samedi 22 janvier 2022

Il croyait avoir la fève de la galette des rois ce pauvre ex 1er ministre falot ?! Mais ces politiciens de tous bords sont des petits esprits sans intérêt, il faudrait que les français le comprennent ?!

 

Édouard Philippe, l’heure du doute il a mis du temps à comprendre....

RÉCIT. Toujours en tête des sondages de popularité, l’ex-Premier ministre structure son parti Horizons, mais Emmanuel Macron lui met des bâtons dans les roues.

Édouard Philippe veut « se promener » pendant la présidentielle. Sa tournée débute sur un air de Johnny Hallyday. Au Bistroquet de Niort (Deux-Sèvres), tôt samedi matin, l'ancien Premier ministre reconverti en chef de parti avale un expresso en vitesse, flanqué du maire Jérôme Baloge, local de l'étape, de Christophe Béchu, maire d'Angers et désormais son bras droit, et de Xavier Bonnefont, maire d'Angoulême. Le Havrais écoute-t-il les paroles ? « Ce désir fou de vivre une autre vie… »

Dans quelques minutes, il va installer dans la capitale deux-sévrienne le tout premier comité local d'Horizons, sa boutique lancée dans son fief le 9 octobre. Puis celui de La-Roche-sur-Yon (Vendée) et de Guérande (Loire-Atlantique). En tout, 124 sortent de terre simultanément, avant une autre salve à peu près équivalente à la fin du mois. L'opération intervient alors que les embûches s'accumulent sur la petite entreprise d'Édouard Philippe.

Fusion empêchée

À la manœuvre, Emmanuel Macron fait tout pour empêcher son ancien chef de gouvernement de prospérer. Dernière chausse-trape en date : le mariage avorté entre Horizons et le parti de centre droit Agir, piloté par le ministre Franck Riester. La fusion des deux formations, qui ne devait être qu'une formalité et qui aurait permis à Édouard Philippe d'accéder à des financements, a capoté après que le président a fait savoir qu'il y était opposé.

« Il a la tête ailleurs » : Macron prépare sa guerre éclair

En représailles, Horizons a « suspendu » momentanément sa participation à Ensemble citoyens, bannière censée regrouper toutes les composantes de la majorité en soutien au chef de l'État. Et l'ancien Premier ministre a dit dans L'Opinion qu'il ne voulait pas qu'on « l'emmerde »… « Tu vois, ça, c'est le donjon. Et on a même des cachots », se targue le maire de Niort pointant l'édifice emblématique de sa ville. « Ah, ça… Ça peut servir ! » rétorque tout de go Édouard Philippe. Suivez son regard.

Officiellement, le maire normand « se fout de la mécanique des partis ». L'élu répète qu'il cherche seulement à « enraciner » le sien et à « élever le débat ». Des tracts sont en préparation pour inciter à adhérer, et l'assemblée des maires, l'organe délibératif d'Horizons, sera installée d'ici à la fin du mois. « Ma loyauté est totale, ma détermination est totale. Peut-être que ça en angoisse certains. Mais ce n'est pas mon problème », assène-t-il.

Rodage

Devant la soixantaine de curieux venus l'écouter dans l'ancienne chamoiserie réhabilitée par la municipalité, l'homme politique le plus populaire de France teste sa formule, rode ses marqueurs. L'importance du temps long, le rapport à la technologie et ses conséquences sur le travail, la stratégie de la France à l'international, élever le niveau de l'éducation… « Rien ne peut être fait sans une vision claire, lointaine. Nous voulons réfléchir, imaginer les politiques publiques à la hauteur des enjeux », expose Édouard Philippe, dans la lignée de son discours fondateur du Havre.

Dans l'assistance, une femme élégante consulte sur son téléphone un article sur l'échec de la fusion avec la « maison commune » de la majorité. Elle cherche à comprendre. Comme bon nombre de personnes qui se sont déplacées, elle n'a pas encore adhéré à Horizons. « Je suis perdue, chuchote-t-elle, perles de culture aux oreilles. Est-ce que cette démarche sert le futur candidat Macron ou est-ce, au contraire, pour le challenger  ? »

Zemmour, Philippe, 2022… Enquête sur le candidat Macron

L'ancien numéro deux aspire à devenir numéro un : un grand classique. Ce qui implique d'avoir un pied dedans, un pied dehors. Et d'attendre son tour, puisqu'il a exclu toute candidature à l'élection présidentielle de 2022. Une ambition assumée qui le contraint à répéter systématiquement son soutien au chef de l'État, puisqu'il ne va pas de soi. Édouard Philippe poussera des propositions au nom de son parti Horizons.

