Les trottinettes électriques bannies des trottoirs
La ministre des Transports a annoncé à l'Assemblée
nationale que les trottinettes allaient être inscrites au Code de la route pour
réglementer leur usage
Depuis quelques
mois, elles se sont multipliées sur les trottoirs, avec l'arrivée, notamment,
de plusieurs sociétés permettant la location de trottinettes électriques en « free
floating », sans bornes d'attache fixes. Et avec la circulation de ces
engins électriques dans une certaine désorganisation au milieu des piétons, les accidents
se sont multipliés. Ce mardi 23 octobre, le député de la
Somme Stéphane Demilly (UDI-Agir) s'en est ému à l'Assemblée nationale.
« La trottinette, jadis ringarde, est désormais en tête des ventes des
véhicules personnels. [...] Des véhicules que l'on voit débouler de plus en
plus nombreux sur les routes et trottoirs de nos villes », explique l'élu
dans l'hémicycle, avant de demander au gouvernement :
« Envisagez-vous des mesures pour faire cohabiter tous ces nouveaux
usages ? »
Nouvelle catégorie de véhicules
Dans
le cadre de cette séance de questions au gouvernement, Élisabeth Borne,
ministre en charge des Transports – « et des trottinettes », précise
le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand –, a
répondu sur ces « nouvelles
solutions de mobilité ». « Une innovation n'est positive que si
elle se développe dans un cadre adapté, permettant qu'elle bénéficie à tous. Il
en va de la sécurité tant des piétons que des utilisateurs. En effet, nous ne
pouvons pas laisser des engins circulant à 20 ou 30 km/h mettant
en risque la sécurité des piétons sur les trottoirs. »La ministre annonce ensuite qu'une nouvelle catégorie de véhicules sera créée dans le Code de la route. « Ces engins pourront circuler sur les pistes ou les bandes cyclables ou dans les zones à 30 km/h, mais leur place n'est pas sur les trottoirs ou la sécurité des piétons doit être assurée. » Élisabeth Borne précise, en conclusion, que les maires pourront réaliser des adaptations en fonction des situations locales.
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Mais les autoriser dans les couloirs à
bus ou les pistes cyclables augmente pour les utilisateurs le danger de se
faire renverser et d'avoir des accidents graves avec d'autres véhicules !
Quand j'étais enfant car maintenant (je
suis vieux) on m'en avait offert une à Noël, cela ne date pas d'hier, mais elle
n'était pas motorisée et c'est là que le bas blesse, car la vitesse et
l'équilibre, il faut savoir les contrôler, ce n'est pas le cas de tout le monde
loin de là ?!
A noter aussi que c'est valable pour les
deux roues motorisées ou non en ce qui concerne les vélos et les cyclistes dont
certains ne respectent rien au détriment des piétons qui empruntent les
trottoirs (soi-disant par ce qu’il n’y a
pas assez de pistes cyclables…)
Ne parlons pas des scooters qui sont la
plaie des automobilistes (et je ne défends pas ceux-là particulièrement, car je
n’ai plus de voiture…)
Mais je me souviens d’un ami que se
servait de son scooter à la place de sa voiture pour travailler et aller voir
ces clients, il a eu un grave accident à PARIS s’étant fait renverser par une
voiture, il a fait des mois d’hôpital !
Alors avant d’autoriser des moyens de
transports individuels innovant pour certains adultes indisciplinés comme sont
certains français irrespectueux des conditions de circulation et irrespect d’autrui
(et il y en a hélas), il faut réfléchir
et encadrer leurs utilisations, c’est impératif la ministre des transports l’a
fait, ce n’est peut-être pas parfait mais utile !
Jdeclef 24/10/2018 09h42LP
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