samedi 15 janvier 2022

La mauvaise saison s'installe comme la pandémie et cette candidature est un malheur de plus pour notre société malade, mais pas que des virus de la COVID ?!

 

Christiane Taubira installe le match à gauche

REPORTAGE. L’ex-garde des Sceaux s’est déclarée candidate à l’Élysée de Lyon, à quelques kilomètres de sa rivale Anne Hidalgo, en visite dans l’agglomération…

Christiane Taubira a du nez. C’est elle qui a souhaité déclarer sa candidature à la présidentielle de Lyon, et ce, pour deux raisons. D’abord, en référence à la révolte des canuts, mais aussi parce que c’est dans la capitale des Gaules que se rejoignent le Rhône et la Saône, comme si elle voulait rassembler les fleuves (les rivières ?) de la gauche. Mais l’ex-garde des Sceaux ne pouvait deviner que, par un curieux coup de pouce du destin, sa rivale socialiste, Anne Hidalgo, allait organiser une visite le même jour à Vaulx-en-Velin, ville voisine dont la maire, Hélène Geoffroy, est sa nouvelle alliée… L’ironie est là : ce samedi, à quelques kilomètres l’une de l’autre, Taubira a installé le match contre Hidalgo.

Devant une jolie foule amassée dans le froid sur l’esplanade de la Grande-Côte, en haut de la Croix-Rousse, l’ancienne ministre de François Hollande a donc réaffirmé ce qu’elle avait déjà dit il y a une semaine : « Je suis candidate à la présidentielle. » Elle a formulé la phrase fatidique au milieu d’un discours prononcé sans emphase, mais aussi sans note ni hésitation. À n’en pas douter, la comparaison avec Anne Hidalgo lui sera, sur ce point, favorable.

Comment la petite entreprise Taubira avance

La teneur du discours diffère aussi. Engoncée dans une doudoune bleu nuit, Christiane Taubira a longuement évoqué la République, visant sans jamais le nommer Emmanuel Macron. Elle souhaite une présidence « qui sache dialoguer plutôt que moraliser et caporaliser », dénigrant la « verticalité du pouvoir » et le « pouvoir personnel ». Elle entend « réhabiliter le Parlement » et instituer « une séparation réelle et effective des pouvoirs ».

Mettre à distance son statut d’icône

L’ex-garde des Sceaux a insisté sur sa dimension de femme d’État, comme si elle voulait tenir à distance son statut d’« icône », adulée pour son verbe plus que pour son action. Elle a redit qu’elle était là, en première ligne, lors des attentats de 2015. Elle a confié qu’elle savait ce que signifie « se retrouver dans un conseil de défense et prendre des décisions difficiles ».

Elle a aussi avancé quelques propositions concrètes, axées autour de quatre priorités : la jeunesse (revenu de 800 euros par mois pendant cinq ans, alors que Hidalgo souhaite une bourse de 5 000 euros sous conditions de revenus), la justice sociale (smic à 1 400 euros net quand Anne Hidalgo propose 1 200 euros) et fiscale (fiscalisation au-dessus de 10 millions d’euros de patrimoine), écologie (TVA à 0 % sur les produits bios, notamment) et la République, donc, dont elle a réaffirmé le caractère éminemment laïque.

Embouteillage

Le juge de paix sera la primaire populaire, organisée par des citoyens. Elle a redit qu’elle en reconnaîtrait le résultat. Son entourage assure, évidemment, que rien n’est joué à gauche. Plusieurs édiles socialistes l’ont déjà rejointe, telle la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay. D’autres pourraient se déclarer dans la foulée de Benoît Payan, le maire de Marseille, auteur d’une interview très favorable à l’ex-garde des Sceaux dans Libération cette semaine. Christian Paul, ex-député et proche conseiller de la désormais candidate, rappelle qu’il y a quelques semaines 1 500 élus de gauche, dont beaucoup de soutiens d’Anne Hidalgo, ont signé une tribune dans le JDD appelant à une primaire. Anne Hidalgo a depuis fait demi-tour, refusant de se plier à un tel processus, mais Paul estime que, parmi ces signataires, « il y en a beaucoup qui ne veulent pas revenir en arrière ».

Le vrai programme de la Primaire populaire

Et maintenant ? Si elle emporte largement ce scrutin, Christiane Taubira espère qu’Anne Hidalgo ne pourra que se ranger derrière elle. « Il n’y a ni ennemi ni adversaire à gauche, confie Christian Paul. Les sondages du moment ne nous importent pas. Tout commence aujourd’hui. »

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Vivement avril 2022 qu'on en finisse avec ces politiciens incurables de médiocrité gonflés d'orgueil !

Tous les Français ne méritent pas çà tout de même ! ?

On touche le fond des danaïdes d'un trou sans fond !

Le président sortant devrait être réélu avec des opposants comme celle-là sans problèmes !?

Pauvre classe politique pitoyable et ses leaders désespérément lamentables !?

On ne s'en sortira pas et n'aurons aucun changement valable tant les Français sont les pires électeurs à leurs élections présidentielles depuis 40 ans !

Jdeclef 15/01/2022 16h03


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