jeudi 4 octobre 2018

Oui, on peut dire « chienlit » comme disait de GAULLE !

Démission de Collomb : « péripétie » ou « chienlit » ?

REVUE DE PRESSE. Les éditorialistes reviennent sur la crise politique qui touche le gouvernement et décrivent Emmanuel Macron comme un « boxer sonné ».


E.MACRON a beau se vouloir rassurant, c'est bien une crise politique qui touche le sommet de l'État. Qualifié de « péripétie » par le président, le départ de Gérard Collomb a « fragilisé », « ébranlé », « sonné » le chef de l'État, selon la presse. Le Parisien, dans un éditorial signé Nicolas Charbonneau, évoque « un président dans les cordes, comme un boxeur sonné qui aurait encaissé par surprise des coups venus de son propre camp ».
Même métaphore pour Le Monde, pour qui le chef de l'État vient de subir « le coup le plus rude depuis le début du quinquennat ». Le quotidien du soir parle d'un « Macron ébranlé ». « Gérard Collomb était l'un des - rares - piliers du gouvernement. En claquant la porte, il adresse un message sans ambiguïté : après seize mois d'expérience, l'avenir de Lyon lui paraît plus décisif que celui de la France. Bref, il n'y croit plus », écrit Le Monde.
« En quelques jours, le nouveau monde, chanté par Emmanuel Macron, a pris un sérieux coup de vieux. La démission, dans une mise en scène digne d'un vaudeville, de Gérard Collomb, après celle de Nicolas Hulot fin août, rappelle le temps jadis », ironise Yves Thréard dans Le Figaro. Dans Le Républicain lorrain, Bernard Maillard rappelle « l'accumulation des dysfonctionnements depuis l'été qui plonge l'État dans la chienlit et érige le président en colosse aux pieds d'argile ».

Reprendre la main

« Bien sûr, on finira par trouver un successeur présentable au ministre de l'Intérieur démissionnaire, mais les institutions prennent de la gîte et vacillent, le doute prospère, l'épouvantail gaullien de la chienlit est agité », constate Denis Daumin de La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Qualifier, comme l'a fait Emmanuel Macron mercredi au Mondial de l'automobile, « la démission d'un fidèle comme le maire de Lyon de péripétie ne suffira pas à calmer le jeu. Ni à faire oublier la petite musique qui interroge la capacité à tenir les rênes du chef de l'État », estime Yolande Baldeweck de L'Alsace. Le chef de l'État doit désormais « urgemment entreprendre » un « travail de reconstruction », avertit Nicolas Beytout dans L'Opinion.
Lui « qui déteste subir ne semble plus pouvoir faire l'économie du grand remaniement de printemps qu'Édouard Philippe réclame en coulisse. C'est l'unique façon de reprendre la main », selon Philippe Marcacci, de L'Est républicain. « Fragilisé par les sondages, par les effets collatéraux de l'affaire Benalla, par l'atonie économique et par les départs précipités du gouvernement, le président de la République doit réinstaller son autorité (et celle de l'État) en fixant un cap clair », résume François Ernenwein dans La Croix.
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Car le président et son 1er ministre n'ont plus la main sur leur gouvernement parce qu'ils n'ont pas de réserve pour les remplacer dans la REM parti constitué de nouveaux politiciens débutants pas encore bien formés à cette politique sclérosée de cette V EME RÉPUBLIQUE vieillissante devenue obsolète !

Et donc le président E.MACRON est bien seul car voulant jouer « au monarque absolu ou jupitérien » comme il s'appelle, car nous sommes en démocratie et pas en démocrature comme dans d'autres grands pays connus, les français n’en veulent pas!

Les français sont les créateurs de la révolution et ne veulent eux pas perdre la main le président devrait se mettre à leur niveau avant qu'il ne soit trop tard et basculions dans l'anarchie, car dans leur histoire ils se sont débarrassés de la monarchie violemment, il ne faut pas qu'il l'oublie !

« A force de tirer trop sur la ficelle, elle peut casser » !

Jdeclef 04/10/2018 09h28 LP

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