dimanche 2 janvier 2022

Il y en a plus d'un de ses mal élevés élus ou non dans ces hommes ou femmes de tous bords de cette classe politique médiocre mais cela ne date pas d’hier!?

 


Fautes de com – Zemmour, Ndiaye, Griveaux : l’art de l’(in)élégance

ÉPISODE 6. Les dirigeants – ou aspirants – politiques peuvent brutaliser l’opinion par des gestes grossiers ou des formules vulgaires. Morceaux choisis.

(C’est cela aussi la France…)

On peut brutaliser l’opinion en se montrant particulièrement inélégant. On se souvient de Benjamin Griveaux, stigmatisant maladroitement le 28 octobre 2018 Laurent Wauquiez, le président des Républicains (LR), « le candidat des gars qui fument des clopes et roulent au diesel ». Mais le plus sidérant est que ce jour-là le porte-parole du gouvernement ne comprenne pas que sa saillie, rapportée dans un indiscret du JDD, accable de mépris bon nombre de Français qui n’en peuvent plus. Même François Bayrou, l’allié d’Emmanuel Macron, avouera sur France Inter peu après : « Ça m’a fait honte. »

Cayzaco (le jugement d’Alain Cayzac) : Faute de com pénalisante. Au lieu d’aborder avec sérieux une thématique de fond (quelle fiscalité écologique pour demain ?), Griveaux ridiculise et humilie son interlocuteur. Ce faisant, il s’abaisse lui-même en pensant salir un adversaire alors qu’il salit aussi tous les Français qui fument et possèdent une voiture diesel. Verdict : 5 ans ferme.

Notre série Fautes de com
Les sorties hors-sol de Castaner, Darmanin et des Verts
Rugy, Rousseau et les autres : l’art de choquer l’opinion
Les « macronades » d’Emmanuel Macron
Le cas Jean-Luc Mélenchon
De l’art de passer pour un inculte ou un incompétent

Le même Griveaux, main de fer et arrogant de velours, s’illustrera quelque mois plus tard en s’essuyant les pieds sur ses présumés « amis » et néanmoins rivaux de La République en marche (LREM) lors de la bataille des investitures pour l’élection à la Mairie de Paris du printemps 2020. Début juillet 2019, Benjamin Griveaux enrage de n’être toujours pas désigné candidat officiel du parti présidentiel, lui qui se targue d’avoir l’oreille d’Emmanuel Macron. Depuis sa démission du gouvernement pour se consacrer justement à sa grande ambition parisienne, l’homme ne retient plus ses coups en privé contre ceux qui osent lui barrer la route dans cette fausse primaire que doit en principe trancher une Commission nationale présumée neutre : « Il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris. » Puis, les passant en revue au téléphone avec son interlocuteur du jour, il les exécute un par un : « Hugues Renson ? C’est un fils de p… On le sait depuis le premier jour. Mounir Mahjoubi ? Bon… no comment. Cédric Villani ? Il n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! Pierre-Yves Bournazel ? Qui tient Bournazel par les c… depuis le début, si ce n’est moi ? » Ces propos, qui n’auraient évidemment jamais dû être divulgués, fuitent aussitôt dans les médias, notamment sur le site du Point. Acculé, ne niant pas de tels propos, Griveaux est contraint de présenter ses excuses. Il appelle un par un les destinataires de ses amabilités téléphoniques. Mais le mal est fait. L’image de la tête de liste de LREM est encore plus déplorable. La suite de sa campagne ne sera plus qu’un long chemin de croix, avec l’apothéose que l’on sait quand le candidat lâchera tout sept mois plus tard à la suite de la diffusion d’une vidéo à « caractère sexuel » qui enverra par le fond ses illusions parisiennes et sa vie politique tout court.

République et scandales sexuels : de Félix Faure à Benjamin Griveaux…

Cayzako : Faute professionnelle plus que faute de com. Comme Castaner, Benjamin Griveaux se tire une balle dans le pied en étant pris en flagrant délit. On frôle l’incompétence pure. Il prouve qu’il n’a pas la carrure du poste qu’il convoite. Ne pas savoir que rien ne demeure jamais off traduit un manque certain de maturité politique. Verdict : perpète, pour l’ensemble de son œuvre.

Une histoire de « meuf »

Sa successeure au porte-parolat n’avait pas été très inspirée non plus avant d’être nommée à ce poste très exposé. À un journaliste qui l’interrogeait sur l’éventualité d’obsèques nationales pour Simone Veil, Sibeth Ndiaye, conseillère presse du président Macron, avait eu ce SMS lapidaire et définitif au début de l’été 2017 : « Aucune idée. La meuf est morte depuis moins de 24 heures. » Simone Veil, une « meuf » ? On parle quand même d’une icône nationale, membre de l’Académie française, ancienne présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah qui entrera au Panthéon un an plus tard. Comment peut-on se montrer si familier même dans un échange qui avait vocation à demeurer privé ? Comment Sibeth Ndiaye peut-elle seulement associer dans son esprit le mot « meuf » à celui de « Simone Veil » ? Ne sait-elle pas que l’on n’égratigne pas un monument national ? « Il ne s’agissait pas de manquer de respect, mais d’aller vite, c’est aussi ce qui fait qu’on s’attache à moi, se justifiera péniblement l’inélégante de l’Élysée deux ans après au micro de BFMTV. Je suis quelqu’un de direct et de très franc. »

Sibeth Ndiaye, le retour de la « Mormone »

Cayzako : Faute de com grossière, quasi impardonnable. Parler de Simone Veil de cette façon est vulgaire et imbécile. Dans son métier et au regard de son poste à l’Élysée, Sibeth Ndiaye doit anticiper que ses propos puissent être repris à tout moment. De surcroît, cet écart de langage rejaillit a posteriori sur le gouvernement. Verdict : perpète, pour qu’elle ne porte plus la parole de quiconque !

