vendredi 28 janvier 2022

Oui et alors les Français sont les plus stupides électeurs que l'on puisse trouver depuis 40 ans ! (hélas ils sont bornés et ne comprennent rien à la politique et leurs élus de tous bords !

 

Nucléaire : « Emmanuel Macron a poursuivi la même politique que François Hollande »

ENTRETIEN. Dans un livre réquisitoire, Bernard Accoyer accuse les gouvernements successifs d’avoir sabordé la filière électronucléaire française. Et de continuer

Les prix de l'électricité flambent, mais une dizaine de réacteurs nucléaires sont mis à l'arrêt pour maintenance, et le vent ne souffle pas, rendant les éoliennes inutiles. Pour éviter des black-out, la France est contrainte d'importer massivement de l'électricité et de booster ses centrales à charbon. Le gouvernement, au pied du mur, fait aujourd'hui mine de découvrir un fiasco dont nos autorités ont pourtant écrit le scénario… Dans un livre-enquête fouillé, Une affaire d'État (Hugo Doc, 16,95 €), Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale et cofondateur de l'association Patrimoine nucléaire et climat, dévoile les dessous ahurissants de cette patiente tentative de «  sabordage  » d'une filière d'excellence. Pour la première fois, il dévoile l'entrisme d'antinucléaires aux plus hauts sommets de l'État – certains négociant actuellement pour la France à Bruxelles. Entretien choc.

Le Point : Votre enquête minutieuse vous conduit à porter une accusation lourde : le recul du nucléaire français et la transition énergétique que nous ont vendus plusieurs gouvernements successifs relèvent, selon vous, du « scandale d'État. »

Bernard Accoyer : Il y a une quinzaine d'années, le système électrique français était mondialement célébré, à la fois pour le faible prix de son électricité et pour la fiabilité de sa production. Nous avions cette réputation de maîtriser admirablement la filière nucléaire dans toutes ses étapes, de l'extraction jusqu'au retraitement des combustibles. Puis cette image s'est dégradée. Le prix de l'électricité payé par le consommateur a été multiplié par deux en dix ans, et pour la deuxième année consécutive, le gestionnaire de réseaux RTE a informé les Français qu'il faudrait s'attendre à connaître, en cas de grand froid, soit des effacements pour les entreprises, soit des coupures tournantes pour les consommateurs. Au cours de mon enquête, j'ai constaté que beaucoup de ceux qui ont fait changer la politique énergétique française savaient parfaitement ce qu'ils faisaient. Certains l'ont fait par idéologie, d'autres par intérêt ou carriérisme, et cela pose effectivement des questions qui peuvent relever d'une affaire d'État.

« La rente nucléaire est dilapidée au profit des consommateurs »

La situation que nous connaissons aujourd'hui était-elle réellement évitable ?

Oui ! Les ingénieurs, les directeurs successifs de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont inlassablement répété qu'en dépit du fort développement de l'éolien et du solaire, il était essentiel de garder une marge de sécurité, et un parc pilotable installé suffisamment important pour pouvoir supporter les pointes de consommation en l'absence de vent ou faire face à un aléa sur le parc pilotable, puisque nous ne savons toujours pas stocker massivement l'énergie. André-Claude Lacoste, ancien président de l'ASN, sonnait déjà l'alerte en 2007 ! Mais les gouvernements, et en particulier celui d'Emmanuel Macron, ont ignoré ces alertes et ont fermé plus de 10 gigawatts de capacités de production pilotable : la centrale de Fessenheim, mais aussi plusieurs centrales à charbon, qui ne tournaient qu'en cas de besoin (très rarement) et n'aggravaient donc pas notre bilan carbone. Même avec ces centrales d'appoint, notre électricité restait de très loin la plus décarbonée d'Europe. C'est parce que nous n'avons plus ces capacités que la France est contrainte, aujourd'hui, d'importer de l'électricité carbonée à prix d'or depuis l'Allemagne.

Depuis quinze ans, nous avons désinvesti dans le nucléaire pour investir dans les énergies renouvelables, nous calquant sur la politique de l'Allemagne, alors que la situation énergétique française n'a strictement rien à voir avec celle de notre voisin. Les Allemands, pour des raisons politiques, ont décidé de sortir du nucléaire, et nous leur avons emboîté le pas en nous dirigeant sans le dire vers la même sortie. Certains membres du gouvernement l'ont d'ailleurs assumé, en particulier Nicolas Hulot : la diminution à 50 % de la part du nucléaire dans notre mix électrique ne devait être pour beaucoup qu'une étape vers la fermeture de toutes les centrales. Barbara Pompili elle-même, encore en poste aujourd'hui, a longtemps prétendu que le 100 % renouvelable en 2050 devait être un objectif, que c'était possible, quand tous les spécialistes lui prouvaient le contraire.

