mercredi 19 janvier 2022

Je n'ai regardé que tardivement cette émission diffusée par BFMTV :

 

Présidentielle : Valérie Pécresse fend (à demi) l’armure

Invitée de l’émission « La France dans les yeux », la candidate est parvenue à se montrer convaincante et à marquer les esprits face à Jean-Jacques Bourdin.

Je voudrais le dire très clairement, si ces accusations sont avérées, elles sont graves et elles doivent être condamnées. » C’est une entrée en matière comme rarement une émission politique en avait offert à ses téléspectateurs. Face à Jean-Jacques Bourdin, dans l’émission La France dans les yeux diffusée à 20 h 50 sur BFMTV, Valérie Pécresse n’a pas hésité à faire de son propos liminaire un plaidoyer sans appel contre les violences faites aux femmes. Quitte à être tranchante envers l’animateur et vedette du petit écran qui fait l’objet d’une enquête pour des soupçons d’agression sexuelle.

« Je me suis clairement posé la question de ma participation à cette émission », a rappelé celle qui avait conditionné son maintien à la tenue de ce propos introductif, avant de se faire la porte-voix d’une des grandes causes – les violences à l’encontre des femmes – du quinquennat d’Emmanuel Macron, son adversaire déclaré, mais pas encore officiellement candidat. « Trop longtemps, la société a regardé ailleurs, a fermé les yeux, a cherché à minimiser, a déclaré la présidente d’Île-de-France, le visage fermé. Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. » L’occasion de marquer les esprits dans une campagne qui peine encore à prendre son envol à droite, à moins de quatre mois du scrutin.

Comment Valérie Pécresse compte faire décoller sa campagne

« Je suis une femme franche »

L’enjeu était effectivement de taille pour ce premier rendez-vous face aux Français, en direct d’Uzerche (Corrèze), terre d’élection de Jacques Chirac. Face à un panel de cinquante citoyens choisis pour intervenir sur les thèmes phares de la santé, de l’éducation, de l’autorité et du pouvoir d’achat, la candidate a tenté de faire rimer méthode avec rigueur en prenant un soin maniaque à installer le duel avec le président de la République.

Et quelle meilleure occasion que de rebondir sur les vacances polémiques du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, à Ibiza ? « Cet événement est symbolique de la déconnexion du pouvoir en place », a-t-elle fustigé avant d’ajouter : « ils auraient dû m’écouter », en référence à sa proposition de prolonger d’une semaine supplémentaire les vacances de Noël. « La rentrée scolaire a été calamiteuse. Il y a eu une désorganisation affolante autour de cette rentrée », a maintenu la candidate qui tient désormais le gouvernement pour responsable, sans toutefois appeler à la démission du ministre.

Face à un pouvoir « solitaire » et « autoritaire » dans sa gestion de la crise sanitaire, Valérie Pécresse a dépeint Emmanuel Macron en « président du zigzag et du en même temps », lui opposant une forme de cohérence. « Je suis une femme franche qui dit les choses en face et sans détour. Si je suis ici ce soir, c’est par respect pour vous, les Français, réunis pour me poser les questions que vous avez préparées depuis une semaine », a-t-elle insisté en préambule de l’émission.

Sommée de fendre l’armure par ces partisans, la dame du « faire » – son slogan de campagne – a cherché pendant près de trois heures à corriger son image de bonne élève aux yeux des Français tout en donnant l’apparence de la proximité. « C’est une bonne émission sur le principe, quelque chose qui va nous permettre de mettre l’accent sur les solutions aux problèmes concrets du quotidien », se félicitait son entourage en amont de la polémique autour de Jean-Jacques Bourdin : « Il y a clairement un enjeu pour nous. Valérie doit nouer le contact avec les Français. »

Plutôt à l’aise, prête à admettre s’interroger encore sur certaines mesures, résolument de droite et libérale, quoique « sociale », Valérie Pécresse a répété vouloir augmenter les salaires comme antidote à la crise, de près de 10 % pour ceux inférieurs à 3 000 euros. Autre mesure et nouvelle annonce, la possibilité pour les salariés de convertir leurs RTT en argent sonnant et trébuchant : « Il y a beaucoup de RTT qui ne sont pas prises et beaucoup de Français qui préféreraient convertir leur temps libre en salaire aujourd’hui pour pouvoir gagner plus », a avancé la candidate des Républicains.

