vendredi 21 janvier 2022

Quelle guerre ? Il a triomphé sans gloire en 2017 par opportunisme dont il a profité facilement par la fuite de l’ex-président F. HOLLANDE le pleutre !


 

« Il a la tête ailleurs » : Macron prépare sa guerre éclair

LETTRE DU PALAIS. Le président veut banaliser sa déclaration de candidature, mais prépare une campagne à l’offensive pour étouffer ses adversaires.

Comment passer de président-candidat à candidat-président ? La question taraude les stratèges de la campagne d'Emmanuel Macron. Et Emmanuel Macron himself. Les conseils des ministres, interminables au début du quinquennat, sont expédiés en une heure… « Il a la tête ailleurs », observe un ministre important. La date fatidique approche.

Si la décrue de l'épidémie se confirme, que les contraintes se desserrent, les lieutenants macronistes tablent sur une déclaration de candidature autour de la mi-février – entre le 5 et le 20, croit savoir un membre du gouvernement –, soit deux mois avant le premier tour de l'élection présidentielle. « À l'Élysée, il y a une option pour une entrée tôt dans la mêlée, une option pour entrer tard. Lui, le président, répond “banalisons ce moment” », sourit un collaborateur dans la confidence. Car le chef de l'État redoute qu'en descendant dans l'arène, le regard des Français ne change à son endroit et se traduise mécaniquement par une baisse dans les intentions de vote. Le favori des sondages fait donc tout pour installer l'évidence de sa candidature à un second mandat. « On ne transforme pas un pays en cinq ans », a-t-il lâché sur TF1 et LCI, mi-décembre. « Il n'y a pas de faux suspense. J'ai envie », a-t-il affirmé, le 4 janvier, dans Le Parisien.

À la manière d'un Jacques Chirac en 2002, Emmanuel Macron pourrait officialiser sa candidature lors d'un déplacement, l'air de rien, au détour d'une phrase… Avec ce président imprévisible, cela peut arriver à tout instant. Le chef de l'État est attendu à Marseille, pour la troisième fois depuis le mois de septembre, le 8 février. Compte tenu de l'attachement du président à la deuxième ville du pays, les élus locaux s'attendent à ce que cette revue de chantier se transforme en déclaration de candidature. À moins que le locataire de l'Élysée n'attende le 11 février, date de sa visite à Brest, pour le One Ocean Summit… « Il faut la jouer Mitterrand en 1988 : une candidature 33 jours avant l'élection, au dernier moment, pour faire durer le plaisir. Avant le dépôt officiel des parrainages, il n'a aucune raison d'entrer dans l'arène », argue un conseiller de l'ombre, quand un ministre de premier plan pousse au contraire « à ne pas trop tarder, pour éviter le procès en arrogance ». D'autant que le léger recul d'Emmanuel Macron dans les enquêtes d'opinion pourrait l'inciter à accélérer le calendrier.

Dans les coulisses de la future campagne de Macron

En attendant le jour J, ses troupes s'organisent. Le QG de campagne, rue du Rocher (8e arrondissement de Paris), se peuple. Plusieurs conseillers ministériels sont venus grossir l'équipe opérationnelle, notamment sur le volet communication et relations presse, ces derniers jours. « C'est une vraie armée mexicaine, s'amuse une députée. Il y a beaucoup de logistique, mais ça tourne à vide ! » Le conseiller spécial d'Emmanuel Macron Clément Léonarduzzi pourrait quitter le Château pour les rejoindre. « Aujourd'hui, on fonctionne à blanc. La machine doit être prête le moment venu », murmure un salarié du parti. Ce week-end, ministres, parlementaires et militants macronistes participent à l'opération « les 24 heures de l'Europe », pour vanter le bilan du président à l'échelle de l'Union européenne.

Les « relais » thématiques de la campagne vont sortir de l'ombre. Sur le plan politique, les formulaires de parrainage sont sur le point d'être envoyés. À ce jour, le parti a recensé plus de 2 000 promesses de soutien de maires. Christophe Castaner, chef de file des députés Marcheurs, chapeaute les opérations. Dans l'entourage du président, on promet des ralliements importants à venir, de Jean-Pierre Raffarin à Jean-Louis Borloo. « Des gens de haut niveau vont bouger. Avant la déclaration de candidature, et après », souffle un acteur au cœur des tractations. Pas de doute, la fusée Macron est sur le pas de tir… Et les ministres trépignent. « Le fait de ne pas avoir de candidat nous empêche d'être véritablement en dynamique. Il y a un effet cocotte-minute, beaucoup de gens veulent faire, mais restent en attente », s'impatiente une membre du gouvernement.

Un colloque en février

Emmanuel Macron veut occuper le terrain, continuer à braconner à droite et à gauche. Raison pour laquelle il se refuse à recruter un directeur de campagne qui serait marqué à droite (Sébastien Lecornu) ou à gauche (Stéphane Séjourné, Christophe Castaner). Mardi, au cours d'un déjeuner, les responsables de la majorité présidentielle se sont entendus pour activer la préparation de la campagne sur le fond. Selon nos informations, un colloque doit se tenir courant février entre les différents responsables des partis qui soutiennent Emmanuel Macron pour « une mise en commun des premières thématiques et propositions de campagne ». À en croire ses proches, le président entend mener une campagne éclair, nourrie de « deux-trois objets politiques puissants qui créent du débat et de la confrontation » et « revenir à la révolution, la transformation, la radicalité ». Les groupes de travail sont en train de rendre leur copie. Le but est de dessiner « une vision qui ne soit pas orthogonale à celle de 2017, tout en étant différente », expose l'un des cerveaux de la campagne.

