mercredi 24 octobre 2018

De toute façon commenter sur ce sujet pourtant important sera censuré, car on ne peut dire ce que l'on pense vraiment !


Faut-il lire « Inch'Allah, l'islamisation à visage découvert » ?

Les témoignages recueillis montrent l'islamisation décomplexée de la Seine-Saint-Denis. Une plongée dans la schizophrénie de la République.

Les journalistes du Monde ne se sont jamais autant passionnés pour les questions de fracture identitaire... Après La Communauté, l'excellent ouvrage de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, c'est au tour des deux journalistes du quotidien Gérard Davet et Fabrice Lhomme de publier Inch'Allah, une enquête sur « l'islamisation à visage découvert » en Seine-Saint-Denis.
Le duo de journalistes, auteurs de Un Président ne devrait pas dire ça (Stock), se sont emparés de ce thème en écho à ces mots inattendus de François Hollande : « Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute. » Ils ont dirigé le travail de cinq étudiants (Ivanne Trippenbach, Célia Mebroukine, Romain Gaspar, Hugo Wintrebert et Charles Delouche) pendant huit mois sur ce sujet hautement inflammable. Si l'on peut s'agacer d'un marketing un peu fanfaron – notamment avec l'emploi du terme « enquête spotlight », en référence à une équipe de journalistes du Boston Globe qui a mis au jour un important scandale de prêtres pédophiles aux États-Unis en 2002 –, les faits sont là, crus et précis. Le scoop, c'est la banalité des comportements de rupture avec la société française. À travers une vingtaine de portraits de témoins et d'acteurs directs du phénomène, on mesure l'ampleur du séparatisme social et religieux à l'œuvre dans ce département proche de Paris.

Des polémiques

Comme d'habitude, des nuées de petits boutiquiers de l'identité – de droite comme de gauche – se sont précipitées sur cet ouvrage, avec l'espoir d'y trouver de quoi fournir de l'eau à leurs moulins politiques. Le principe est simple : taxer le camp adverse d'« islamogauchiste » ou d'« islamophobe » reste le meilleur moyen de se proclamer vainqueur d'un débat qui n'a pas eu lieu. Il y a aussi ce témoin qui râle. « Après avoir découvert avec effroi le titre et le sous-titre de l'ouvrage, je m'en suis démarquée sur les réseaux sociaux », explique dans une tribune publiée sur Mediapart l'enseignante Véronique Decker, à laquelle un chapitre entier est consacré. « Tout ce qui est écrit dans le livre est vrai », explique-t-elle pourtant aux journalistes de Francetvinfo. Et de préciser « mes propos n'ont pas été déformés, ils ont été cuisinés ». Bref, elle ne renie pas ses mots, mais s'inquiète de ce qu'ils puissent être interprétés dans ce qu'elle considère comme « un buzz malveillant à des fins politiques et commerciales [...], un livre méprisant et méprisable ».

Une préfète qui parle cash

Mais pendant que l'on débat pour savoir si deux témoins cités ont bien dit ce qu'ils ont dit et du ton sur lequel ils pensaient l'avoir dit, personne ne se penche sur le contenu même de l'ouvrage. Et c'est bien dommage. Car Inch'Allah mérite d'être lu autant que les faits méritent d'être connus.
Le chapitre consacré à « la préfète qui parle cash » offre une illustration XXL de la schizophrénie dont la machine étatique est capable, écartelée entre sa volonté de « ne pas faire de vagues » et les processus de fracture identitaire dont elle a connaissance. « La population a complètement été transformée. Les Blancs s'en vont, les Arabes non musulmans ou complètement intégrés dans le creuset républicain s'en vont aussi. Restent massivement ceux qui acceptent de vivre avec pas de charcuterie, pas de possibilité pour les femmes de se promener dans l'espace public », raconte la préfète à l'égalité des chances Fadela Benrabia dans le chapitre qui lui est consacré. Elle poursuit : « Quand je suis arrivée en Seine-Saint-Denis, la masse m'a impressionnée. La masse des foulards et des barbus. La première cérémonie de naturalisation, j'étais un peu scotchée. Vous venez de faire un discours sur les valeurs de la République, et vous remettez des décrets de naturalisation à des femmes qui portent le niqab », explique cette haute fonctionnaire nommée en 2016.
Tous n'ont pas cette vision. Élus au clientélisme décomplexé, syndicalistes séduits par la tentation communautaire ou religieux en mal d'influence politique se pressent dans cet ouvrage, véritable annuaire des artisans de la rupture.
Dans notre France laïque pourtant, pays de la liberté d’expression ?!

Et dans notre société de bien-pensant dirigée par des dirigeants pleutres, donneurs de leçons hypocrites !

Jdeclef 24/10/2018 11h44 LP


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