Michel Richard – Pécresse au
secours de Zemmour
CHRONIQUE. Si des maires Les
Républicains donnent leur parrainage à Éric Zemmour pour la
présidentielle, ce n’est pas seulement par souci de démocratie.
C’est
bien connu : entre candidats, la règle du jeu est de se mettre en
difficulté, de monter des embuscades, de se tendre des pièges. Dernières en
date, l’affaire du drapeau européen accroché sous la voûte de l’Arc de Triomphe
et la déclaration d’Emmanuel Macron de vouloir « emmerder les non-vaccinés »
en sont la parfaite illustration.
Il s’agissait presque classiquement d’acculer Valérie Pécresse
dans ses compromissions ou contradictions et Marine Le Pen et Éric Zemmour,
dans leurs impasses minoritaires. Si Valérie Pécresse ressort le Kärcher de sa
boîte, c’est pour retrouver sa zone de confort et y attirer Emmanuel Macron.
Comment Pécresse
veut mater les fortes têtes de LR
Mais, derrière
ces saynètes médiatiques à haute intensité polémique, certains états-majors,
dans l’ombre des campagnes, sont tourmentés par des questions autrement vitales.
Promesses
On veut parler des parrainages. Il en faut 500 pour
pouvoir être candidat. Ce n’est pas rien. Autant qu’on sache, ça ne va pas de
soi pour Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Et c’est plus difficile encore
pour Éric Zemmour qui dit n’en avoir que 300, et encore ne s’agit-il que de
promesses dont toutes ne seront pas tenues. Il se scandalise de cette procédure,
et il a bien raison tant elle s’est pervertie au fil des ans. Conçue pour
éviter des candidatures fantaisistes, elle est devenue plus exigeante
(de 100 à 500 parrainages) et surtout, depuis François
Hollande, nominative. Beaucoup de maires, du coup, rechignent à donner leur
signature à des candidats extrémistes par peur de représailles, politiques ou
budgétaires, pour leur commune.
Éric Zemmour émet l’idée, auprès de David Lisnard, le patron de
l’Association des maires de France (AMF), de faire un pool de signatures et de
les répartir entre candidats rassemblant un certain pourcentage de voix, ce qui
reviendrait à rétablir l’anonymat des parrainages. Lequel Lisnard, tout LR
soit-il, lui oppose une fin de non-recevoir.
Bouée de sauvetage
Son parti, pourtant, n’est pas indifférent à cette question des
parrainages, laquelle est devenue une affaire de marchandage, ce qu’elle ne
devrait pas être. Les Républicains, en effet, auraient fait savoir à leurs élus
qu’ils pouvaient parrainer Éric Zemmour sans craindre ni sanction ni rétorsion.
Un feu vert qui n’a rien de désintéressé. Car les sondages disent à peu près
tous la même chose : derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Éric Zemmour
et Valérie Pécresse sont au coude à coude. Valérie Pécresse, dont le score est
certes honorable, n’a pas distancé ses deux concurrents d’extrême droite.
Aucune certitude, donc, qu’elle parvienne au second tour. Mais certitude
qu’elle n’y accède pas si Éric Zemmour ne pouvait se présenter faute de
parrainages, la plupart de ses voix se reportant alors sur Marine Le Pen, dont
l’échappée éliminerait Valérie Pécresse de la compétition.
Présidentielle :
ce que disent les sondages à 100 jours du premier tour
La victoire de Pécresse n’est possible que si l‘extrême droite
partage ses voix entre deux candidats. C’est dire qu’Éric Zemmour est le
meilleur allié électoral de Pécresse quoique étant son implacable adversaire.
La bouée de sauvetage que lui lancent Les Républicains n’a rien d’étonnant. De
très glorieux, c’est autre chose.
Des réformes nécessaires
Quand les règles conditionnant une candidature à la présidentielle
aboutissent à pareils détournements ou contournements, quand elles corsètent et
pervertissent la démocratie plus qu’elles ne la servent, il est permis de
vouloir les réformer. Les parrainages, certainement, et pourquoi pas aussi la
limitation à deux mandats présidentiels qui a plus d’inconvénients (affaiblir
le président à peine réélu) que de bienfaits.
Et encore et toujours, le financement des campagnes, puisque la
création d’une banque spécifique est toujours remise à plus tard. Marine Le Pen
est la première victime du refus des banques. À quel titre une banque a-t-elle
son mot à dire pour faire, empêcher ou gêner une candidature ?
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En
politique quand on brigue la présidence de la république il faut rouler pour soi-même
avec ses propres convictions pas pour un adversaire en plus apprenti politicien
polémiste extrémiste !
Donc si
cela est une manœuvre électorale bizarre, difficile à comprendre que peut être on
lui a conseillé, c’est stupide et surtout risqué, car essayer de pomper les
voix d’extrêmes droite çà peut se comprendre mais ZEMMOUR n’est qu’un aboyeur de
foire médiatique télévisuel !
Il n’a
pas l’envergure de M.LE PEN ou même J.L. MELENCHON professionnels de la politique
chez les vrais extrémistes !
Tout
comme indirectement reprendre l’histoire du karcher de N.SARKOZY qui n’a rien donné de concret en fait !
Car si
elle va puiser ces idées chez les autres nouveaux ou anciens politiciens connus
ou novices cela montre qu’elle n’a pas d’idées personnelles tranchées et donc pas
de nouveauté à proposer et justement ce que les Français demandent depuis des décennies
c’est le changement !?
Elle va
faire prochainement un meeting de campagne, il faudra qu’elle muscle son
programme avec des nouveautés si possible car justement ZEMMOUR lui a déjà une expérience
de ce genre d’exercice et est bien rodé et n’en aura rien à faire d’elle c’est
une certitude et si elle croit le contraire, elle se trompe grossièrement, elle
ne doit faire aucun cadeau à personne si elle veut convaincre les français bon
public mais pas charitables envers les candidats de cette campagne électorale d’une
médiocrité sans nom et même si elle a une bonne chance elle n’est pas acquise,
il faut qu’elle la gagne !
Car
E.MACRON est encore bien assis sur son trône de pseudo monarque pour être réélu
pour 5 ans (heureusement pas plus) par des français si versatiles !?
Jdeclef 09/01/2022
14h57
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