Les Marcheurs en sont convaincus : le chef de l'État peut faire la différence en incarnant des propositions fortes, « sur la croissante verte, la numérisation, ou encore le sociétal », énumère un ministre. Emmanuel Macron a récemment ouvert la voie à la fin de la gratuité de l'université, amorcé le débat sur la question des droits de succession. « Les candidats déclarés installent une campagne de morts-vivants. Chez eux, tout est noir, pessimiste, défaitiste, nostalgique. À nous de montrer qu'une autre perspective est possible, que la France peut encore conquérir de nouveaux marchés, de nouveaux talents, de nouveaux emplois et droits pour les Français », décline Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. « Les candidats sont soit dans le constat, soit dans des logiques comptables, pensant que la présidentielle n'est qu'une addition de propositions. Le président est le seul qui peut incarner une vision, projeter le pays, dire où il nous emmène », embraye la députée et porte-parole Aurore Bergé. Les macronistes estiment que le volet programmatique est le point faible des adversaires du président, Valérie Pécresse en tête. « C'est qui Pécresse ? On a compris qu'elle voulait le job. Mais après ? » interroge, fourbe, un proche d'Emmanuel Macron.

La situation d’Emmanuel Macron est fragile. Il ne maîtrise pas son destin car il ne sait pas qui est son adversaireBruno Jeanbart, vice-président d’OpinionWay

Sur la forme, le chef de l'État veut faire des choses qui se voient. « Ça va être : je fonce devant, à 360 degrés, et ne me ralentissez pas ! », résume une éminence grise. Une campagne rythmée par des événements marquants, des déplacements. « On n'a pas vu un président en campagne depuis dix ans, relève un ministre. Il va devoir faire voter son camp et donc assumer de cliver sur certains points, de bousculer. » Comme sur la vaccination, en ciblant, à dessein, les réfractaires. Déjà la cible de ses opposants, Emmanuel Macron anticipe une compétition violente, et se tient prêt à monter sur le ring. « Il fait du Sarko. Ça a le mérite d'être cash », commente une ministre, pas franchement fan du style. « La position centrale implique d'avoir le courage de la nuance. Sauf que la nuance, ce n'est pas l'époque », tranche un conseiller rompu aux campagnes électorales.

Emmanuel Macron devra mobiliser au-delà de son camp. Plusieurs sondages prédisent une abstention plus forte que lors des précédentes élections présidentielles, ce qui serait une mauvaise nouvelle pour le futur gagnant. Si toutes les enquêtes sur le scrutin du printemps qualifient systématiquement le président au second tour de l'élection, l'incertitude perdure quant à son futur adversaire. Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Éric Zemmour se disputent la deuxième place. « La situation d'Emmanuel Macron est fragile, analyse Bruno Jeanbart, vice-président de l'institut OpinionWay. Il n'a pas la maîtrise de son destin : face à Marine Le Pen, il peut être élu, face à Valérie Pécresse, il peut être battu. Il ne le maîtrise pas, car il ne sait pas qui est son adversaire. Son élection dépend en grande partie du duel entre Valérie Pécresse et Marine Le Pen, ce qui complique son positionnement pour la campagne. »

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il n’a pas la stature d’un chef pour faire n’importe quelle guerre et surtout pas celle d’être un chef d’état que l’on insulte à la tribune de l’UNION EUROPENNE car c’est le tour de la France simple coïncidence de date !

Malgré le rejet de tous les leaders des partis ringards de cette classe politique sclérosée par les français qui voulaient le changement après lequel ils courent en votant si mal depuis des décennies !

Malheureusement pour le changement nos concitoyens se sont trompés en 2017 et dès 2018, il commettait des erreurs qui ont déclenché maintes manifestations et même l’arrêt du pays à cause de commission parlementaire convoquée mais inutile pour essayer de faire la lumière pour cette affaire déplorable « BENALLA » et mécontentements divers un vrai record pour un quinquennat justifiés ponctués de violences grèves et désordres nombreux comme ces gilets jaunes jusqu’à ce jour !

Avec en plus la pandémie Covid 2019 et la crise sanitaire mal gérée ponctuée d’une vaccination désordonnée qui ont accéléré les manifestations et désordre divers, inutile de les nommer jusqu’au fameux passe sanitaire devenu passe vaccinal toujours contesté par des groupes antivaccin ou simplement des Français ne voulaient pas se faire vacciner pour différents motifs !

Donc si des Français gogos le réélisent c’est qu’ils le méritent, car sont d’incurables électeurs qui ne savent que râler et qui votent toujours aussi mal depuis 40 ans et donc il a de bonne chance d’être réélu car ces opposants sont des politiciens et autre nouvel inconnu hyper médiocres !?

Jdeclef 21/01/2022 14h49

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire