Emmanuel Macron :
« J’ai très envie d’emmerder les non-vaccinés »
Le président de la République
s’est prêté à une session de questions-réponses avec sept lecteurs du
« Parisien », abordant tout particulièrement le Covid et le cas des
antivax.
Si
Emmanuel Macron n’est toujours pas officiellement candidat à sa réélection, il
n’en a pas moins commencé à aller à la rencontre des Français. En témoigne une
session de questions-réponses à laquelle il a participé pour les colonnes du Parisien, et au cours de laquelle le
président de la République a abordé de très nombreux sujets frontalement.
À tout seigneur, tout honneur, c’est essentiellement autour du
Covid que s’est concentré le début de ses échanges avec sept lecteurs du
quotidien francilien. En premier lieu, Emmanuel Macron a assuré qu’aucune
nouvelle mesure n’était prévue dans l’immédiat, estimant devoir « laisser
vivre » les protocoles mis en place depuis la fin du mois de décembre.
Rejetant toujours le recours à la vaccination obligatoire, qu’il juge
inapplicable, le chef de l’État s’est tout de même montré particulièrement
agacé par l’obstination des derniers non-vaccinés : « Moi, je ne suis
pas pour emmerder les Français, je peste toute la journée contre
l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai
très envie de les emmerder ! »
Michel Richard – Macron et son meilleur ami le Covid
Irresponsabilités et communication défaillante
« Cela va maintenant coûter plus cher et être plus
contraignant pour ceux qui ne veulent toujours pas se faire vacciner »,
enchaîne le président de la République, citant la mise en application prochaine
du pass vaccinal qui interdira aux non-vaccinés de « prendre un canon,
boire un café, aller au théâtre ou au ciné ». Fustigeant encore « la
toute petite minorité réfractaire », environ 10 % des Français,
qui refuse le vaccin, Emmanuel Macron a tancé un comportement
« irresponsable » et des militants antivax déterminés à « saper
ce qu’est la solidité d’une nation ».
Pour autant, le président de la République n’a pas
systématiquement adopté ce ton péremptoire. En témoigne la réponse qu’il a
faite à l’interrogation d’une enseignante qui regrettait que Jean-Michel
Blanquer ait annoncé le nouveau protocole sanitaire pour les écoles dans un
entretien payant avec Le Parisien,
la veille de la rentrée. « Vous avez raison », reconnaît le chef de
l’État, admettant le besoin d’une meilleure communication avec les
« rectorats et les écoles ».
Emmanuel Macron : le grand retour du « en même temps »
Enfin, Emmanuel Macron a également vanté la vaccination des
enfants, qu’il estime nécessaire. « Vacciner les enfants, c’est au fond
protéger les parents et les grands-parents », martèle le chef de l’État
auprès des lecteurs du Parisien.
L’Europe,
l’extrême droite
Mais le président de la République ne s’est pas contenté d’évoquer
la question sanitaire. À l’aube de la présidence française de l’Union européenne,
Emmanuel Macron a consacré un long moment à évoquer l’Union européenne… en
commençant par répondre à la récente polémique qui a entraîné l’installation du
drapeau européen sous l’Arc de Triomphe. Qualifiant la polémique de
« malvenue et disproportionnée », le chef de l’État a mis en avant
l’Union européenne, « un projet de paix ». Décidé à finir son mandat
avec la stature du leader européen, Emmanuel Macron a ensuite distillé de
nombreuses propositions ou convictions sur l’UE et la place que doit y tenir la
France
L’entrée de la Turquie parmi les 27 ? Pas souhaitable, tant
« le projet politique, civilisationnel que poursuit aujourd’hui le
président Erdogan n’est pas conforme aux valeurs de l’Europe ». Avancer
vers une Europe de la santé ? « Je veux accélérer les choses afin de
permettre d’avoir des programmes de recherche beaucoup plus forts »,
affirme-t-il, tout en rappelant que la santé ne fait pas partie des missions confiées
à l’Union. Une armée européenne ? « Je ne pense pas que nous
puissions demain construire une armée européenne, parce que nos modèles
d’engagement diffèrent », lâche le président, citant la tradition
militaire allemande très différente de la nôtre, mais mettant en avant le
développement d'« une industrie de défense européenne, avec de grands
programmes comme le Scaf (l’avion du futur), le char du futur, des
missiles ».
Répondant toujours aux questions des lecteurs du Parisien, le président a également évoqué
la « montée de l’extrême droite ». Emmanuel Macron fustige notamment
« une fascination du conflit, du clash, du sensationnel », s’exerçant
sur « les plateaux télé et les réseaux sociaux » une référence à
peine voilée à Éric Zemmour. « On ne peut pas déplorer l’attaque du
Capitole et en même temps chérir les causes qui ont produit ces effets »,
ajoute le chef de l’État, appelant les Français à la raison.
Alain-Gérard Slama : « Zemmour est un républicain
radicalisé »
Macron candidat ?
Dans les colonnes du Parisien, Emmanuel Macron commente,
analyse, détaille, explique longuement. « Quand on vous voit, on n’imagine
pas une seconde que vous ne serez pas candidat ! » lâche l’une des
Françaises qui l’interrogent. Une nouvelle fois, le président de la République
temporise, contourne : « Le temps viendra », répond-il. Certes,
avoue-t-il, « je continue à avoir des ambitions, des rêves et des volontés
pour notre pays ». Mais ce n’est pas « le temps des choix personnels
alors que j’ai des décisions importantes à prendre à très court terme face à la
pandémie ».
Mais « pas de faux suspense », promet Emmanuel Macron,
qui ne dissimule pas son intention : « J’ai envie. » « Dès
qu’il y aura les conditions sanitaires qui le permettent et que
j’aurai clarifié ce sujet, en moi-même et par rapport à l’équation
politique, je dirai ce qu’il en est avec la même liberté, car je ne veux rien
m’interdire. »
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce
Monsieur se comporte vraiment comme un monarque sans couronne avec ses sujets
dans cette pseudo V eme république monarchique style ancien régime dont on
n’arrive pas à se débarrasser et qui colle comme un vieux chewing-gum à nos
chaussures !
Son
attitude mal élevée est honteuse, voir indigne d’un président de notre
république, mais comme il se croit tout permis n’ayant aucun amour-propre l’insulte
et les menaces ne sont que les seules armes qui lui reste, ce pleutre et c’est
nous qui élisons de tels personnages, on n’a ce que l’on mérite tant que nous
voterons si mal !
Heureusement
que nous sommes encore en démocratie ou pourrait être en démocrature voir
dictature comme certains autres grands pays !
De toute
façon la France va mal dans notre société quand le regain de violence diverses
de tout ordre qui se développe partout sur n'importe qui ou n'importe quoi il
n'y a qu'à lire les faits divers inquiétants dangereux quotidiens devenant
incontrôlables!
Alors
quand ce petit monsieur si bien élevé soi-disant dédaigne cela, parce que
n'étant pas de son monde ne s'en occupant pas, il utilise l’invective des
faibles sans risques !
Car moi
cela ne me concerne pas étant vacciné 3 fois et déjà vacciné de tous vaccins
obligatoires depuis ma naissance lointaine c’était normal !
Ce qu'il
a fait n'est que de la sémantique poubelle, car il est à court d'arguments !
Jdeclef 05/01/2022
11h31LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire