mercredi 10 octobre 2018

Un remaniement forcé dont E.MACRON et son 1er ministre n'arrive pas à se sortir car ils n'ont pas beaucoup de choix pour remplacer ceux en place !


Coignard - Remaniement : caramba ! Encore raté !

La non-démission du Premier ministre, à l'issue d'un intermède interminable depuis le départ de Gérard Collomb, est un message codé envoyé aux Français.


 « Caramba ! Encore raté ! » dit le perroquet dans les aventures de Tintin. Ce mardi 9 octobre au soir, l'exclamation pouvait s'appliquer au remaniement qui doit intervenir depuis une semaine maintenant. Une semaine ! Ce n'est pas grand-chose à l'aune d'un quinquennat, mais c'est énorme quand l'exécutif connaît une crise d'autorité sans précédent. Le changement de gouvernement était attendu pour le début de semaine. Lundi ? Rien. Jusqu'ici, tout va bien. Mardi ? Toujours rien. C'est plus embarrassant. Tout le monde sait que ce mercredi, deux événements sont inscrits au calendrier : le traditionnel conseil des ministres et le départ du chef de l'État pour l'Arménie, où se tient le 17e sommet de la Francophonie, jusqu'à vendredi. Mais ce mardi, Édouard Philippe était présent dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour les questions au gouvernement, comme si de rien n'était.
C'est le signe qu'il n'y a pas, dans l'immédiat, de gouvernement Philippe III à l'horizon. Qu'est-ce que cela change après tout ?
Beaucoup de choses en vérité, au moins du point de vue symbolique. La démission d'un Premier ministre, renommé dans la foulée, autorise celui-ci à prononcer un discours de politique générale à l'Assemblée nationale. C'est l'occasion de donner un nouvel élan, même sans changer de cap. Mais peut-être Emmanuel Macron, au dernier moment, n'a-t-il pas voulu laisser à son Premier ministre une telle visibilité. Peut-être a-t-il souhaité réduire le remplacement de Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur au rang de simple « péripétie du quotidien », pour reprendre ses éléments de langage.

La vengeance de Ségolène Royal

La non-démission d'Édouard Philippe répond à cette préoccupation. Elle permet de minimiser à la fois la situation de vacance prolongée et l'importance du chef du gouvernement. Aucun président ne peut supporter que son Premier ministre lui fasse de l'ombre. C'est une constante de la Ve République.
Ségolène Royal l'a bien compris. Elle avait gratté à la porte sans succès pour rester au gouvernement après l'élection d'Emmanuel Macron et exerce aujourd'hui la vengeance de l'oubliée. Dans le Journal du dimanche , le week-end dernier, elle fustige l'exercice du pouvoir « de plus en plus solitaire » du président, qu'elle invite à « plus de modestie, plus d'écoute, plus de collectif ». Mais surtout perfide, elle chante les louanges d'Édouard Philippe : « On ne pouvait pas imaginer que cela allait déraper de cette façon (…). Finalement, l'échelon le plus fixe aujourd'hui, c'est le Premier ministre qui amortit plutôt bien les embardées. »
L'éternelle seconde au concours du destin politique a visé juste. Elle a traduit, dès ce week-end, l'embarras de l'exécutif, prolongé au-delà du délai de réflexion raisonnable.
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Comme d'habitude une attente et suspense qui ne passionne que les médias, mais pas les français !

Car ceux qui sortirons du chapeau de nos dirigeants seront encore des inconnus inféodés au monarque président !?

Et les français devront les subir, car eux n'ont pas le choix !

Cette mascarade habituelle montre encore la limite de cette V eme république vieillissante et obsolète !

Mais là, on verra vite si E.MACRON aura choisi des spécialistes dans les divers ministères importants et notamment les régaliens ou alors des politiciens à langue de bois faisant de la politique politicienne nulle pour noyer leur incompétence !

C'est surement pour le président un tournant pour la suite de son quinquennat déjà bien écorné par ses erreurs de monarque absolu et s'il se rate se sera fini pour lui jusqu'en 2022 ou il végétera, borné sans comprendre ce que veulent nos concitoyens, d'ailleurs s'il ne l'a pas déjà compris après ce début chaotique, qu'il n’espère pas aller plus loin après l'élection présidentielle de fin de mandat !

D'ailleurs avec les élections européennes les français devraient tirer un signal d'alarme à son attention comme d'habitude, et il faudra qu'il apprenne vite à mettre un couvercle sur son attitude de bobo parvenu arrogant qui veut tout décider arbitrairement en respectant le peuple qui l'a élu !

Jdeclef 10/10/2018 09h28

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