Coignard – Éric Zemmour et son
encombrant général
CHRONIQUE. Le
directeur de campagne du candidat appartient toujours à l’armée… Une situation
qui embarrasse l’exécutif.
Encombrant,
Bertrand de La Chesnais ? Pas pour Éric Zemmour, qui doit plutôt sourire
en voyant l'embarras dans lequel ce général quatre étoiles place la ministre
des Armées et, avec elle, l'ensemble de l'exécutif, Élysée compris. Ancien
numéro deux de l'armée de terre, Bertrand de La Chesnais a été nommé
directeur de la campagne d'Éric Zemmour le 6 décembre dernier. Mais, à
63 ans, il est toujours général en titre, membre de la « deuxième
section » sans aucune fonction, mais susceptible d'être rappelé en cas de
besoin. En tout cas, il est toujours soumis au devoir de réserve et aux
exigences de la discipline militaire.
Son engagement très fort dans la campagne présidentielle fait
évidemment désordre, mais l'Élysée comme le ministère des Armées hésitent à
prendre une position tranchée, telle la mise à la retraite anticipée de
l'intéressé – l'âge légal est de 67 ans. Début janvier, un courrier
officiel a donc été expédié à ce haut gradé pour lui demander de solliciter
lui-même sa mise à la retraite. Une missive restée sans réponse.
Michel Richard –
Éric Zemmour, le couteau suisse de la présidentielle
Guerre
d'instrumentalisation
Jeudi 20 janvier, le porte-parole du ministère des Armées
tentait en vain, lors d'un point presse, de clarifier la position de son
institution : « Dans le contexte d'une campagne électorale, dans la
position qui est la sienne, c'est-à-dire un directeur de campagne d'un candidat
à l'élection présidentielle, nous considérons que cette discrétion et cette
réserve qui sont attachées au statut militaire sont mises en
question », expliquait-il. Trois jours plus tard, dans un communiqué, Éric
Zemmour dénonçait l'attitude de la ministre des Armées. Florence Parly,
accusait-il, « instrumentalise sans vergogne notre armée à des fins
politiciennes. Elle se sert d'elle pour en faire un énième coup politique
contre un candidat à l'élection présidentielle ».
Bertrand de La Chesnais, il est vrai, n'en est pas à son coup
d'essai en termes d'expression politique. Il a déjà été candidat aux
municipales dans le Vaucluse, à Carpentras, où il siège dans l'opposition. Mais
une exception au règlement permet aux militaires de se présenter à un
scrutin communal. Il n'a jamais mesuré non plus son soutien au candidat RN dans
la région Paca, Thierry Mariani.
Éric Zemmour a enfin
trouvé son directeur de campagne
Toutefois, ses nouvelles fonctions revêtent une tout autre
dimension. Un soldat n'est pas tout à fait un citoyen ordinaire, surtout quand
il s'agit de politique partisane. Ainsi, le droit de vote n'a-t-il été reconnu
aux militaires que le 17 août 1945, quelques semaines après que les femmes
ont pu pour la première fois se rendre aux urnes…
Dans un contexte apaisé, le chef d'état-major des armées aurait
vraisemblablement déjà conseillé au président de la République de trancher en
faveur d'une mise à la retraite. Mais le souvenir pénible de la démission de
Pierre de Villiers, en 2017, et celui, plus récent, de deux tribunes assassines
publiées par des militaires sont encore vivaces. Et la perspective d'une
instrumentalisation politique en retour ne favorise pas une prise de décision
claire…
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Mais dans
toute société comme la nôtre ils y en ont qui verraient bien arriver un pouvoir
totalitaire voire plus pour remettre de l’ordre et éradiquer une société
violente sclérosée par une voyoucratie délinquance et crimes et délits de tout
ordre qui augmente une insécurité grandissante assortie d’une justice qui fasse
avec rigueur son travail en sanctionnant fermement les crimes ou délits !
Naturellement
cela s’appellera un état totalitaire voire une démocrature et peut être pire
une dictature à la française du style « pétainisme » que nos anciens
on connut dans la dernière guerre plus efficace que l’était l’occupant allemand
qui n’était pas dans la zone dite libre gouverné par l’état français et ce
maréchal !
C’est de
la simple histoire contemporaine sans compter l’antisémitisme ou racisme et
anarchie rampante alors là on voit que la France régresse au XXI eme siècle !
Mais bien
sur fini les libertés mal encadrées que l’on connait ou ceux qui veulent faire
leurs lois civiles ou religieuses qui ne respectent pas les lois de la Vème
république encore démocratique qui s’érode chaque jour il n’y a qu’ a vivre
dans certaines villes certains quartiers ou zones dites de non droit et ouvrir
les pages de faits divers des médias ou réseaux sociaux poubelles qui pendant
la guerre contre DAESH EI diffusait les diatribes et horreurs de ces faits
criminels et doctrines moyenâgeuses !
Je répète
que les Français doivent apprendre à voter cela devient urgent !
Jdeclef 25/01/2022 10h36 LP
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