jeudi 4 octobre 2018

En tout cas avec cette valse de ministre qui démissionnent le président va devoir prendre ses responsabilités et si possibles avec efficacité !


Emmanuel Macron sait-il trancher ?

Affaire Benalla, prélèvement à la source, psychodrame Collomb... Une question se pose désormais : Jupiter est-il capable de prendre des décisions radicales ?


Ce jeudi 4 octobre, la Ve République fête ses soixante ans. Certains en profitent pour ironiser sur le fait qu'elle pourra bientôt faire valoir ses droits à la retraite. Mais les plus raisonnables se rendent à l'évidence : ces institutions, certes imparfaites, résistent à toutes les outrances, tous les faux pas des présidents qui se succèdent. Le bling-bling de Nicolas Sarkozy a irrité sans laisser de traces durables. L'indécision de Hollande s'est retranchée derrière la cuirasse institutionnelle.
Mais, avec Emmanuel Macron, c'est autre chose. N'a-t-il pas annoncé la couleur dès le début de son quinquennat  ? Verticalité et autorité, tel était son programme de gouvernement. Moins d'un an et demi après son arrivée au pouvoir, il ne reste pas grand-chose de ces bonnes résolutions. La verticalité et l'autorité ne sont que des concepts, qui devraient prendre réalité dans l'action. Or la main du président a tremblé à au moins trois reprises, fort différentes, quand elle aurait dû agir avec fermeté et, surtout, avec diligence.

Décision incomprise

Quand survient l'affaire Benalla, en pleine torpeur estivale, il est possible – pas raisonnable, mais possible – de croire qu'elle va s'éteindre d'elle-même. Qu'il s'agit, selon les « éléments de langage » abondamment répétés dans les médias, d'une tempête dans un verre d'eau. Mais c'est faux. La seule solution pour éviter un désastre politique au long cours consistait pour l'Élysée à licencier l'homme de confiance du président, justement parce qu'il avait abusé de cette confiance.
Puis, après l'accalmie relative de l'été, c'est le prélèvement à la source qui est sur la sellette. Non pas tant que les contribuables y soient opposés… Simplement, la main du président tremble, au point de demander des assurances supplémentaires au ministre en charge, Gérald Darmanin, et aux services de Bercy qui font tourner les modèles. Finalement, il décide d'y aller, mais ses atermoiements, au vu et au su de tous, sont mal vécus jusque dans les rangs LREM.

Manque d'anticipation

Un mois passe et Gérard Collomb fait défection. Là encore, il eût été si simple de demander sa démission après l'interview qu'il a accordée à L 'Express pour annoncer son retour à Lyon par la grande porte. Mais Emmanuel Macron a temporisé, pour des raisons qui n'appartiennent qu'à lui. Moyennant quoi il se retrouve dans la tourmente d'une crise politique que ses lieutenants nient avec un tel aplomb que leur prestation tient lieu de confirmation.
Enfin, dans le cas de Nicolas Hulot comme dans celui de Gérard Collomb, le remplacement ne va pas de soi. Il n'y a pas de candidat évident, comme si personne ne voulait du poste, en tout cas pas dans les conditions de tutelle que continue de vouloir imposer l'Élysée. Il n'était pourtant pas difficile d'anticiper.
« Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte », assurait Émile de Girardin, contemporain de Victor Hugo. Emmanuel Macron devrait relire ses classiques.
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C'est à dire faire le ménage dans le gouvernement par un remaniement complet et non du replâtrage pour boucher les trous de ses mauvais choix !

Depuis quelque mois il enchaîne les erreurs, il doit les corriger rapidement !

Ces 16 mois doivent lui faire comprendre que gouverner n'est pas un fleuve tranquille et est sujet aux débordements intempestifs !

Et que même les monarques de l'ancien régime on subit la même chose et pour certains cela a fini mal, car il est au service des français qui l'ont élu et ce n'est pas à eux d’être à son service !

Car il croyait enfoncer une porte ouverte (comme d’autres avant lui) dans le style « de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf » (fable de LA FONTAINE bien connue !)

Peut-être ce que G.COLLOMB a voulu lui susurrer en lui demandant plus d’humilité !

Jdeclef 04/10/2018 10h04LP

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