samedi 27 octobre 2018

Hélas dans l'école publique les enseignants n'arrivent plus à se faire respecter parce que peut être leurs hiérarchies banalisent tout et ne prennent pas leur défense ?!


Violences scolaires : les mesures-chocs du gouvernement font polémique

Les syndicats enseignants et policiers considèrent inadaptées ou « irréalisables » les mesures annoncées par plusieurs ministres contre les violences scolaires.


C'est le dossier chaud du gouvernement. La violence scolaire. Après l'affaire d'une enseignante braquée par un élève équipé d'une arme factice à Créteil puis le signalement de faits identiques au Havre, plusieurs ministres se sont saisis du dossier et ont annoncé vendredi un arsenal de mesures sécuritaires. Parmi les options présentes sur la table, faire entrer les forces de l'ordre au sein des établissements scolaires lors de «  moments de tension  ».
Les ministres de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, de l'Intérieur, Christophe Castaner, et de la Justice, Nicole Belloubet, ont réuni vendredi matin un «  comité stratégique  » afin de mettre en œuvre un plan d'action, demandé par Emmanuel Macron. Le chef de l'État avait exigé des «  mesures  » après la publication d'une vidéo, au cours du week-end dernier, d'un élève menaçant son enseignante avec un pistolet factice dans un lycée de Créteil (Val-de-Marne), un incident qui a suscité l'indignation tout au long de la semaine.
L'opposition a accusé le ministre de l'Éducation de «  laxisme  » tandis que sous le hashtag ironique #PasdeVague, des milliers d'enseignants ont témoigné sur Twitter de cas de violences dans leurs établissements ayant été étouffés, selon eux, par leur hiérarchie.
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À l'issue de la réunion vendredi, Christophe Castaner a déclaré devant la presse qu'il «  n'exclu(ai)t pas la présence physique des forces de l'ordre  » dans les établissements. Cette présence pourrait être décidée «  à des moments de tension particulière dans la journée  » et «  évidemment avec l'accord du chef d'établissement  », a précisé Christophe Castaner, prônant «  une approche quartier par quartier  ». Il faut que «  l'école soit un endroit sanctuarisé, protégé, que nos enseignants soient protégés et que nos élèves soient aussi protégés de ces violences inacceptables  », a-t-il insisté.
Parmi les autres mesures, qui seront présentées et détaillées en conseil des ministres mardi, Christophe Castaner a dit souhaiter la présence de «  permanences de policiers ou de gendarmes dans les établissements  », afin de créer des lieux d'échanges «  dans les quartiers les plus difficiles  ».

«  Pas une maison de redressement  »

Le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, a de son côté évoqué «  la question du signalement systématique des faits  », «  des sanctions proportionnées éducatives  » et le «  renforcement des équipes mobiles de sécurité qui permettent de remettre de l'ordre dans un établissement  ». Ces membres du personnel de l'Éducation nationale, qui reçoivent une formation en matière de sécurité, sont chargés d'accompagner les établissements en cas de fortes tensions. Il a également annoncé, pour les élèves de 13 à 18 ans, «  la possibilité d'avoir des établissements spécialisés  », avec du personnel éducatif, mais aussi «  d'origine militaire ou de la police  ».
La garde des Sceaux Nicole Belloubet a quant à elle «  proposé de multiplier les travaux d'intérêt général dans les établissements scolaires, ce qui aura une forte valeur éducative  ». Elle a rappelé le projet de création de 20 nouveaux centres éducatifs fermés, et évoqué le développement de «  mesures d'accueil de jour  », pour éviter de laisser désœuvrés des mineurs délinquants.
«  Avec ces mesures, on répond aux situations de violence qui sont les plus marquantes, mais qui ne correspondent pas à celles que vivent au quotidien les professeurs  », a réagi Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, interrogé par l'Agence France-Presse. «  Les profs ont surtout besoin d'un arsenal pour améliorer le climat scolaire, et d'espaces de dialogue pour faire part de leurs difficultés chroniques  », a-t-il estimé.
 «  L'école n'est pas une maison de redressement, mais un lieu d'apprentissage  », a aussi réagi la FCPE. «  Ce n'est pas en plaçant un policier derrière chaque enseignant que l'on réglera un problème grandissant  », a estimé la fédération de parents d'élèves. «  Nous sommes assez dubitatifs sur un énième plan et des effets d'annonce  », a pour sa part indiqué à l'Agence France-Presse Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN (premier syndicat des chefs d'établissement). «  Ce qui est sûr, c'est qu'il faudra faire du sur-mesure en fonction des établissements, la grande majorité d'entre eux étant surtout confrontés à des problèmes de vie scolaire.  »
Les syndicats de la CFDT concernés – Interco (justice), SGEN et FEP (éducation nationale et formation enseignement privé), Alternative Police et SCSI (police) – ont eux appelé «  à ne surtout pas surréagir  », en soulignant au passage que «  la proposition gouvernementale d'une présence policière dans les enceintes scolaires  » était «  irréalisable à la lecture des effectifs en présence  ». Selon la dernière enquête de l'agence des statistiques du ministère de l'Éducation, les violences verbales sont les incidents les plus courants à l'école (plus de huit faits graves sur dix commis par des élèves envers le personnel).
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De plus tout semble caché par une omerta du peut être à une profession peut être enfermée sur elle-même avec une administration étatique qui verrouille les problèmes!

Je suis âgé mais le malaise ne date pas d'hier j'ai eu deux enfants garçon et fille ayant 10 ans de différence d’âge qui sont adultes (46 et 36 ans) en école primaire dans le public cela a été disons à peu près normal...

Mais au secondaire au collège, cela a dérapé, mauvaise condition d’enseignement et d'encadrement mon épouse et moi-même avons décidé de les mettre dans le privé et curieusement dès la rentrée dans ces établissements privés tout s'est aplani nos enfants par leur résultat scolaire en progrès et meilleure attitude qui se sont terminés par des examens réussi jusqu'au bac et maintenant une vie professionnelle et familiale normale !

Bien sur tout le monde ne peut assumer les frais de scolarité du privé et s'est regrettable, car cela fait un enseignement à deux vitesses ce qui est anormal !

Mais semble-t-il l’enseignement public immense machine étatique qui coûte une fortune à l'état donc à nous contribuable sans résultat probant est sclérosé par la politique des gouvernements qui se sont succèdes au détriment des enfants mais aussi des enseignants fonctionnaires qui devraient être apolitique en laissant à la porte de leurs établissements leurs idées et se contente d'enseigner en faisant le plus beau métier qu'est d'apprendre à des enfants et c’est valable pour les chefs d'établissement !

Quand nous allions à l'école mon épouse et moi-même les enseignants savaient se faire respecter et nous les élèves on ne se seraient pas permis le quart de ce que font certains et on se serait fait remonter les bretelles vertement par nos pères en cas de dérapage maintenant même certains parents ne respecte pas les enseignants car pas assez de sanctions efficaces !

Mais notre société va à vau l'eau !

Jdeclef 27/10/2018 14h34LP

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