mardi 30 octobre 2018

Cette politicienne ex élue spécialiste des erreurs grossières qu'elle a accumulées !


À quoi joue Ségolène Royal ?

Dans son livre « Ce que je peux enfin vous dire », l'ancienne candidate socialiste tacle durement Emmanuel Macron et prépare un retour. En retraite ? Jamais !

« La politique, vous n'en voulez plus ? » S'agitant sur son fauteuil, elle rit nerveusement. Voilà sa réponse. Ainsi fonctionne Ségolène Royal quand elle préfère éviter questions gênantes et souvenirs douloureux. Ce mercredi matin de juin, Nicolas Hulot est encore ministre et l'ambassadrice des pôles Arctique et Antarctique se concentre sur la naissance de son ONG Désirs d'avenir pour la planète, et noircie secrètement encore les pages d'un livre intitulé Ce que je peux enfin vous dire (Fayard). La marque d'un retour en politique ? Un manifeste pour la campagne européenne ? Un bilan politique ? À cette dernière question, le rire disparaît, le regard s'assombrit et la réponse poignarde : « Vous me croyez à la retraite ? J'ai l'air si vieille ? » Silence. On insiste, flatteur : «  avec un Parti socialiste moribond et des écologistes quasi inexistants, n'est-ce pas à vous de remodeler un espace politique à gauche ?  » Le sourire revient. Démasquée. L'ancienne candidate à la présidentielle ose enfin se confier. Oui, elle sait – comme beaucoup – que «  l'expérience Hulot  » ne durera pas, alors elle pourrait sans doute rempiler au gouvernement si Emmanuel Macron «  a l'audace de lui proposer  ». Oui, on la consulte depuis plusieurs semaines pour mener une liste aux européennes, «  mais avec qui et sur quelle ligne ?  » Eh oui, le contact avec Emmanuel Macron s'est dégradé, «  au bord de la rupture  », admet-elle. À la rentrée, il est même rompu, et François Hollande le regrette en petit comité : «  Ségolène a le sentiment d'avoir été maltraitée par le pouvoir.  » À l'un de ses visiteurs qui lui rapporte ce propos, elle acquiesce : «  Rien n'a vraiment changé pour nous, les femmes en politique. Pas même l'arrivée d'Emmanuel Macron.  »

« Il y a bien plus progressiste qu'Emmanuel Macron »

Ségolène Royal a tant d'anecdotes sur le machisme en politique à raconter. Assez pour en coucher sur le papier et d'en faire l'un des thèmes majeurs de son ouvrage en librairie mercredi. Seule, elle griffonne dans les avions, sur son iPad et longuement cet été en Italie. 292 pages de « vérités accumulées depuis tant d'années en politique, chuchote un proche. C'est un livre personnel. Personne n'a pris la plume pour elle. Elle évoque beaucoup #MeToo et la libération de la parole des femmes ». Au Figaro , la socialiste se confie : « Je dis aux femmes que j'ai vécu, au niveau où j'ai évolué, les mêmes discriminations et mêmes violences qu'elles connaissent. » Une catharsis, disent certains. « Un livre de combat », préfère son entourage, où elle réglera quelques comptes. Elle mordille Emmanuel Macron et son excès de verticalité. Elle mitraille le « ni droite ni gauche » macronien qui « fait le terreau des extrêmes » et torpille ceux qui entretiennent le clivage entre les populistes et les progressistes. À un pèlerin socialiste parti en macronie, elle assurait récemment : « il y a une alternative à cette dualité artificielle : la sociale-écologie. C'est un sujet qui transcende les mouvements politiques ». À une autre écolo avant l'été, elle abattait : «  Il n'y a pas qu'Emmanuel Macron chez les progressistes. D'ailleurs, il y a bien plus progressiste que lui, ne serait-ce qu'en matière de transition écologique.  ».
La sociale-écologie. Voilà l'engagement de la présidente de la COP21. «  Et le renoncement d'Emmanuel Macron  », à ses yeux. Dans son viseur, « l'écologie punitive » menée par l'exécutif qui accentue le contraste entre « les cadeaux » faits aux plus riches et les « coups » donnés aux petits contribuables. Au micro de RTL la semaine dernière, la socialiste chargeait le ministre de l'Économie Bruno Le Maire qui, selon elle, « cherche à justifier un matraquage fiscal par l'écologie. Ce n'est pas honnête ». Et l'ancienne ministre n'a guère apprécié que la jeune secrétaire d'État Brune Poirson monte au créneau pour défendre le gouvernement en taclant les 10 milliards d'euros de manque à gagner dû à la suppression de l'écotaxe en 2017. «  La petite sort les crocs quand on le lui demande, mais que pense-t-elle vraiment ? Est-elle vraiment écolo ? Nicolas Hulot n'avait pas la réponse, et il en doutait même  », rétorque un fidèle de Ségolène Royal. «  De la petite phrase sur Ségo, on peut en faire tous les jours, mais nous sommes dans une urgence environnementale majeure, riposte un conseiller du ministère de la Transition écologique. Tous les signaux sont au rouge et nous avons besoin d'emmener tout le monde avec nous. Il y aura des mécontents à convaincre, et on devrait en plus avoir Ségolène Royal dans les pattes ? Que veut-elle faire ? Attiser les rancœurs et voiler la face de ceux qui doutent du bien-fondé de ce combat ? Veut-elle casser la dynamique ? Elle fait partie des assassins de la cause qu'elle prétend défendre.  »