Le doigt levé

Le néophyte en politique qu’est Éric Zemmour devrait méditer sur les dérapages qui ont fauché certains de ses prédécesseurs dans l’arène. Il est parfois des moments ou des lieux où il faut savoir s’abstenir. Trop d’outrances peuvent s’avérer contre-productives. Le 13 novembre dernier, pour le sixième anniversaire des attentats du Bataclan, le candidat d’extrême droite n’a pu s’empêcher devant la façade de l’établissement à jamais endeuillé d’accuser François Hollande de n’avoir « pas protégé les Français », d’avoir « pris une décision criminelle en laissant les frontières ouvertes ».

Cayzako : En de tels moments, il ne s’agit plus de polémiquer mais de se souvenir collectivement. Attaquer l’ancien président de la République ce jour-là, à cet endroit précis, s’avérait à la fois grossier et répugnant. Verdict : 30 ans de réclusion seulement. Car j’en suis déjà pour lui à plus de 200 ans d’enfermement cumulés… Cette faute de goût devant ce lieu tragique atteint un sommet.

Les contradictions d’Éric Zemmour

Quelques jour plus tard, visite houleuse à Marseille, le 27 novembre, immortalisée par un photographe de l’AFP. Le même Zemmour se laisse aller à répliquer par un doigt d’honneur à une passante qui lui avait pareillement adressé ses hommages. Circonstance aggravante : le sexagénaire joint la parole au geste en ajoutant : « Et bien profond ! » À ses côtés, dans la voiture, sa conseillère et compagne, Sarah Knafo, qui a tout vu et tout entendu, rigole franchement. S’il concède dès le lendemain un mode de communication « fort inélégant », que toute la classe politique s’est empressée de condamner, le polémiste d’extrême droite affiche sa fébrilité au moment d’annoncer sa candidature à l’Élysée. Rebelote le 30 novembre. Invité au JT de TF1 dans la foulée de sa déclaration officielle, Éric Zemmour apparaît en retrait, semblant fulminer sur sa chaise. En quittant le plateau, il lance dans les couloirs de la chaîne un tonitruant « connard ! », dixit Le Parisien, à l’attention du journaliste Gilles Bouleau qui a simplement osé lui posé des questions auxquelles le néocandidat n’avait manifestement pas envie de répondre. Même son ami Robert Ménard, le maire de Béziers, admet l’erreur.

Zemmour à Marseille : le rendez-vous manqué

Cayzako : C’est doublement pathétique, mais cela ne dissuadera pas ses soutiens inconditionnels. Cela révèle la différence entre la faute de com et la faute morale, même si Nietzsche a dit en substance que « la morale est une affaire de goût ». En tout cas, je ne « goûte pas ce goût-là ». Lors de son passage sur TF1, Éric Zemmour a donné l’impression d’être sonné, tel un boxeur acculé dans les cordes. Verdict : 1 an avec sursis pour ce geste et cette parole qui lui vont si bien.

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Et pas que chez les extrémistes ou aboyeurs de foire de tous bords qui s’emballent pour un rien car n’ayant que l’invective à la bouche il suffit d’aller aux séances de l’Assemblée nationale publique par exemple !

Mais les Français lambda aiment cela ces spectacles de cirque de mauvais clowns vindicatifs dont certains revendiquent le pouvoir suprême !?

Mais n’oublions pas notre cher président qui parle si bien mais quand il se lâche à l’extérieur parmi les Français lambda se permet de les insulter ces gens de peu avec des mots blessants choisi qui ont commis l’erreur de l’élire et qu’il dédaigne comme ses sujets de faux monarque sans couronne !

Les Français lambda ont quelque fois un langage fleuri surtout quand on les traite mal et comme l’éducation de notre jeunesse à nettement baissée depuis plus de 40 ans il ne faut pas s’étonner cela vient toujours de haut et de loin !

Moi qui suit un vieux bonhomme comme d’autres de ma génération, on s’en est bien rendu compte au fil de nos années passées et par notre gouvernance de bienpensant donneur de leçons hypocrite qui pour avoir la paix tolère tout et cela se ressent dans notre éducation nationale ou les professeurs ne sont plus respectés et ou certains laisse aller en bon fonctionnaire pour avoir la paix car être poli, respecter l’ordre, les autres ou simplement avoir une once de moralité, c’est du passé et revenir en arrière avec nos ministres de l’éducation nationale pleutres que l’on ne comptent plus et nuls, car ils parlent sans cesse de l’école, car cela fait bien mais c’est tout et on en change comme de chemise pour être propre en n’oubliant pas de faire grève spécialité bien française chez les enseignants (et fonctionnaires !)

Mais l'ENA ou autres grandes écoles semble-t-il pour ceux qui y passe n'enseigne pas cela d’où son inutilité pour bobos parvenus car on doit considérer qu’ils sont bien élevés (peut-etre) !?

Jdeclef 02/01/2021 12h40


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