Il a commencé à jouer sa partition, plaidant pour une réforme des retraites avec un report de l'âge légal de départ, la vaccination obligatoire ou appelant à une réflexion sur l'intelligence artificielle. Une revue sort en mars, distribuée gratuitement aux adhérents, qui portera notamment sur l'éducation, avec des contributions de personnalités. « Je ne souhaite pas commenter l'actualité, mais faire part de mes convictions, de propositions. La réflexion ne s'arrête pas à 2022. Il y a des choses auxquelles je crois, que j'ai envie de défendre », confie le maire du Havre, qui dit ne pas savoir quelle sera sa place dans la campagne. À voir...

Le cas Pécresse

En réalité, ses plans sont aussi perturbés par la présence de Valérie Pécresse dans la course. La désignation de la candidate Les Républicains, dont les positions sont proches de celles d'Édouard Philippe et ancien soutien d'Alain Juppé, comme lui, a stoppé nombre d'élus qui étaient prêts à se rapprocher de la majorité via Horizons. On cite la présidente de la région des Pays de la Loire, Christelle Morançais, le maire de Palaiseau, Grégoire de Lasteyrie, ou bien celle du 5e arrondissement de Paris, Florence Berthout. La grande majorité des maires qui déjeunaient régulièrement à la table d'Édouard Philippe à Matignon ont d'ailleurs fait le choix de rester à LR.

« Le fait qu'il y ait Pécresse n'aide pas au développement du parti, d'autant moins en Île-de-France », concède un maire Horizons. Sur dix-sept conseillers régionaux dits « progressistes », seuls deux, Delphine Bürkli et Frédéric Valletoux, ont effectivement rejoint le parti. Or, Édouard Philippe se voyait jouer les apporteurs d'affaires, le rabatteur à droite pour le compte du chef de l'État, ce qu'il aurait pu monnayer ensuite. Mais, en référence à l'une de ses expressions favorites, la poutre, pour le moment, ne travaille plus. Pis, autour d'Emmanuel Macron, d'autres figures, telles que le parlementaire et conseiller Thierry Solère ou le ministre Sébastien Lecornu, s'imposent comme les agents traitants de la droite, à même de décrocher des ralliements, des soutiens. Il y a aussi Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, qui cultivent leur réseau.

À moins que ce ne soit Nicolas Sarkozy qui, à la fin, opère l'élargissement… Quand il reçoit des proches d'Édouard Philippe dans son bureau, l'ancien chef de l'État ne s'en cache pas : « N'allez pas avec Philippe ! Tout passera par moi », dit-il en substance. Dans le fond, Emmanuel Macron compte surtout sur lui et sur lui seul pour rameuter des élus LR. « L'enjeu du moment, c'est de savoir qui apportera la droite à Macron s'il est réélu, confirme un parlementaire de la majorité. Car, ensuite, cela déterminera qui sera le leader du flanc droit, qui aura le groupe parlementaire. »

Campagne Pécresse : quand Sarkozy se fait désirer

Édouard Philippe doit donc prouver qu'il est incontournable dans le dispositif, quand le locataire de l'Élysée montre qu'il n'a pas besoin de lui. Et que ses soutiens ne se privent pas pour le signaler. « Est-ce qu'Édouard Philippe est encore un atout ? Pas sûr, griffe un intime du président. S'il ne s'engage pas de lui-même dans la campagne, je ne militerai pas pour une étroite collaboration. Car il est en mode service minimum. Le deal de départ, c'était qu'il aille gratter du côté de LR. Or, en fait, il débauche du côté de La République en marche. C'est un peu fort de café. »

La présidentielle va se jouer en grande partie au centre droit : nous avons donc le sentiment d’être particulièrement utiles.

Édouard Philippe a en effet nommé dans son organigramme trois députés Marcheurs qui l'ont rallié – Thomas Mesnier, Cendra Motin et Naïma Moutchou –, ce qui a fortement déplu à l'entourage présidentiel. « Sa plus-value doit être d'élargir à droite, pas de recruter en interne », grimace une députée macroniste. À ce stade, le parti revendique quarante parlementaires, mais ne communique aucun chiffre sur le nombre d'adhérents. Sur les 22 députés Agir, quatre ont rejoint Horizons. Les autres sont surveillés de près par les émissaires du chef de l'État.

