vendredi 14 janvier 2022

F.ROUSSEL est un communiste et le PC a toujours été le poil à gratter du PS et autres partis ringards : Mais le nom est déjà ringard seule la Chine à un vrai parti communiste !

 

Qui est donc Fabien Roussel, l'« emmerdeur » de la gauche ?

En faisant l’éloge de la viande et du nucléaire, le candidat du PCF fait preuve de liberté et même de courage. Portrait d’un homme qui agace la gauche woke.

Qui se souvient de L’Homme à l’oreille cassée d’Edmond About ? C’est l’histoire d’un homme hiberné sous Napoléon, le colonel Fougas, qui se réveille près de quarante ans plus tard et se trouve confronté à un monde, celui de Napoléon III, qui a évolué et dans lequel il se trouve étranger. Indéniablement, il y a du colonel Fougas chez Fabien Roussel, le candidat communiste à la présidentielle. Comme s’il avait, lui aussi, été plongé dans les glaces des années 1970 pour se réveiller en 2022 et faire le constat d’un monde nouveau et d’une gauche méconnaissable.

À force d’entendre les mêmes défendre les différences ethniques et de genre, l’écriture avec un point médian, la fin du sapin de Noël, le vélo cargo électrique et la cancel culture, on a fini par croire que la gauche était définitivement cela. Mais Roussel dit non. Il prouve que l’américanisation des valeurs n’est pas une fatalité. L’ancien journaliste de L’Humanité, 52 ans, a su résister aux vents, pourtant puissants, qui ont emporté Mélenchon, ce patriote et républicain, converti au différentialisme et aux intérêts particuliers.

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Mesurons la chose à sa juste valeur : c’est une prouesse de la part du communiste, qui est tout sauf un retour en arrière ou aux « fondamentaux », comme disent les journalistes politiques. Point de retour, dans sa démarche, car point de reniement – bien que le PCF ait soutenu Mélenchon en 2017, soit avant la conversion évoquée. Il a le mérite de la constance, en dépit des procès en « réaction » ou en « ringardisme ». Écoutez-le. Regardez-le. Il y a surtout chez lui un trait qui fait défaut aux autres : l’authenticité, qui ne s’achète pas, ne se singe pas, ne se travaille pas. C’est cette authenticité qui le rend si à l’aise, au point, tenez-vous bien, de l’autoriser à serrer la main d’un adversaire politique – ce qui n’est pas une chose acquise au sein de certains cercles de gauche !

Contre les « ayatollahs »

Dans le fond, Roussel rejoue une vieille lutte, celle qui opposait jadis les bourgeois socialistes élus dans les centres-ville et les communistes élus à la périphérie. Les premiers, depuis leurs confortables positions, décrétaient la lutte des classes et le droit à la différence, quand les seconds, au contact des réalités, devaient gérer mille problèmes sociaux. En outre, le « coco », pour celui qui était plus soucieux de la cohésion de son pays que de l’avenir de l’URSS, avait la réputation d’être plus attaché à la laïcité que le socialiste antiraciste, lequel ignorait, trop souvent, la montée de l’islamisme identitaire dans les quartiers.

Mais, à la fin, nous ne le savons que trop bien, ce sont les socialistes, emmenés par le diabolique Mitterrand, qui ont eu raison des républicains communistes. Roussel est l’héritier de cette histoire. Alors, fidèle à ses aînés, il parle de la « France », de la « République sociale ». Il clame son amour de la viande, du vin, des traditions. Pour lui, la solution au réchauffement climatique passe par le nucléaire. Il défend les chasseurs, comme les policiers. Il sait que ces derniers sont d’abord au service des classes populaires, dont beaucoup sont d’ailleurs issus. Il sait que les premières victimes de la délinquance sont les habitants paisibles des quartiers défavorisés.

Sa République est inclusive, ce qui ne l’empêche pas d’exprimer la volonté de « protéger les travailleurs français ». On ne rappellera pas ici les fameuses déclarations de Georges Marchais à ce sujet. C’est pourquoi le député du Nord rejette cette gauche qui, selon ses termes, « essentialise » et « communautarise ». Récemment, cette même gauche lui a érigé un bûcher, mais le feu n’a pas pris, Dieu merci : Roussel avait eu l’idée de rendre hommage aux journalistes de Charlie Hebdo en conviant, au siège du PCF, Caroline Fourest ou encore notre ami Xavier Gorce (collaborateur au Point). Ceux que l’ancien journaliste de L’Humanité qualifie d’« ayatollahs » ont hurlé à « l’islamophobie » ou y ont vu une infiltration du Printemps républicain. Il leur a dit merde, à sa manière, en les méprisant et en restant lui-même. Notez que ses rivaux ne l’attaquent pas sur le fond, mais sur ses fréquentations, ses mots employés, ses grandes orientations… Ces temps-ci, on lui reproche de plaire à la droite. La vertu est aveugle à la substance, elle ne juge que les manières.

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Apprécier la liberté

Né à Béthune (Nord), le candidat sait les attentes des classes populaires : pouvoir d’achat, emploi, sécurité, éducation… Mieux que personne il sait analyser la rupture entre la gauche et le peuple. Dès lors, il crie, en somme, « pas d’amalgame ». Entre Sandrine Rousseau et lui, il y a bien des abîmes. De Mélenchon à Taubira, tous sont sur un même terrain, réduit, segmenté, racialisé, radicalisé… Roussel, fidèle aux enseignements de la vieille école, voit le peuple un et indivisible, n’entend pas lui faire la morale ou lui donner des leçons de bonne tenue écologique. Alors, pour finir, soyons clairs : Le Point ne s’est pas converti au communisme. Nous savons seulement apprécier la liberté, et même le courage, d’un homme de gauche avec lequel nous avons bien des désaccords. Pour le prouver, une invitation lui a été lancée pour un entretien que nous honorerons volontiers, s’il est d’accord, devant une côte de bœuf et un ballon de rouge.

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Mais devenu marginal car ne s’étant pas mis à l’heure du temps présent en donnant sa place à l’extrême droite FN devenu RN de la dernière rescapée M.LE PEN qui ne sera pas élue à moins que les français lambda est changé ce qui est loin d’être le cas et la serait un miracle !

Même du temps de Mitterrand et de l'union de la gauche qui a fait long feu depuis longtemps, car d'une médiocrité sans nom avec ce PS moribond et cette extrême gauche LFI et son vieux tribun de MELENCHON qui ne sera pas élu trop vieux à égo démesuré comme d’autres qui font de la politique spectacle qui plait tant aux français et qui fait perdre son temps aux gogos qu’il a entrainé par ses diatribes déjantées d’aboyeur de foire !

Pour résumé il n’y a plus de partis qui ne soient pas ringardisés par leurs leaders usés Mr ROUSSEL est bien sympathique mais il arrive trop tard le PC est devenu parti marginalisé !

Les partis sont devenus inutiles tués par leurs leaders trop connus et d’une médiocrité lamentable comme la REM parti fantôme du président s’il y a quelque chose à changer dans cette V eme république c’est cela ne faire que deux mouvements politique la droite et la gauche ou les Français choisiraient leurs leaders pour désigner le président de la République ce serait plus simple moins onéreux et à un seul tour de scrutin, çà serait enfin un vrai changement !?

Mais ne rêvons pas les français aiment trop le spectacle déplorable de nos classes politiques et voire leurs députés qui ne pensent qu’à eux et nous coutent si cher s’invectiver à l’Assemblée nationale et supprimer le Sénat inutile et ses poussas repus!

Jdeclef 14/01/2022 11h06


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