Interrogée sur ses marges de manœuvre, l’ancienne ministre du Budget a déployé tout un arsenal de réformes devant permettre de supprimer suffisamment de dépenses pour encourager cette hausse des revenus promise. « Je sais que le mot fait peur », a-t-elle admis, en promouvant la réforme de l’État et de l’assurance chômage : « Je ferai des réformes qui feront des économies. Alors oui, ce n’est peut-être pas très populaire », s’est-elle défendue, toujours au nom de l’efficacité, avec des accents rappelant la campagne de François Fillon, en 2017.

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Sexisme

De l’exercice du pouvoir, il n’a pas vraiment été question si ce n’est pour affirmer que, par contraste avec Emmanuel Macron, la candidate bénéficiait d’un soutien d’une véritable « équipe de France ». Sans avoir choisi son futur Premier ministre – « Je ne répartis pas les postes à l’avance » – Valérie Pécresse n’a pas non plus écarté la possibilité de nommer une femme à Matignon. « Je choisirai les meilleurs. » Quant aux transfuges de la droite comme Édouard Philippe, elle exclut tout retour possible ou alliances de principe : « Il a trahi ses convictions pour servir ses ambitions », a-t-elle jugé alors que l’ancien Premier ministre pourrait servir d’aiguillon à la constitution d’une nouvelle majorité en cas de victoire d’Emmanuel Macron.

Sur la forme, l’heure n’était pas aux confidences sur la personnalité de l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Seule la question d’une plombière confrontée à un sexisme quotidien de par son métier a donné l’occasion à la candidate de se livrer, même brièvement. « Je le vis depuis 20 ans », a fait remarquer Valérie Pécresse en référence à son parcours politique : « À un moment, il faut se blinder un peu et puis y aller. » Parfois agacée en fin d’émission par les questions des journalistes – « Écoutez, ce n’est pas Question pour un champion » –, la passionnée de cinéma a même conseillé le visionnage de Bac Nord pour justifier ses propositions en matière de prévention de la délinquance. « Je vais créer des brigades coup de poing pour éradiquer l’ultraviolence dans les quartiers. »

Valérie Pécresse, la revanche de la « femelle blanche »

Finalement assez à l’aise, Valérie Pécresse a pu fendre l’armure sans réellement se livrer. Au risque de donner l’image d’une candidate maîtrisant parfaitement ses dossiers, mais manquant parfois d’affect. Jusque dans la manière de conclure cet exercice un peu particulier, les yeux dans les yeux avec les Français. « C’est intéressant de voir les problèmes à travers le point de vue de ceux qui m’ont posé la question parce que c’est du vécu », a-t-elle avancé hésitante, avant de se ressaisir : « Vous savez, moi, je suis une élue locale, mon métier, c’est de résoudre les problèmes. »

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Car je n’étais pas au courant de la diffusion de celle-ci tant il y a de plateaux télés ou ces types d’émissions qui semble plaire au bon peuple qui se fait rouler depuis des décennies par ces politiciens de tous bords et ses médias trop nombreux orientés que cela peut expliquer pourquoi ils votent si mal depuis 40ans !?

BFMTV surtout piloté par le mal élevé l’infâme J.J. BOURDIN qui ne sait d'ailleurs pas montré à l'aise « cette cerise sur ce gâteau empoisonné » et qui n'a pas réussi à désarçonner V. PECRESSE qui a très correctement répondu aux questions qu'on lui a posées !

Je ne suis pas fan de BFMTV chaine en continu dont on nous abreuve sans cesse surtout depuis cette campagne électorale insipide et indigeste !

Je ne sais pas si V. PECRESSE sera élue car les électeurs français si versatiles sont des masochistes qui aiment les aboyeurs de foire ou faux jetons bien élevés qui les dédaigne en les soulant de discours alambiqués que tous ne comprennent pas !

En tout cas la candidate à cette présidence de la république a bien déroulé ces programmes selon les sujets abordés dans le détail ce qui démontre qu’elle avait travaillé ses sujets nombreux dont les Français sont demandeurs à la différence de ses adversaires qui aboient en fustigeant en passant leurs adversaires ce qui fait leurs divisions et égos démesurés et qui ne débitent que des grandes lignes sur des embryons de programmes maintes fois entendus !

Nul n’est parfait on a vu avec notre actuel président dédaigneux et fat élu par opportunisme mais V.PECRESSE semble la moins mauvaise de loin pour le battre au 2 eme tour car  les autres ne valent pas tripette !

Jdeclef 19/01/2022 11h37LP


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