Covid : au Royaume-Uni,
quatrième dose et laisser-faire !?
CHRONIQUE. Notre
correspondant a reçu une nouvelle dose contre le Covid, dans un pays qui
compte sur la vaccination pour éviter de nouvelles restrictions.
C’est
par un SMS que le cabinet médical m’a invité à recevoir une quatrième
dose. La proposition m’a pris au dépourvu, puisque j'avais reçu mon
dernier rappel début septembre, mais le rendez-vous a été pris ce
lundi 3 janvier dans la matinée à l’hôpital Saint-Charles, qui jouxte
Portobello Road, à Notting Hill (ouest de Londres).
C’est un jour férié, le premier bank holiday de
l’année, et l’affluence est, de loin, supérieure à la normale. Personnes âgées
(à 70 ans, groupe auquel j’appartiens) pour une quatrième dose,
jeunes travailleurs pour la troisième, adolescents et enfants pour
les deux premières. À l’instar de mes trois vaccinations précédentes, j’ai
droit au Pfizer, comme pour la plupart des vaccinations anti-Covid de rappel.
Vaccination et laxisme
D’un côté, une véritable course a été lancée pour vacciner le plus
grand nombre de personnes afin de prendre de vitesse le variant Omicron et
d'empêcher la saturation des hôpitaux. De l’autre, le gouvernement refuse
d’étendre les restrictions afin de ne pas perturber davantage une vie
économique déjà fortement pénalisée par le manque de main-d’œuvre. Telle
est la gageure qu’entend réaliser le Premier ministre Boris
Johnson pour sortir son pays de l’ornière.
Reste que le voyageur débarqué de l’Eurostar doit éprouver une
sorte de vertige. Si le masque est obligatoire dans les transports en commun,
nombreux sont les passagers qui refusent de le porter. Les restaurants, cafés
et pubs n’exigent pas de pass sanitaire. Et rares sont les clients
qui portent le masque pour se rendre aux toilettes ou quitter
l’établissement. Dans les grands magasins et les musées, le port du masque
est de rigueur, mais, après l’entrée, les contrôles sont peu nombreux.
Un test de dépistage négatif était, par exemple, exigé pour
assister à la représentation du cirque La Clique sous une tente plantée
sur Leicester Square. Toutefois, personne ne m’a contrôlé. Dans la
salle sous chapiteau, très exiguë, une bonne moitié des spectateurs ne
portaient pas de masque. À Londres, au St Mary's Hospital, une
connaissance, qui avait été admise en étant négative pour une
infection liée à son diabète, est morte du Covid-19. Les non-masqués
déambulaient sans le moindre contrôle dans les chambres communes.
En outre, les tests de dépistage distribués gratuitement par le
service national de santé sont quasi introuvables. La demande explose en
raison de l’augmentation importante du nombre de cas contacts les deux
dernières semaines de décembre. Quant à l’offre, essentiellement importée
de Chine, elle souffre des goulets d’étranglement des ports britanniques et des
problèmes de distribution.
Comment le Brexit est en train de rattraper Boris Johnson
Malgré les aléas, il est hors de question pour le gouvernement de
resserrer la vis en suivant l’exemple des exécutifs écossais, gallois ou
nord-irlandais. La marge de manœuvre de Boris Johnson est limitée par le
refus de son aile droite, au sein du gouvernement, comme du groupe
parlementaire, d’accepter de nouvelles restrictions. Résumant le sentiment
général des élus torys, le député Bob Johnson a estimé qu’il fallait vivre avec
le virus, « comme c’est le cas avec le rhume ou la grippe. On ne peut
pas constamment changer notre existence à cause d’une poignée de
non-vaccinés ».
Un an après, les conséquences du Brexit sur le secteur
automobile
Par ailleurs, sensible à la vulgate libertaire, le Premier
ministre estime que les Britanniques sont parfaitement capables de se protéger
individuellement en prenant les mesures sanitaires adéquates.
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Sans
oublier notre 1er ministre et ses conférences de presse périodiques de
bavardages soulants dénués de résultats probant !
Et comme
tout ce beau monde est complètement dépassé ce qui n’a pas vraiment changé
depuis le début et parce que l’on imite souvent, ce que font les autres notre voisin
anglais dont on moque leur 1er ministre, voire aussi les USA ave leur
président Joe BIDEN !
Avec une
petite dose d’Israël pays test si l’on veut !?
On n’est
plus à cela près imiter la grande Bretagne avec une population similaire avec
une fameuse 4 eme dose (ou rappel miracle ?)
Et
laisser aller c’est une valse de virus en tout genre !
Ce qui
prouve s’il le fallait la faiblesse générale de notre gouvernance de bien-pensant
donneurs de leçons qui courent « après leur queue comme des chiens perdus »
et ce n’est pas la première fois depuis mars 2019 !
Avec en
plus nos députés de tous bord qui se crêpent le chignon à l’assemblée à cause de
ce fameux pass vaccinal (aussi miraculeux…)
Désespérant
ces politiciens élus de tous bords sans amour propre qui se fichent totalement
de la santé des Français par leur manque d’amour propre se battant pour un
pouvoir suprême qu’on leur donne mais qu’ils utilisent si mal !
Les Français
en fait sont trop gâtés et peut être pas assez malades, car ils votent toujours
aussi mal et ont perdu leur bon sens !?
Jdeclef
04/01/2022 13h56
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