lundi 15 octobre 2018

Ce n'est pas une ligne droite, plutôt une route à lacet difficile de montagne à grimper par nos dirigeants qui prouve qu'avec des ministres ou pas le pays ne tourne pas plus mal !?


Dernière ligne droite avant le remaniement ?

Deux semaines après le départ de Gérard Collomb, le remaniement n'a jamais été aussi imminent. Des noms sont déjà évoqués ici et là.


Près de deux semaines après la démission de Gérard Collomb, le remaniement du gouvernement est attendu pour le début de la semaine. Alors que l'opposition pointe des hésitations et des désaccords au sommet de l'État, les soutiens d'Emmanuel Macron ont fait dimanche l'éloge de la lenteur. Guetté depuis des jours, considéré comme quasiment acquis dès mardi dernier, le dénouement de ce remaniement, qui va toucher plusieurs postes ministériels, pourrait être une question d'heures. Une fenêtre de tir s'ouvre d'ici la prochaine session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale mardi à 15 heures.
Le Premier ministre Édouard Philippe, qui assure l'intérim de Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur, doit se rendre lundi matin à Nantes dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Mais il sera de retour à Paris à la mi-journée pour son déjeuner hebdomadaire à l'Élysée avec Emmanuel Macron, une occasion peut-être d'accorder une dernière fois leurs violons avant de recevoir le président sud-coréen dans l'après-midi.
Pour remplacer Gérard Collomb, qui a quitté la Place Beauvau le 2 octobre, le nom de Christophe Castaner, délégué général de LREM, est celui qui revient avec le plus d'insistance. L'option consistant à associer à son profil très politique une personnalité extérieure a conduit différentes sources à citer l'hypothèse d'un duo avec l'ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard, un proche de Nicolas Sarkozy.

« Bras de fer »

Cette piste a été jugée suffisamment crédible pour que le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, se fende d'un texto à ses troupes les invitant à insister, en cas de nomination de Frédéric Péchenard, sur le fait qu'il est le vice-président à la région Île-de-France de Valérie Pécresse, sa concurrente au sein de LR. Par erreur, Frédéric Péchenard a lui-même reçu le texto. Parmi les sortants possibles figurent Françoise Nyssen (Culture), Jacques Mézard (Cohésion des territoires) ou Stéphane Travert (Agriculture). Ce dernier, selon son entourage, pourrait prendre des responsabilités à LREM en cas d'entrée de Christophe Castaner Place Beauvau.
Les centristes du MoDem pourraient récupérer un ou deux portefeuilles, comme Marc Fesneau, leur chef de file à l'Assemblée, alors que les noms des ex-socialistes Juliette Méadel et Didier Guillaume sont également cités. L'opposition n'a eu de cesse ces derniers jours de pointer le « conflit » qui opposerait Emmanuel Macron et Édouard Philippe sur l'architecture du prochain gouvernement, censée obéir à de savants équilibres portant sur la sensibilité politique (gauche-droite-centre), la parité hommes-femmes et le parcours (professionnels de la politique ou issus de la société civile).
 « Le Premier ministre a organisé pendant dix jours un bras de fer avec le président de la République. C'est un signe d'affaiblissement quasi total de l'État », a fustigé dimanche le patron des Insoumis Jean-Luc Mélenchon. Valérie Rabault, chef de file des députés PS, a, elle, dénoncé une attente « irresponsable », ajoutant qu'aucun député socialiste n'avait « envie de rejoindre le gouvernement ».

« L'accessoire et l'essentiel »

L'exécutif, sans nier des « discussions », a balayé ces rumeurs de désaccord. Les choses avancent « dans le calme », avait insisté vendredi Emmanuel Macron. Dimanche, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a, dans la même veine, décliné le thème de la sérénité. « On fait beaucoup de bruit autour de la date du remaniement. Mais vous savez, moi, je suis ancienne DRH, et quand on choisit quelqu'un pour une équipe à hautes responsabilités, on prend le temps de choisir la personne », a-t-elle déclaré.
Le président du MoDem François Bayrou a pour sa part loué le refus d'Emmanuel Macron de céder à la « pression » et sa volonté de faire le tri entre « l'accessoire », c'est-à-dire « l'agitation » du microcosme, et « l'essentiel » que sont « les missions » qui incombent au futur gouvernement. Pour constituer le nouvel équipage, l'allié du président a plaidé pour un mélange d'expérience et de nouveauté, tout en reconnaissant une pénurie en poids lourds après le dynamitage du paysage politique opéré par le chef de l'État. L'éphémère garde des Sceaux d'Emmanuel Macron a pour sa part assuré qu'il n'avait « aucune envie de redevenir ministre ».
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Ceci étant ce n'est pas étonnant avec la kyrielle de pseudo ministres et secrétaires d'état éphémères incompétents dont mêmes certains ne font absolument rien et se laissent vivre !

C'est pourquoi, les français se fichent de ce remaniement ministériel éternel jeu de chaises musicales habituel qui n’intéresse que les médias et encore car ils n'en parlent même plus !

Et la « cerise sur le gâteau » c'est encore E.MACRON notre pseudo monarque sans couronne qui fait la roue comme un paon en faisant croire qu'il phosphore sur la composition de son gouvernement et que ce n'est pas facile et qu'il faut prendre son temps...

En voulant montrer bien sûr que c'est lui qui est le chef et qui décide quand il le veut!

Il fait traîner cette mascarade pour montrer de la nouveauté, mais à la fin, rien ne change c'est de la poudre aux yeux, car certains des français en l'élisant semblent bien s’être trompé une fois de plus !

Il faudra attendre 2022 peut être pour un vrai changement hypothétique…

Jdeclef 15/10/2018 09h28

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