Finance verte : le nucléaire et le gaz, flingués par les experts de la Commission

Votre livre dissèque la manière dont l'idéologie antinucléaire a lentement « infiltré » plusieurs services de l'État, précipitant une sorte d'« aveuglement collectif ».

J'ai voulu remonter aux sources de cette dérive idéologique. Après le premier choc pétrolier a été mise en place une Agence pour les économies d'énergie, qui a naturellement attiré des militants décroissants et des personnalités qui nourrissaient un antinucléarisme de conviction. Cette agence a ensuite fusionné avec d'autres, devenant l'Agence française de maîtrise des énergies, sous l'impulsion de son directeur des programmes Bernard Laponche, un antinucléaire de conviction, elle s'est peu à peu étendue sur tout le territoire, avant de devenir l'Ademe. Le ministère de l'Environnement y recrutait conseillers et experts… qui ont peu à peu propagé au sein d'une partie de l'administration, surtout au ministère de l'Environnement, leur idéologie. Petit à petit, ces convictions ont conduit le ministère de l'Environnement, le plus souvent aux mains de ministres antinucléaires, à être porté par un mouvement naturel opposé au nucléaire. Bernard Laponche a eu lui-même des responsabilités ministérielles : directeur adjoint du cabinet de Dominique Voynet, avec la fermeture de Superphénix, il atteignait la cible privilégiée de l'écologie politique.

Pourquoi ?

Parce que la quatrième génération de réacteurs, dont Superphénix était le prototype abouti le plus puissant, utilise comme combustible les déchets des réacteurs des générations précédentes, rendant le nucléaire difficilement attaquable. C'est insupportable pour l'écologie politique, dont la priorité reste encore aujourd'hui la sortie du nucléaire, avant la lutte contre le réchauffement climatique.

Depuis 2012 ont été systématiquement nommées, à la tête des organismes chargés de conseiller scientifiquement dans le domaine énergétique, des personnalités politiques.

L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), pour vous, a activement participé de cette dérive.

L'Ademe a été très marquée par une série de directeurs ouvertement antinucléaires. La proximité de cette agence avec NégaWatt, une officine militante violemment antinucléaire et décroissante, est de notoriété publique. L'Ademe subventionne NégaWatt, comme le fait RTE (le Réseau de transport de l'électricité, NDLR) ! Or cet organisme prône la décroissance, et prétend que la consommation finale d'énergie diminuera de moitié dans les années qui viennent. Selon cette logique, puisque nous aurons moins besoin d'énergie, nous pourrons nous passer du nucléaire. Ces derniers mois, il est devenu impossible d'ignorer que de telles hypothèses, si elles étaient retenues durablement, aboutiraient à une grande catastrophe et à un gigantesque black-out.

Le gouvernement s'appuie pourtant sur des travaux de l'Ademe, eux-mêmes inspirés par NégaWatt, pour construire sa politique…

Depuis 2012 ont été systématiquement nommées, à la tête des organismes chargés de conseiller scientifiquement dans le domaine énergétique, des personnalités politiques. Cette dérive a commencé sous le gouvernement Jospin, elle s'est emballée après l'élection de François Hollande, qui avait conclu une alliance avec l'écologie politique. Le fondement de l'accord législatif passé entre le PS et les Verts en 2012 comprenait la réduction de la part du nucléaire à 50 % de notre mix électrique, et la fermeture de Fessenheim. Le gouvernement s'est soumis au diktat de l'écologie politique, sans aucune étude d'impact, et sans prendre en compte les intérêts des consommateurs, des industriels ni la sécurité d'approvisionnement du pays. Emmanuel Macron, en 2017, a repris intégralement le programme « politique énergétique » de François Hollande. Et ce que l'un avait commencé, l'autre l'a poursuivi.

Vous ne croyez pas au tournant « pro-nucléaire » d'Emmanuel Macron ?