Grain de folie

Que cherche donc Ségolène Royal ? La question interpelle en macronie, mais encore plus chez les socialistes. Tous croient avoir la réponse, comme le résume un député socialiste : «  Ségo, c'est Ségo. Elle veut son morceau de pain. Si ce n'est pas au gouvernement, ce sera donc aux européennes.  » Dans ses bureaux du 15e arrondissement, celle qui n'est plus encartée au PS reçoit régulièrement la visite d'élus qui tentent de la convaincre de mener une liste au scrutin de 2019. François-Michel Lambert, ancien EELV réélu député en 2017 sous l'étiquette LREM – et aujourd'hui très critique envers la majorité –, fut l'un des premiers quémandeurs. Et aussi Olivier Faure qui, par deux fois, lui a proposé de prendre la tête de liste socialiste, en vain. Non, «  Mémère  » comme la surnomme affectueusement Michel Sapin a d'autres idées en tête. « Elle met en place une stratégie de différenciation par rapport à Emmanuel Macron, commente l'ancien ministre au Point. Il y a chez Ségolène ce petit grain de folie qui avait fait la réussite du macronisme au départ ».
Via une plateforme – Peps – lancée en juin par son ancienne directrice de cabinet adjointe, la dame de la COP21 tisse ses liens au sein des ONG environnementales et des réseaux de chercheurs rencontrés pendant l'élaboration de l'accord de Paris. Elle renoue aussi avec des amis de la social-démocratie : Luc Carvounas, Guillaume Garot, Michel Sapin, Patrick Kanner ou encore le secrétaire général de l'UDE Christophe Madrolle. « Elle a même eu Jean-Louis Borloo au téléphone ! » assure un écolo qui rêve d'une alliance entre les deux. Elle pourrait même compter sur le soutien de l'ancienne ministre de Jacques Chirac, Corinne Lepage : « Je ne sais pas ce qu'elle compte faire, elle ne m'en a pas parlé, mais je crois qu'elle peut jouer un rôle. Nous avons besoin d'une telle personnalité pour fonder une liste écolo ouverte et pro-européenne. » Et qu'importe si sa candidature fait de l'ombre à Olivier Faure et aux nouveaux caciques socialistes prévient Christophe Madrolle : « Une campagne européenne de rassemblement portée par Ségolène sur la thématique de la justice environnementale devrait faire réfléchir le PS et EELV de présenter des listes concurrentes. »
Il y a les envies des uns et les doutes des autres, qui s'interrogent sur la volonté de Ségolène Royal. Député européenne ? Très peu pour elle. «  Même un siège à la Commission ne pourrait la convaincre  », murmure un invité régulier qui assure qu'elle «  jauge l'espace qui s'ouvre à elle  » et promet : «  Elle prendra sa décision en janvier.  » Une éternité politique, mais une aubaine médiatico-littéraire. Car comme un François Hollande en plein tour de France des dédicaces pour son livre Les Leçons du pouvoir (Stock) aux airs de campagne de retour en politique, Ségolène Royal ne pouvait rêver meilleure promotion.
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Ne manque pas d'air, un peu comme son ex compagnon ex président de notre république !

Le scandale de l'éco taxe poids lourds en étant « la cerise sur le gâteau pièce montée » de ses incompétences avec en plus les indécisions cumulées et changement d'avis dont elle est coutumière !

A son âge, elle devrait être à la retraite à 65 ans, cette nantie qui a largement de quoi vivre et là encore, il est dommageable que pour ces politiciens élus il n'y ait pas une limite d’âge obligatoire pour que l'on ne puisse pas les revoir et se représenter envers et contre tous !

On a déjà eu du mal à se débarrasser de cette ancienne classe politique sclérosée mais hélas ils y en a, encore qui s'accrochent « comme des poux sur la tête des enfants à chaque rentrée scolaire » !

Dans les avatars qu'elle accumule (mais qui ne semble pas le gêner) en tant que présidente de la région Poitou Charente, elle s’est distinguée par sa gestion chaotique et des investissements hasardeux qui ont ruiné cette région avec 132 millions de retard de paiement entre autres !

Cette ex ministre est une catastrophe financière à elle toute seule, si elle avait été à la tête d'une entreprise comme PDG on l'aurait virée, mais nos chers élus sont intouchables comme d'habitude !

Et puis on ne va reprendre les mêmes à moins d’être des masochistes incurables ?!

Il faut être en France pour voir cela ?!

Jdeclef 30/10/2018 10h08LP

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