La revanche du président normal
François Hollande n'en finit plus de se gausser des
déboires d'Emmanuel Macron. Et pose ouvertement la question de sa succession à
l'Élysée.
Le ton est patenôtre, n'était tout de même cette attaque sévère contre cet intérim, assuré par Édouard Philippe pour combler la carapate de Gérard Collomb, « qui n'est pas possible pour des questions de sécurité ». C'est pour le moins s'en prendre à l'improvisation du pouvoir, à sa légèreté quand les périls sont nombreux, et au manque de réaction appropriée de Macron.
Jupiter aux pieds d'argile
Mais, en son for intérieur,
comment imaginer que François Hollande ne soit pas plus impitoyable encore dans
ses jugements au point d'en jubiler ? Lui dont l'indécision fut jugée
comme la marque de son quinquennat est trop content de renvoyer la balle à
Macron, incapable de virer Benalla sans tergiverser, incapable
d'anticiper le départ, pourtant annoncé, de Nicolas Hulot, incapable de
trancher le sort ministériel de Gérard Collomb dès après
son annonce de candidature lyonnaise (comme lui-même fut incapable, malgré tous
les signaux, de se séparer d'un certain Macron…). À croire qu'il y aurait un
peu de Hollande en Macron. C'était bien la peine que le jeune président élu
fasse de l'anti-hollandisme sa méthode de pouvoir et de Hollande son
anti-modèle ! Jupiter aux pieds d'argile, va !Et s'il n'y avait que ça ! Mais il n'y a pas que ça. Jour après jour, François Hollande ne manque jamais de faire un pas supplémentaire dans la critique : les décisions prises sont injustes, les comportements présidentiels sont excessifs et les résultats sont absents. Ce réquisitoire, sans aucune retenue cette fois, c'est chez lui, à Tulle, devant les siens, qu'il le prononce le 23 septembre. Et il va plus loin : « Si ce pouvoir-là échoue, et c'est possible… Qui ? Qui sera là pour le rendez-vous démocratique ? Qui peut prendre sa place ? Qui peut offrir une perspective ? Comment être rassuré ? »
L'euphorie de l'auteur
Déjà, pour Hollande, l'échec
semble avéré et la messe dite, au point qu'il faut sérieusement penser à la
suite du macronisme, à peine plus d'un an après ses débuts. Qui pour
l'après ? Qui pour offrir une perspective ? Subliminalement, il donne
à penser que celui qui pose ces questions si perspicaces pourrait être le mieux
placé pour y répondre. Officiellement, il n'en est pas là, mais seulement, pour
l'heure, à l'euphorie d'un auteur qui signe son livre à tour de bras et au
bonheur d'un
homme qui s'affiche dans Paris
Match avec sa compagne
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F.HOLLANDE ce pleutre qui a jeté
l'éponge avant la fin de son quinquennat, car ayant peur d'une défaite, c'est
inconcevable, champion de l'indécision, élu comme d'autre par défaut à cause de
ce système de cette V eme république obsolète faite pour ces politiciens
professionnels qui ne correspond plus à notre époque ou tout va très vite
depuis la venue d'internet et des réseaux sociaux poubelles !
Mais qui trouble le vote des français
qui sont obligés de choisir entre deux candidats au 2 eme tour par défaut pour
éviter un mauvais choix pernicieux à causes de partis ringards et leurs leaders
médiocres voire inutiles !
Et tant que ce système perdurera, cela
ne plaira pas aux français déjà assez versatiles comme cela, car en plus avec
des médias qui troublent leurs votes par un deuxième pouvoir virtuel avec leurs
sondages pernicieux !
Jdeclef 07/10/2018 13h36
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