mercredi 24 octobre 2018

Il fallait le faire avant que çà n'empire...Et penser au piéton le parent pauvre des déplacements divers en ville !


Les trottinettes électriques bannies des trottoirs

La ministre des Transports a annoncé à l'Assemblée nationale que les trottinettes allaient être inscrites au Code de la route pour réglementer leur usage

Depuis quelques mois, elles se sont multipliées sur les trottoirs, avec l'arrivée, notamment, de plusieurs sociétés permettant la location de trottinettes électriques en « free floating », sans bornes d'attache fixes. Et avec la circulation de ces engins électriques dans une certaine désorganisation au milieu des piétons, les accidents se sont multipliés. Ce mardi 23 octobre, le député de la Somme Stéphane Demilly (UDI-Agir) s'en est ému à l'Assemblée nationale. « La trottinette, jadis ringarde, est désormais en tête des ventes des véhicules personnels. [...] Des véhicules que l'on voit débouler de plus en plus nombreux sur les routes et trottoirs de nos villes », explique l'élu dans l'hémicycle, avant de demander au gouvernement : « Envisagez-vous des mesures pour faire cohabiter tous ces nouveaux usages ? »

Nouvelle catégorie de véhicules

Dans le cadre de cette séance de questions au gouvernement, Élisabeth Borne, ministre en charge des Transports – « et des trottinettes », précise le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand –, a répondu sur ces « nouvelles solutions de mobilité ». « Une innovation n'est positive que si elle se développe dans un cadre adapté, permettant qu'elle bénéficie à tous. Il en va de la sécurité tant des piétons que des utilisateurs. En effet, nous ne pouvons pas laisser des engins circulant à 20 ou 30 km/h mettant en risque la sécurité des piétons sur les trottoirs. »
La ministre annonce ensuite qu'une nouvelle catégorie de véhicules sera créée dans le Code de la route. « Ces engins pourront circuler sur les pistes ou les bandes cyclables ou dans les zones à 30 km/h, mais leur place n'est pas sur les trottoirs ou la sécurité des piétons doit être assurée. » Élisabeth Borne précise, en conclusion, que les maires pourront réaliser des adaptations en fonction des situations locales.
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Mais les autoriser dans les couloirs à bus ou les pistes cyclables augmente pour les utilisateurs le danger de se faire renverser et d'avoir des accidents graves avec d'autres véhicules !

Quand j'étais enfant car maintenant (je suis vieux) on m'en avait offert une à Noël, cela ne date pas d'hier, mais elle n'était pas motorisée et c'est là que le bas blesse, car la vitesse et l'équilibre, il faut savoir les contrôler, ce n'est pas le cas de tout le monde loin de là ?!

A noter aussi que c'est valable pour les deux roues motorisées ou non en ce qui concerne les vélos et les cyclistes dont certains ne respectent rien au détriment des piétons qui empruntent les trottoirs (soi-disant par ce qu’il n’y a pas assez de pistes cyclables…)

Ne parlons pas des scooters qui sont la plaie des automobilistes (et je ne défends pas ceux-là particulièrement, car je n’ai plus de voiture…)

Mais je me souviens d’un ami que se servait de son scooter à la place de sa voiture pour travailler et aller voir ces clients, il a eu un grave accident à PARIS s’étant fait renverser par une voiture, il a fait des mois d’hôpital !

Alors avant d’autoriser des moyens de transports individuels innovant pour certains adultes indisciplinés comme sont certains français irrespectueux des conditions de circulation et irrespect d’autrui (et il y en a hélas), il faut réfléchir et encadrer leurs utilisations, c’est impératif la ministre des transports l’a fait, ce n’est peut-être pas parfait mais utile !


Jdeclef 24/10/2018 09h42LP

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