation des enfants qu'on leur confie avant tout !

Et aussi qu'ils se fassent respecter auprès des parents qui n'ont pas à interférer dans l’enseignement de leurs enfants à l’intérieur des établissements scolaires !
Et s'ils arrivent à cela au lieu de dire non à tout ce qu'on leur demande de faire, là ils mériteront d'avoir une revalorisation de leurs salaires au mérite qu'ils auront bien gagné !

Le métier d'enseignant est un beau métier, mais il a ses contraintes et devoirs lié à celui-ci, car s'occuper d'enfants de 3 à 16 ans n'est pas facile, alors si l'on n'aime pas faire cela, il ne faut pas le faire et il faut aussi aimer les enfants (pas que les tout petits!)

Jdeclef 27/10/2018 15h19

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