Ukraine : l’Otan et la
Russie face à leurs profondes divergences
« Des différences
majeures ont été constatées sur la sécurité en Europe », a reconnu,
mercredi, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
L’Otan
et la Russie ont constaté, mercredi 12 janvier, leurs profondes
divergences sur la sécurité en Europe, les Alliés exhortant le président Vladimir
Poutine à retirer ses troupes des abords de l’Ukraine et à participer à des
pourparlers pour éviter un conflit, lors d’une réunion du conseil Otan-Russie à
Bruxelles.
« La discussion n’a pas été aisée. Les échanges ont été
directs sur la situation en Ukraine et des différences majeures ont été
constatées sur la sécurité en Europe », a expliqué Jens Stoltenberg à
l’issue d’une réunion de près de quatre heures au siège de l’Alliance avec
Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères. « La
conversation a été très franche, directe, profonde, intense, mais en même temps
elle a révélé un grand nombre de divergences sur des questions
fondamentales », a confirmé le vice-ministre russe lors d’un point de
presse.
« Nous avons honnêtement, directement, sans détour et sans
politiquement correct dit qu’une poursuite de l’aggravation de la situation
pouvait avoir des conséquences très lourdes et imprévisibles pour la sécurité
européenne », a martelé le diplomate russe. Le secrétaire général de
l’Otan a estimé que les différences seraient difficiles à surmonter et a
regretté que Moscou ne s’engage pas à ce stade sur les propositions du
dialogue.
Gérard Araud – Les
leçons de la crise ukrainienne
« Le risque d’un nouveau conflit armé est réel »
« Nous avons proposé d’avoir un ensemble de réunions pour
traiter d’un ensemble de questions, mais la Russie n’a pas été en mesure
d’agréer cette proposition, même si elle ne l’a pas rejetée », a-t-il dit.
« Le risque d’un nouveau conflit armé est réel. La sortie de crise incombe
à la Russie. Elle doit s’engager dans la désescalade », a fait valoir le
chef de l’Otan.
Les Occidentaux accusent Moscou d’avoir massé ces dernières
semaines quelque 100 000 soldats, des chars et de l’artillerie à la
frontière avec l’Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, une
intention niée par les autorités russes. Moscou affirme que ce déploiement
militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de
l’Otan dans ce qu’elle considère comme sa zone d’influence. La Russie refuse
par ailleurs tout élargissement de l’Otan à des pays situés dans sa sphère
d’influence, comme l’Ukraine.
Vladimir Poutine
va-t-il envahir l’Ukraine ?
C’est la première fois depuis juillet 2019 que le
conseil Otan-Russie, instance de dialogue et de consultation, se réunissait. La
crise ukrainienne avait mis en sommeil cette instance et la coopération
pratique entre la Russie et l’Otan est rompue depuis 2014, après l’annexion de
la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou. La mission diplomatique russe
auprès de l’Alliance a été retirée en octobre après l’expulsion de huit membres
de son personnel soupçonnés d’espionnage par les Occidentaux.
Luc de Barochez –
Le Yalta rêvé de Vladimir Poutine
Mercredi, les États-Unis étaient représentés au siège de l’Otan
par leur vice-secrétaire d’État Wendy Sherman. Elle avait participé lundi à des
pourparlers avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï
Riabkov, à Genève. Mais la rencontre a été peu concluante, les Russes campant
sur leurs positions. « Je n’ai rien entendu de nouveau » dans les
positions exprimées par Alexandre Grouchko, a-t-elle déclaré à l’issue de la
réunion. « Certaines demandes russes ne sont même pas discutables »,
a-t-elle insisté. « Moscou n’a pris aucun engagement pour apaiser les
tensions. Cela n’aide pas à une solution diplomatique », a-t-elle affirmé.
« Nous devons nous préparer à toute éventualité », a-t-elle conclu.
Une semaine diplomatique décisive
Après Genève et Bruxelles, la séquence diplomatique doit se
poursuivre jeudi à Vienne avec une réunion de l’Organisation pour la sécurité
et la coopération en Europe (OSCE), la plateforme de dialogue Est-Ouest issue
de la guerre froide. Mercredi, Alexandre Grouchko a réitéré la demande de
l’arrêt du processus d’élargissement de l’Otan à l’est, et les alliés lui ont
opposé une fin de non-recevoir, a déclaré Jens Stoltenberg.
Luc de Barochez –
L’Europe, combien de divisions ?
La Russie veut « reconstituer le glacis géopolitique
soviétique en Europe et tenter un découplage entre les États-Unis et l’Europe.
Ces objectifs sont clairement inacceptables », a averti, mercredi, le chef
de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans un billet sur son blog. Les
pays de l’Union européenne, dont 21 sont membres de l’Otan, doivent
avoir des « positions claires » pour les discussions sur
l’architecture de sécurité de l’Europe et nous devons « formuler notre
réponse au cas où la Russie mettrait à exécution ses menaces contre
l’Ukraine », a déclaré Josep Borrell.
Ukraine : le
président en guerre contre l’oligarque « faiseur de rois »
Cette question de la « contribution précise de l’UE » au
débat sera au cœur des réunions des ministres des Affaires étrangères et de la
Défense des Vingt-Sept jeudi et vendredi à Brest. Josep Borrell a évoqué des
« sanctions coordonnées » et d’autres actions non spécifiées.
« Nous ne sommes pas une alliance militaire, mais nous avons les moyens de
faire avancer nos intérêts de sécurité et ceux de nos partenaires »,
a-t-il déclaré.
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Car après la fin de l’URSS
devenue fédération de Russie et disparition de ce rideau de fer comme on l’appelait
avec surtout la liberté ou indépendance de certaines républiques soviétique la
Russie et son grand empire diminué est encore puissant et toujours revendiqué par
leur dirigeant V. POUTINE qui l’a transformé en démocrature totalitaire car nostalgique
d’un passé ancien après le tsarisme absolu et une nostalgie de cette histoire
après le stalinisme et sa dictature qui a donné une fausse liberté au
peuple de cette nouvelle Russie!
Et donc comme certaines de
ces républiques (UKRAINE) qui a déjà perdu une partie de son territoire (le
DOMBAS) militairement à cause encore de Poutine entre autres pays qui veulent entrer
dans l’OTAN organisation militaire financée par les USA et occident de l’ouest
pour se protéger et garder leur vraie indépendance l’exemple de l’annexion de
la Crimée annexée de force par la Russie poutinienne !
Cela étant pour certains dirigeants
totalitaires reconstituer leur ancien royaume ou empire est une obsession comme
ERDOGAN avec son ex-empire OTTOMAN d’avant 1920 mais son pays la TURQUIE dont
il voudrait faire une république islamique est affilé à l’OTAN une épine dans
le pied des vrais occidentaux !?
En fait le monde libre démocratique
est assis sur une bombe à retardement à mèche lente mais qui se raccourci car
gouverné par des dirigeants donneurs de leçons hypocrites mais pleutres qui
protègent mal leurs peuples !
Jdeclef 13/01/2022 10h22 LP
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