Dans les faits, malgré une inflexion du discours en fin de mandat, on n'a vu aucun tournant, au contraire ! Emmanuel Macron s'est entouré des mêmes conseillers, et a poursuivi la même politique. Xavier Piechaczyk, qui fut le conseiller énergie de Jean-Marc Ayrault à Matignon, puis de François Hollande, et qui a coécrit pour Ségolène Royal la loi de 2015 puis la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) avec la fermeture de 14 réacteurs et la réduction du nucléaire à 50 % en 2025, a été placé à la tête du gestionnaire de réseaux RTE. Il succédait à François Brottes, un ancien député socialiste rapporteur de ladite loi. De même, un préfet, ancien directeur de cabinet au ministère de l'Environnement au moment du Grenelle, a été nommé à la tête de la CRE (la Commission de régulation de l'énergie). Aussi républicain soit-il, il n'a pas les capacités techniques et scientifiques d'un ingénieur qui connaît le réseauCes nominations politiques posent un grave problème : ceux qui ont engagé l'affaiblissement et amorcé la sortie du nucléaire ont écrit les rapports qui conseillent le gouvernement, l'inflexion timide et récente du discours du président de RTE n'effacera pas les conséquences de son action ! En retenant préférentiellement des scénarios de décroissance, et en ignorant les avertissements de l'Autorité de sûreté nucléaire, sur les marges de sécurité de nos capacités de production pilotable, ceux qui auraient dû préserver l'avenir ont une part de responsabilité dans la crise de l'électricité qui frappe la France plus sévèrement que les autres pays européens. Le changement de pied dans le discours d'Emmanuel Macron depuis décembre 2020 ne change en rien jusqu'à ce jour son bilan sur le plan énergétique. Cinq années d'errance qui ont, et auront, de lourdes conséquences.

Les concessions récentes d’Emmanuel Macron ressemblent plus à des contorsions politiques pour ménager son mandat et son avenir politique qu’à une réelle conversion aux réalités.

Vous dénoncez des rapports biaisés, qui ont entraîné de mauvaises décisions.

Oui, le parti pris ambiant a fait beaucoup de dégâts. Sous la responsabilité d'Emmanuel Macron, nous avons fermé de très importantes capacités pilotables, plus de 10 Gigawatts, et en particulier la centrale de Fessenheim, ce qui fut une faute ruineuse à la fois pour les finances publiques et pour le climat, puisque cette électricité manquante est désormais produite et importée d'Allemagne. C'est une électricité largement carbonée. C'est une faute grave. De même, Emmanuel Macron a, sans requérir l'avis du Parlement, arrêté les travaux de recherche et développement de la quatrième génération de réacteurs en mettant fin au projet Astrid. Il l'a d'ailleurs fait brutalement, sans concertation avec nos partenaires japonais, ce qui nourrit les doutes à l'international sur la fiabilité d'un partenariat français. Enfin, Emmanuel Macron a reporté, et reporte encore, de façon incompréhensible, le lancement des dossiers de concertation pour les trois paires d'EPR qu'EDF réclame à cor et à cri depuis bientôt un an. Ce temps perdu rend chaque jour plus probable la nécessité de construire avant la fin de la décennie des centrales à gaz, en contradiction avec nos engagements climatiques solennels.

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Le gouvernement s'est pourtant félicité, récemment, d'avoir obtenu de Bruxelles que le nucléaire soit reconnu comme une énergie « de transition », ce qui lui permettra de bénéficier de financement dans le cadre de la nouvelle taxonomie verte européenne…

La France s'est réveillée sur le sujet alors que les négociations étaient déjà très avancées, et nous avons traîné les conséquences de ce retard. Au final, nous avons abouti à un compromis qui inclut le nucléaire, ce qui est positif. Mais malgré son avantage pour lutter contre le réchauffement climatique, il lui est refusé le caractère « durable », pour le considérer avec le gaz comme une énergie « de transition ». En l'état, la taxonomie tolère le nucléaire, mais elle ouvre surtout la porte au gaz, une énergie carbonée 70 fois plus émettrice que le nucléaire. Le député européen LREM Pascal Canfin, en charge des négociations, fut longtemps un militant antinucléaire déterminé. Ses concessions récentes ressemblent plus à des contorsions politiques pour ménager son mandat et son avenir politique qu'à une réelle conversion aux réalités. Cet ex-Vert proche d'Emmanuel Macron, récompensé de son ralliement par un mandat de député européen et par la présidence de la commission de l'Environnement, a adressé le 18 janvier un courrier à la présidente de la Commission visant à faire capoter le laborieux compromis, ce qui montre clairement que sa stratégie personnelle est toujours d'exclure totalement le nucléaire de la taxonomie. Trahison ou en même temps ?

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Vous êtes également extrêmement sévère sur la façon dont s'est faite, à partir de 2005, la dérégulation du marché de l'énergie.

L'électricité n'est pas, à la différence de la téléphonie mobile, un bien que l'on peut soumettre à la concurrence, car produire de l'électricité exige des investissements extrêmement lourds, qui mettront des décennies à être amortis. Il était aberrant de soumettre l'électricité à des cours financiers erratiques et aux spéculations d'investisseurs privés ! L'électricité est un bien de première nécessité, il ne peut être un objet spéculatif rendant son prix imprévisible, voire exorbitant. La création de ce marché ouvert, avec en France ses 80 revendeurs d'électricité qui achètent sur le marché et revendent avec une marge sans investir le moindre euro dans l'appareil de production, en est la preuve. Quinze ans après, l'appareil de production électrique français reste avant tout constitué de nos centrales nucléaires et de nos barrages. Ces revendeurs ont comme unique contrainte de se procurer de l'électricité, qu'EDF est forcée de leur vendre à prix coûtant (via le dispositif de l'Arenh, NDLR), et même aujourd'hui à perte ! Aujourd'hui, en forçant EDF à augmenter le volume d'électricité qu'elle doit brader à ses concurrents, le gouvernement met en cause sa survie.

On se demande, à vous lire, à qui profite le crime ?

Le gouvernement Jospin a pris pour la première fois des mesures délirantes, fixant des tarifs stratosphériques de rachat de l'électricité d'origine solaire ou éolienne à des producteurs. Ensuite, le Grenelle de l'environnement a prolongé cette politique, créant d'incroyables rentes financières. Pourquoi la France s'est-elle soumise à l'idée que nous devions absolument parvenir à 20 % d'énergies renouvelables dans un délai aussi court ? L'accord négocié en 2008 au niveau européen, qui forçait le développement des énergies renouvelables subventionnées, n'avait aucun intérêt pour la France, et n'a eu pour conséquence que d'affaiblir son nucléaire. Il faut reconnaître que cette dépense faramineuse n'était pas indispensable, et que cet argent aurait pu être employé ailleurs. Aujourd'hui encore, il semble acquis que la France devra faire des efforts financiers énormes pour continuer à développer les énergies renouvelables intermittentes. Lorsqu'il n'y a pas de vent, nous le voyons cet hiver, il faut mettre en marche des centrales à charbon ou au gaz. C'est évidemment un avantage pour le lobby gazier, qui souhaite que le nucléaire disparaisse, car les énergies renouvelables sont obligatoirement couplées, voire doublonnées, à des ressources pilotables, les centrales au gaz.

Est-il encore possible de redresser la barre, et de réorienter notre politique énergétique ?

La France, dans les années 1970, a été confrontée au premier choc pétrolier, elle a été capable de construire un parc de 58 réacteurs en vingt ans. Certes, la France s'est désindustrialisée. Certes, les normes sont beaucoup plus complexes aujourd'hui. Mais j'ai la certitude que si la volonté politique audacieuse et garantie dans la durée existe, reconstituer un parc nucléaire puissant est possible, à l'image de ce que la France a déjà fait. Sans ce sursaut, nous allons vers de graves déconvenues énergétiques, industrielles et sociales.

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Incapables de choisir s’enfermant sur eux-mêmes car trop gâtés comme des huitres craignant le lendemain !

Alors quand on voit F. HOLLANDE penser à se représenter, il représente bien cette frange de français conservateurs pleutres ayant peur de leur ombre !

Il devrait le faire car cela confirmerait la pauvreté et les idées de tous ces politiciens au summum de leurs médiocrités !

Ça confirmerait la descente de la France et de ses concitoyens qui ne pensent qu’au chacun pour soi principal de leur défaut qui crient au changement dont ils n’ont pas vraiment envie en laissant glisser vers le fond leur pays qui va vite devenir de seconde zone sans importance mondiale avec des dirigeants que l’on n’écoute plus comme le président actuel ou cet ancien ex-chef d’état repu sorti par la petite porte sans amour propre qui a le culot de vouloir revenir car ne manquant pas d’air !

En plus avec la profusion de ces candidats de tous bords gonflés d’orgueil mal placé ou aucun ne sort du lot ne pensant qu’à eux pas aux français çà cela ne changera pas !

Le tout pollué par les flux de sondages orientés une véritable plaie des médias ou réseaux sociaux poubelles !

Cette campagne électorale présidentielle est la plus lamentable depuis l’après de Gaulle et sa défaite, car je l’ai est toutes connues et voté à chacune d’elles la qualité des candidats s’est vraiment dégradée et le bon sens des Français a disparu !

Donc si le président actuel se représente et est élu ce qui semble en prendre le chemin ils le supporteront encore 5 ans jusqu’en 2027 et tout ce cinéma lamentable médiatique n’aura servi à rien avec des Français qui jouent avec leur avenir donné à un seul homme avec trop de pouvoir dans cette Vème république monarchique obsolète et çà ils ne le comprennent toujours pas !

Jdeclef 28/01/2021 10h08

1 commentaire:

  1. Critiquer nos présidents celui actuel et le précèdent ne plaisent pas aux modérateurs du point stupides et leurs rédactions inféodées aux pouvoirs en place ne plaisent pas à ceux-ci c'est dommage mais en France la liberté d'expression inscrite dans la constitution l'autorise alors il faut la respecter Messieurs car cela ne sert à rien de censurer arbitrairement les commentaires polis SVP !

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