Les pro-Philippe font le pari que, cette fois, Macron ne pourra pas surfer sur une vague aussi forte qu'en 2017 aux législatives. Ils recrutent donc un maximum de candidats à même d'être investis et de remporter des circonscriptions. « L'action d'Édouard Philippe est valorisée par un électorat proeuropéen, réformateur, qui sera la clé pour le président au premier tour et au second tour », considère l'eurodéputé Gilles Boyer, chef de pôle Horizons. « Nous sommes à l'orée d'une présidentielle qui va se jouer en grande partie au centre droit : nous avons donc le sentiment d'être particulièrement utiles, soutient Christophe Béchu, secrétaire général du parti. Notre ambition est de peser autant que possible dans la future majorité. Nous ne comprenons pas pourquoi il existe une crainte qu'on se renforce. »

Mouiller la chemise

C'est pourtant limpide. S'il est réélu, Emmanuel Macron n'a aucune envie de devoir composer avec un pôle de centre droit en position de force. « Il n'y a rien de pire, dans un second quinquennat, que d'avoir un groupe fort avec un leader fort qui veut tout négocier », décrypte un conseiller du pouvoir. François Bayrou, président du MoDem, l'allié historique de LREM, n'a lui non plus aucun intérêt à perdre en influence au bénéfice d'Édouard Philippe, qu'il déteste courtoisement par ailleurs.

Édouard Philippe, la revanche de « Mr Nobody »

Au lieu de gonfler les muscles, Édouard Philippe serait donc bien inspiré de mouiller la chemise pour le président. Or, ses soutiens sont loin d'appartenir au fan-club d'Emmanuel Macron. « Le président fera de toute façon campagne tout seul. Et je compte bien pouvoir partir en week-end en février et mars ! » ironise un élu Horizons. L'ancien Premier ministre a-t-il seulement digéré son départ de Matignon, en juillet 2020, au moment où l'opinion lui rendait grâce d'avoir bien géré la crise ? Aurait-il dû patienter, avant de lancer sa propre chapelle ? « Aujourd'hui, il n'est pas audible, il est dans un angle mort, tranche un ministre. Je ne vois pas l'intérêt pour lui de se revendiquer en marge de la majorité. Il dépend de la réélection de Macron, et il a construit sa popularité sur la loyauté. S'il donne l'impression qu'il n'est pas en soutien, ce sera négatif pour lui. »

Faiblesses

Le président a bien identifié les faiblesses d'Édouard Philippe. Lancer en grande pompe un parti pour, trois mois plus tard, se retrouver bloqué par Franck Riester, qui empêche la fusion avec Agir, et le prive par là même de moyens financiers, finasser devant la maison commune pour finalement la rallier, vouloir capter la lumière en pleine campagne présidentielle bien qu'il ne soit pas candidat… Autant d'ambiguïtés et de difficultés qui risquent de l'affaiblir, alors que sa popularité reste son principal capital politique. « Édouard Philippe est dans une démarche iconique. Je n'ai jamais cru qu'il serait président, dézingue un collaborateur d'Emmanuel Macron. Il a un côté garagiste, il est trop dans le paramétrique. »

En novembre, devant les dirigeants de la majorité, Édouard Philippe rechignait à prendre part à la structuration de la majorité dans la fameuse « maison commune », rebaptisée « Ensemble citoyens ». Au cours de l'une de ces innombrables réunions à l'hôtel de Lassay, et alors que l'ancien Premier ministre ne disait pas un mot, le patron des députés Marcheurs, Christophe Castaner, a eu des mots très clairs, en guise d'avertissement. « Tu sais, Michel Rocard n'était pas à Épinay au moment du congrès fondateur du Parti socialiste. Il l'a rejoint trois ans plus tard. Et ce sont ces trois années qui l'ont empêché d'être président. »

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Dans la lignée de ses prédécesseurs collaborateurs serviles de ses monarques gonflés d'orgueil !?

Car c'est le président qui gouverne et les jettent sans se retourner surtout quand cela va mal dans la gestion du quinquennat de cette Veme république monarchique obsolète et usée !

Qui servent entre autres de bouc émissaire pour masquer les erreurs du monarque sans couronne et permettre en passant de changer les ministres du gouvernement pour faire croire au changement qui n’en est pas un car la politique menée par le président à égo démesuré beau parleur est toujours la même une fumisterie habituelle pour faire croire à des améliorations ou rectifications d’erreurs commises par lui et son gouvernent qui est censé apporter des solutions pour faire croire aux 40 millions de gogos français et ceux qui votent si mal depuis 40 ans qu’il travaille pour leur bien !?

Car diviser pour mieux régner est une méthode efficace depuis des lustres qui a fait ses preuves et avec les Français lambda gogo qui avale tout ça marche très bien !

Alors ces mêmes Français râlent partisan du chacun pour soi, mais c’est tout car totalement improductifs avec cette classe politique hyper médiocre et si divisée depuis 40 ans par des politiciens qui ne pensent qu’à eux !

Le président sortant en joue, car la division de tous ces politiciens de tous bords et des Français lui ouvre la porte de sa réélection, il n’a qu’à pousser un peu pour que cela marche !

Mais faire comprendre cela aux français lambda c’est mission impossible !

Jdeclef 22/01/2022 14h41


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire