samedi 20 octobre 2018

On ne s'étonne plus avec notre justice et les erreurs diverses de procédures qui font le bonheur des avocats !


Condamné à 6 ans de prison, il est remis en liberté après une erreur des juges

INFO LE POINT. Incarcéré pour trafic de drogue, un homme vient de recouvrer la liberté. Les magistrats ne l'ont pas rejugé dans les délais impartis...


C'est une erreur manifeste qui interroge. Un homme, condamné en première instance au mois de juillet dernier à 6 ans de prison ferme assortis d'une période de sûreté des deux tiers, a finalement été remis en liberté sine die le 7 octobre dernier. Le détenu a ainsi pu recouvrer la liberté de manière inespérée après un « oubli  » des juges de la cour d'appel de Paris.
Ces derniers devaient statuer sur son sort dans un délai de quatre mois après l'appel déposé par son avocat, Me Yves Levano, le jour de la condamnation en première instance de son client, intervenue le 7 juillet dernier devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne). Finalement rejugé le 3 octobre, Lamin M., né en Gambie, a vu les juges de la cour d'appel mettre leur décision en délibéré à la date du 7 novembre prochain. Soit au-delà du délai de quatre mois impartis...

Une justice en sous-effectif

Lamin M., déjà connu des services de police et de la justice pour trafic de stupéfiants, avait été contrôlé le 17 novembre 2017 à Créteil. Il avait été trouvé en possession de 100 grammes de résine de cannabis et de 6 000 euros en argent liquide. À l'époque, il avait été incarcéré avant d'être jugé huit mois plus tard. Outre sa condamnation à six ans de prison, le trafiquant s'était vu interdire de paraître dans le département du Val-de-Marne.
La question qui se pose désormais est de savoir s'il sera présent le 7 novembre prochain devant la cour d'appel de Paris afin de prendre connaissance de la décision du tribunal à son encontre. « Ce vice de procédure ne remet pas en cause la volonté de mon client de se rendre au délibéré, assure son avocat, Me Yves Levano. Sa remise en liberté est la conséquence d'une justice qui travaille en sous-effectif avec une informatique défaillante. »
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Dont certains en ont fait leur spécialité de déceler les vices de procédures !

Et des justiciables pourtant coupables et condamnés qui en profitent !

Il n'y a pas d'excuse pour cela, si ce n'est un mauvais travail de l'institution judiciaire laxiste !

Le manque d'effectif n'explique pas tout,ce sont surtout des procédures judiciaires filandreuses et compliquées qu'il faut revoir déjà en formant des fonctionnaires plus pointus que ceux en place !

Jdeclef 20/10/2018 13h20

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