mercredi 17 octobre 2018

MELENCHON élu se croyait intouchable (un saint) et au-dessus de lois ce tribun


Perquisition chez Mélenchon : « police politique » ou « indépendance de la justice » ?

VIDÉO. Ces perquisitions ont été menées dans le cadre des enquêtes sur des emplois fictifs présumés au Parlement européen et sur des comptes de campagne.


MELENCHON a dénoncé une « énorme opération de police politique » après les perquisitions qui ont eu lieu mardi matin à son domicile ainsi qu'aux sièges de La France insoumise et du Parti de gauche. Selon une source proche du dossier, ces perquisitions ont été menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions finacières et fiscales (OCLCIFF) dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, l'une sur des emplois fictifs présumés au Parlement européen, l'autre sur des comptes de campagne.
Perquisitionné à son domicile parisien, Jean-Luc Mélenchon a filmé la scène avec son portable avant de poster la vidéo en direct sur Facebook. « Nous sommes perquisitionnés chez tout le monde. La secrétaire générale du groupe à l'Assemblée, mes anciens assistants qui ont vu débouler aussi les flics à 7 heures du matin, on leur prend leurs téléphones, on leur prend leurs ordinateurs. Au siège du Parti de gauche, dont je suis membre, au siège du mouvement La France insoumise », a-t-il protesté. « Voilà le début du nouveau ministre de l'Intérieur [Christophe Castaner] et du ministre de la Justice [Nicole Belloubet], voilà ce qu'ils sont en train de faire dans tout le pays, pour intimider et faire peur. Je vous demande de ne pas avoir peur, et de protester, parce que ce n'est pas de la justice, ça n'est pas de la police », a-t-il ajouté, notant que ces perquisitions avaient lieu le jour du remaniement gouvernemental.

Philippe défend « l'indépendance de la justice »

Outre le député, « près de 15 personnes » de son entourage ont été perquisitionnées, a indiqué à l'Agence France-Presse son avocat, Me Mathieu Davy, qui a dénoncé une opération « sans précédent dans le milieu politique qui pourrait s'apparenter à une mission antiterroriste ». Une source proche du dossier a de son côté fait part d'au moins une dizaine de perquisitions, menées par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, dans le cadre de deux enquêtes préliminaires dirigées par le parquet de Paris.
Le Premier ministre Édouard Philippe, interpellé par Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée mardi, a défendu « l'indépendance de la justice », « qui fait qu'il n'y a aucune instruction individuelle donnée au procureur ». « Il m'appartient, parce que je suis Premier ministre, parce que je suis respectueux de la loi et du texte constitutionnel, de faire prévaloir en toutes circonstances l'indépendance de la justice », a rappelé Édouard Philippe. « La justice est évidemment indépendante », a assuré le Premier ministre. « Cette indépendance qui fait qu'il n'y a aucune instruction individuelle donnée au procureur, qui fait que les décisions du procureur, en l'occurrence celle-ci, a été soumise au contrôle d'un juge de la liberté et de la détention, qui est un magistrat du siège qui est parfaitement indépendant », a-t-il ajouté. S'il a dit « pouvoir comprendre » « l'émotion et la colère » de M. Mélenchon, Édouard Philippe a souligné que le député des Bouches-du-Rhône n'était « pas le premier » à être confronté à une telle procédure.

Mélenchon réplique en attaquant Macron

Devant le siège de LFI à Paris, devant lequel il avait rameuté ses supporteurs, Jean-Luc Mélenchon a ensuite attaqué le président Emmanuel Macron, « un petit personnage », et la ministre de la Justice Nicole Belloubet. « Ce que vous êtes en train de faire est une honte », a-t-il lancé en regardant directement dans l'objectif de l'une des nombreuses caméras de télévision présentes. « C'est un coup de force contre nous parce que c'est destiné à nous faire peur et à m'intimider ; pour ce qui me concerne, c'est un échec total. C'est eux qui vont avoir peur du retour de bâton », a-t-il enchaîné. À ses côtés, le député Alexis Corbière, porte-parole de LFI, a dénoncé une « agression politique intolérable ». « S'il y a des comptes de campagne qui doivent être observés, ce sont ceux de M. Macron », a-t-il dit.
Au même moment, la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN), Marine Le Pen, a volé à la rescousse de Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. Mise en examen dans une affaire similaire d'emplois fictifs au Parlement européen comme plusieurs autres élus RN, elle a estimé que « le but exclusif de ces enquêtes » était que « les droits politiques de l'opposition (soient) lourdement bafoués ». « Il y a toujours deux poids deux mesures », a déploré sur BFM TV le député RN Sébastien Chenu en faisant remarquer qu'il n'y avait « pas de poursuite aujourd'hui engagée » à cet égard contre le MoDem, dont trois représentants sont au gouvernement.

Une enquête ouverte après une dénonciation de Sophie Montel

Le président du MoDem François Bayrou avait démissionné le 21 juin 2017 de son poste de ministre de la Justice après l'ouverture d'une enquête sur des emplois fictifs présumés au Parlement européen. Dans un communiqué, LFI souligne que l'enquête sur les emplois fictifs du Parlement européen a été ouverte à la suite « d'une dénonciation d'une élue d'extrême droite, Sophie Montel, qui avouait elle-même qu'elle n'était pas sérieuse. Elle parlait en effet d'un pied de nez  ».
« Concernant les comptes de campagne pour l'élection présidentielle de 2017, la Commission nationale des comptes de campagne a validé le 13 février 2018 les comptes de Jean-Luc Mélenchon sans aucune irrégularité. Ce n'est pas le cas pour ceux d'Emmanuel Macron pour lequel des irrégularités ont été notées. Afin de prouver publiquement son honnêteté, Jean-Luc Mélenchon a demandé le 8 juin 2018 le réexamen de tous les comptes de campagne », se justifie le mouvement.
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Vociférant et sème souvent le trouble en ne disant pas toujours des vérités qu'il arrange à sa façon !

Se couvrant de ridicule comme d'habitude...vêtu de son écharpe de député dans son appartement , mais là, il n'est pas à l'assemblée nationale !

Il a surement oublié qu'il est un justiciable comme les autres et comme d'autres élus qui se croient tout permis ? ce qui est un tort !

(Ce qui permet entre parenthèse de se demander s'il ne faudrait pas supprimer enfin leurs privilèges ou immunités judiciaires diverses, dont certains profitent indûment !)

Ce vieil aboyeur de foire mal élevé se croit en plus intelligent et bien là il a montré le contraire, il ne sert qu'à déclencher la zizanie comme le font ces partis d'extrêmes droite ou gauche inutiles qui n'arrivent heureusement pas à prendre le pouvoir !

Jdeclef 17/10/2018 08h53 LP

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