samedi 22 janvier 2022

C'est vrai il ne manquerait plus que lui dans la kyrielle de politiciens de tous bords que ce pleutre un des plus mauvais présidents de notre république élu par défaut ! PolitIque fiction va savoir !?

 

22 janvier 2012 : au Bourget, Hollande désigne comme adversaire la finance

UN JOUR DE CAMPAGNE. Devant plus de 10 000 personnes, le candidat socialiste à l’Élysée livre un discours pugnace, qui marquera son entrée en campagne.

Tout commence par une… bévue. Au meeting du Bourget, ce 22 janvier 2012, parmi les grands socialistes dont l'image est projetée sur un écran géant manque… Ségolène Royal. Tout le monde figure pourtant dans le film, de Mitterrand à Jospin en passant par Fabius et Mauroy. Mais de finaliste à la présidentielle précédente, celle de 2007 contre Sarkozy, point. Les observateurs supputent. Manuel Valls, le grand manitou de la com de François Hollande, a-t-il voulu se venger d'une femme qui, depuis 2008 au congrès de Reims, ne le considère pas à sa juste valeur ? François Hollande lui-même veut-il prendre toute la lumière et effacer celle qui aimante sans cesse les caméras une fois défaite par Nicolas Sarkozy ? Ou, tout bêtement, l'oubli est-il involontaire ? On ne saura pas vraiment. Et l'Histoire oubliera cet… oubli.

Parce que, pour le reste, le succès du meeting du Bourget, en ce froid samedi de janvier, est incontestable. « C'était une démonstration de force, on a cranté la campagne », raconte aujourd'hui Frédéric Monteil, l'un des conseillers d'alors du candidat socialiste. « Cranter », en l'occurrence, signifie qu'il y a un avant et un après Le Bourget, sans retour. Le succès est d'abord populaire : dans l'immense hangar plongé dans la pénombre se bousculent beaucoup plus de 10 000 militants (19 000, selon les organisateurs). Certains ont droit à un masque en carton de François Hollande, ce qui provoque la curieuse impression que le Corrézien est partout. On trouve une place dans les immenses gradins échafaudés sur des tubes métalliques ou dans les fauteuils posés sur le parterre qui fait face à la scène, on agite des drapeaux, on hisse des banderoles à la gloire du candidat, qui fait alors la course en tête dans les sondages.

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Au premier rang, de Laurent Fabius à Lionel Jospin et Bernard Cazeneuve en passant par Bertrand Delanoë et Martine Aubry, toute la famille socialiste est là. Jospin prend même la parole, tout comme la maire de Lille. Yannick Noah chauffe la salle, suivi par Denis Podalydès, qui lance à la foule qu'après avoir joué un Nicolas Sarkozy président, il aimerait incarner François Hollande dans le même rôle…

Le candidat est dans sa loge. De son stylo-feutre bleu il annote son discours, peaufine les formules, ajoute et biffe des mots et des phrases, dont certaines ont été préparées par ses conseillers. Parmi ceux-ci, Aquilino Morelle, l'un des inspirateurs de ses thèmes de campagne. La musique, puissante, est lancée. Le candidat apparaît à un bout de la salle, traverse la foule, serre des mains, envoie des bises. Il est aminci, souriant, le teint hâlé. Son slogan de campagne est dévoilé : « Le changement, c'est maintenant ».

Un préalable à l'anaphore

Son discours d'une heure et trente minutes étonne. D'abord, François Hollande s'y dévoile. Il évoque, lui le pudique, son enfance et son parcours. Il a cette jolie phrase, qui marquera les esprits : « J'aime les gens, quand d'autres sont fascinés par l'argent. » Dans un curieux préalable à l'anaphore « moi, président » du débat télévisé avec Nicolas Sarkozy, trois mois plus tard, il expose sa vision de la présidence, entamant chaque phrase par « Présider la République, c'est… ». À chaque fois, il s'oppose à la manière dont Sarkozy a exercé, selon lui, le pouvoir : « Présider la République », c'est refuser d'inviter « des dictateurs en grande pompe à Paris », d'utiliser « le renseignement à des fins personnelles » ; c'est s'empêcher « de faire la leçon aux peuples sur la place dans l'Histoire » ; c'est protéger le pays « contre les puissances de l'argent »… Nicolas Sarkozy n'est jamais cité, mais il est partout dans ces mots.

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Le candidat surprend aussi en dévoilant plusieurs mesures plus ou moins concrètes, alors qu'il doit exposer l'entièreté de son programme quelques jours plus tard, à la Maison des métallos, à Paris. Il annonce par exemple l'inscription de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution, le non-cumul des mandats, ou encore le droit de vote des étrangers lors des élections locales, rengaine des campagnes présidentielles socialistes. Il mettra aussi en place une taxe sur les transactions financières, une mesure parmi d'autres dont il se sert pour placer la phrase qui rendra célèbre le meeting du Bourget : « Mon véritable adversaire, il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance. »

Promesse en l'air

On notera que le candidat socialiste ne fait pas de la finance son « ennemi », un terme bien plus guerrier, attribué à tort, plus tard, par ses adversaires. La phrase fait en tout cas mouche. Les socialistes de toute obédience, des plus « centristes » aux plus « gauchistes » (pour faire simple), applaudissent follement. La phrase causera aussi, quelques années plus tard, sa chute : les « frondeurs », ces parlementaires du PS opposés à sa politique, jugée trop accommodante avec le marché, la brandiront comme une promesse en l'air.

À droite, les réactions arrivent vite. Ironique, l'UMP fait dire à François Hollande : « Ce que j'ai mal fait pour la Corrèze, je le ferai en pire pour la France. » Mais l'homme qu'on attend est muet. Nicolas Sarkozy, chef de l'État en exercice, est en déplacement en Guyane. Les conseillers de François Hollande se frottent les mains. « Il ne pouvait pas répondre ! » rigole, dix ans après, Frédéric Monteil. Tout a fonctionné, jusqu'à ce coup de chance guyanais. Son discours achevé, François Hollande s'offre un bain de foule sur le parking du parc des expositions du Bourget. Trois mois jour pour jour plus tard, le 22 avril 2012, il arrivera en tête du premier tour de la présidentielle.

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Sans aucun amour propre après sa fuite pour échapper à sa réélection hasardeuse !

Comme le président actuel opportuniste arrivé comme les cheveux sur la soupe ce nouveau jeune inconnu pas tant que çà en fait puisque venant de son gouvernement donc fait dans le même moule de nuls !

Qui tous comme d’autres se son pris pour des NAPOLEONS ou CESAR de pacotille, gonflés d’orgueils comme des baudruches pleines d’air vicié qui avait été crevées en 2017 par le rejet des Français des ses leaders de parti ringards mais qui se sont encore fait avoir par ce nouveau parvenu car il fallait un chef aux français et à la France héritage de notre ancien régime monarchique dont on n’arrive pas à se débarrasser !

Quand on voit la quantité de candidats de tous bords plus médiocres les uns que les autres avec en plus des aboyeurs de foire télévisuels médiatiques ou à grand spectacle de music-hall psychédélique le tout attisé par des sondages orientés !

On voit ce que vaut notre monde et classe politique française si désespérante et ses politiciens de tous bords qui s’agitent comme des marionnettes ou polichinelles qui sortent de leurs boites en aboyant pour se faire remarquer !?

Notre président sortant profite de cette profusion de candidats contre lui car cette division est plus facile à battre que l’union qui fait la force donc s’il est réélu il pourra espérer logiquement que sa réélection sera du par des Français ingouvernables on le voit déjà avec la pandémie mal gérée et la vaccination désordonnée qui représente bien le caractère des Français frondeurs (même pour leur santé !?)

Jdeclef 22/01/2022 16h39


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