Open d'Australie : Novak
Djokovic renvoyé en rétention
La participation de Novak
Djokovic à l’Open d’Australie semble plus que jamais compromise. Le joueur de
tennis vient d’être renvoyé en rétention administrative.
L’affaire
Djokovic, secouant le monde de la balle jaune, se transforme en véritable
feuilleton. Samedi 15 janvier, à Melbourne, le numéro un mondial du tennis
a été renvoyé en rétention administrative après l’annulation de son visa pour
la deuxième fois par le gouvernement australien. Ce dernier maintient sa
position, affirmant que le joueur non-vacciné contre le Covid-19 constitue
un danger public.
Ce
nouvel épisode d’une saga qui a commencé le 5 janvier, lorsque Djokovic a
été refoulé à son arrivée à Melbourne, rend de plus en plus improbable une
participation du Serbe de 34 ans à l’Open d’Australie, qui démarre lundi.
Djokovic brigue une 10e victoire dans ce tournoi, laquelle
constituerait un 21e titre record en grand chelem.
Les
coups de gueule de la justice australienne et Nadal
Samedi,
le tennisman espagnol Rafael Nadal s’en est pris à son rival, estimant que
« l’Open d’Australie est bien plus important que n’importe quel
joueur », tout en disant ne pas être « d’accord avec beaucoup de
choses qu’il a faites ces deux dernières semaines ».
Des
audiences en référé sont prévues samedi et dimanche devant une Cour fédérale,
et les autorités ont indiqué vendredi soir qu’elles n’expulseraient pas le tennisman
d’Australie avant que les juges ne se soient prononcés. Le joueur n’est
autorisé à quitter le centre de rétention que pour suivre, en ligne, les
audiences judiciaires le concernant depuis les bureaux de ses avocats, et sous
la surveillance d’agents de la police aux frontières. C’est la deuxième fois
que le gouvernement australien tente de chasser Djokovic du pays.
IOpen d’Australie : Novak Djokovic ne sera pas expulsé
« Nole »,
un vaccino-sceptique notoire, avait été bloqué à son arrivée en Australie le
5 janvier et placé une première fois en rétention administrative. Le
joueur, qui a contracté le Covid-19 en décembre, espérait bénéficier d’une
exemption pour entrer dans le pays sans être vacciné, mais les autorités n’ont
pas accepté cette explication.
Le
gouvernement australien a subi un humiliant revers le 10 janvier quand un
juge a bloqué l’expulsion de Djokovic, rétabli son visa et ordonné sa
libération immédiate. Le Serbe a alors pu reprendre son entraînement en vue de
l’Open d’Australie.
Finalement,
le ministre de l’Immigration a de nouveau annulé son visa vendredi en vertu de
son pouvoir discrétionnaire et « sur des bases sanitaires et d’ordre
public », une mesure difficile à contester en justice.
Dans
ses conclusions déposées samedi devant la Cour, le ministre a soutenu que la
présence de Djokovic dans le pays « est susceptible de représenter un
risque sanitaire pour la communauté australienne », car elle encourage
selon lui le sentiment antivaccination et pourrait dissuader les Australiens de
se faire injecter leurs doses de rappel, alors que le variant Omicron continue
à se répandre à grande vitesse.
Tout
en admettant que le risque pour que Djokovic contamine lui-même des Australiens
est « négligeable », le ministre a estimé que son
« mépris » passé des règles sanitaires contre le Covid constitue un
mauvais exemple, et donc un risque pour la santé publique. Le ministre
« ne cite aucune preuve » à l’appui de ses arguments, ont rétorqué
les avocats du joueur.
Dans
un communiqué publié mercredi sur les réseaux sociaux, Djokovic avait admis
avoir rempli incorrectement sa déclaration d’entrée en Australie, et n’avoir
pas respecté les règles d’isolement après avoir été testé positif au Covid en
décembre. Le champion, vu en Serbie et en Espagne dans les deux semaines
précédant son arrivée, contrairement à ce qu’il a déclaré dans le formulaire
d’immigration à son arrivée, a plaidé « l’erreur humaine ». Les rêves
d’un 10e titre à Melbourne s’éloignent d’autant plus que cette
annulation de visa, si elle est confirmée par la justice, implique que Djokovic
sera interdit d’entrée dans le pays pendant trois ans, sauf circonstances
exceptionnelles.
INovak Djokovic, un tennisman au service du mysticisme
Djokovic
« maltraité » ?
Ce
feuilleton à rebondissements autour du champion de tennis se déroule dans un
pays dont les habitants ont enduré pendant près de deux ans des restrictions
anti-Covid parmi les plus strictes au monde, et où des élections sont prévues
d’ici mai. D’où un contexte politique chargé. La pression s’est intensifiée
autour du Premier ministre conservateur Scott Morrison, accusé
d'« incompétence » par l’opposition travailliste.
La saga est aussi suivie assidûment en Serbie, où des responsables politiques érigent la star en héros national. Vendredi, le président serbe Aleksandar Vucic a de nouveau apporté son soutien au joueur, accusant l’Australie de le « maltraiter
Qu'Il
doit déroger aux règles du pays qui le reçoit ?!
En plus
il est riche à un point que le commun des mortels ne peut imaginer !
Ce qui
prouve que l'argent ne peut tout acheter même dans les pays démocratiques
libres !
Ce
personnage est un pauvre type irrécupérable !
Peu
importe si on lui accorde l'autorisation de jouer dans ce pays encore souverain
chez lui qui applique ses règles à tous ses ressortissants habitant ou
séjournant chez eux!
On
devrait faire pareil chez nous en France ou on entre comme dans un moulin !
Jdeclef 15/01/2022
10h03LP
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