Ukraine :
Paris demeure dans l’expectative
LETTRE DES ARMÉES. Manœuvres
d’intimidation, démonstrations de force et gesticulations diverses…, les
espoirs de désescalade paraissent prématurés.
Combien
sont les forces russes déployées aux abords de l'Ukraine ? À ce
stade, on estime, du côté du ministère des Armées, que Moscou a mis en
place 104 000 hommes aux abords de la frontière orientale de l'Ukraine. Pour évaluer les
éléments d'une force, ils ne comptent pas le nombre de régiments ou de
divisions engagés, mais celui des groupements tactiques interarmes (GTIA). Ces
unités formées d'environ 1 000 hommes sont composées de diverses
unités élémentaires appartenant à l'infanterie, à l'artillerie sol-sol ou
sol-air, au génie, etc. Ils sont rassemblés dans des unités ad hoc,
modifiables en fonction des types d'engagements attendus.
S'agissant des intentions russes, les militaires français ne les
discernent pas mieux que leurs homologues occidentaux. Seuls les Américains, et
dans une moindre mesure les Britanniques, envisagent le scénario d'une invasion
de l'Ukraine tout entière. Pour le reste, tout leur semble possible, de la
provocation « coup de main » organisée par des forces spéciales à la
prise d'une partie du Donbass. Pour l'heure, ils constatent et surveillent le
déploiement russe en cours en Biélorussie sous le couvert de
« manœuvres ». On se trouve actuellement dans une phase
d'observation. Les services de renseignements militaires n'auraient pas décelé
à ce jour les moyens spécifiques nécessaires à une opération aéroterrestre
majeure, notamment les réseaux de transport pétrolier et les hôpitaux de
campagne.
À Paris, on se dit également persuadé que la multitude
d'images de forces russes en cours d'acheminement, notamment sur des trains,
diffusées sur les réseaux sociaux est pour une part le fait de la
propagande russe. Ils ont dernièrement observé des passages de véhicules dont
les marques d'identification ont été effacées, et dont l'arrivée dans la zone
attend encore son explication. De quoi donner du fil à retordre aux services de
renseignements étatiques travaillant sur des sources ouvertes (OSINT) en
complément des sources secrètes. Les ONG travaillant exclusivement sur les
sources ouvertes, comme la britannique Bellingcat, seront également gênées par
ces absences de marquage.
« En
mode vigilance, pas en mode de crise »
Dans le cadre des mesures de « réassurance » de l'Otan,
la France prépare l'envoi de troupes en Roumanie, pour un nombre qui n'est pas
encore officiellement fixé mais qui pourrait atteindre un millier. Dans le
cadre d'une visite à Bucarest, le 27 janvier, la ministre française des
Armées, Florence Parly, a évoqué l'accord de principe de la France pour
participer en Roumanie à des missions de type EFP (Enhanced Forward Presence),
mais seulement, a-t-elle insisté, « si celles-ci étaient décidées par l'Otan ».
Du côté des armées françaises, on se dit « en mode vigilance, pas en
mode de crise ». Mais le sentiment qui prédomine, c'est surtout
l'expectative. La guerre de l'information et la mainmise sur les images
organisées par les militaires russes maîtrisant tous les codes de la guerre
hybride montrent sans conteste qu'ils ont mis en place un dispositif pouvant
basculer à tout moment, à l'heure qu'ils choisiront (ou pas) en mode offensif.
Tandis que les efforts diplomatiques se poursuivent, le fait est là :
l'initiative est dans le camp de Moscou…
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Sur ces
types de problèmes militaires russo ukrainiens frontaliers (et le Dombas)
relativement graves avec bien d'autres avant comme l'annexion de la CRIMÉE qui
n'a fait bouger personne à part des protestations de pure forme des occidentaux
!
Qui de ce
fait permette indirectement V. POUTINE à continuer ces pressions surtout envers
les USA de BIDEN et cet OTAN qui le gène à sa frontière, dont il a peur par une
obsession paranoïaque du président de cette RUSSIE et une nostalgie des pertes
d’anciennes républiques de son ex-empire soviétique l’ex URSS perdue depuis la
chute du mur de BERLIN EN 1989 !
Quant à l’Union
Européenne pour la majorité elle proteste un peu mais se protège derrière le
bouclier US et sanctions décidées par celui-ci, seule la petite France fait
mine de bouger un peu par la voix de notre petit président parvenu en allant
bavarder (diplomatiquement) avec le président russe ce qu’il sait faire de
mieux, qui peut marcher pour le peuple gogos français, mais pas pour POUTINE qui
s’en fiche !
On rejoue
un ersatz de guerre froide entre l’est et l’ouest occidental mais qui par ses
divisions incurables l’U.E. N’est pas assez protégée par des dirigeants
bien-pensants qui croient que « tout le monde est beau et gentil » et
qui font des rêves éveillés mais hasardeux pour la paix du monde !
Jdeclef 28/01/2022
11h34
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