Présidentielle : Valérie
Pécresse fend (à demi) l’armure
Invitée de l’émission
« La France dans les yeux », la candidate est parvenue à se montrer
convaincante et à marquer les esprits face à Jean-Jacques Bourdin.
Je
voudrais le dire très clairement, si ces accusations sont avérées, elles sont
graves et elles doivent être condamnées. » C’est une entrée en matière
comme rarement une émission politique en avait offert à ses téléspectateurs.
Face à Jean-Jacques Bourdin, dans l’émission La France dans les yeux diffusée
à 20 h 50 sur BFMTV, Valérie Pécresse n’a pas hésité à faire de
son propos liminaire un plaidoyer sans appel contre les violences faites aux
femmes. Quitte à être tranchante envers l’animateur et vedette du petit écran qui
fait l’objet d’une enquête pour des soupçons d’agression sexuelle.
« Je me suis clairement posé la question de ma participation
à cette émission », a rappelé celle qui avait conditionné son maintien à
la tenue de ce propos introductif, avant de se faire la porte-voix d’une des
grandes causes – les violences à l’encontre des femmes – du quinquennat d’Emmanuel
Macron, son adversaire déclaré, mais pas encore officiellement candidat.
« Trop longtemps, la société a regardé ailleurs, a fermé les yeux, a cherché
à minimiser, a déclaré la présidente d’Île-de-France, le visage fermé.
Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur
de porter plainte. » L’occasion de marquer les esprits dans une campagne
qui peine encore à prendre son envol à droite, à moins de quatre mois du
scrutin.
« Je suis une femme franche »
L’enjeu était effectivement de taille pour ce premier
rendez-vous face aux Français, en direct d’Uzerche (Corrèze), terre
d’élection de Jacques Chirac. Face à un panel de cinquante citoyens
choisis pour intervenir sur les thèmes phares de la santé, de l’éducation, de
l’autorité et du pouvoir d’achat, la candidate a tenté de faire rimer
méthode avec rigueur en prenant un soin maniaque à installer le duel avec le président
de la République.
Face à un pouvoir « solitaire » et « autoritaire » dans sa
gestion de la crise sanitaire, Valérie Pécresse a dépeint Emmanuel
Macron en « président du zigzag et du en même temps », lui opposant
une forme de cohérence. « Je suis une femme franche qui dit les choses en
face et sans détour. Si je suis ici ce soir, c’est par respect pour vous, les
Français, réunis pour me poser les questions que vous avez préparées depuis une
semaine », a-t-elle insisté en préambule de l’émission.
Plutôt à l’aise, prête à admettre s’interroger encore sur
certaines mesures, résolument de droite et libérale, quoique
« sociale », Valérie Pécresse a répété vouloir augmenter les salaires
comme antidote à la crise, de près de 10 % pour ceux inférieurs
à 3 000 euros. Autre mesure et nouvelle annonce, la possibilité pour
les salariés de convertir leurs RTT en argent sonnant et trébuchant :
« Il y a beaucoup de RTT qui ne sont pas prises et beaucoup de Français
qui préféreraient convertir leur temps libre en salaire aujourd’hui pour pouvoir
gagner plus », a avancé la candidate des Républicains.
Interrogée sur ses marges de manœuvre, l’ancienne ministre du Budget a
déployé tout un arsenal de réformes devant permettre de
supprimer suffisamment de dépenses pour encourager
cette hausse des revenus promise. « Je sais que le mot fait
peur », a-t-elle admis, en promouvant la réforme de l’État et
de l’assurance chômage : « Je ferai des réformes qui feront
des économies. Alors oui, ce n’est peut-être pas très populaire »,
s’est-elle défendue, toujours au nom de l’efficacité, avec des accents
rappelant la campagne de François Fillon, en 2017.
Hervé Gattegno – Pécresse doit passer la deuxième… avec
Wauquiez ?
Sexisme
De l’exercice du pouvoir, il n’a pas vraiment été question si
ce n’est pour affirmer que, par contraste avec Emmanuel Macron, la
candidate bénéficiait d’un soutien d’une véritable « équipe de France ».
Sans avoir choisi son futur Premier ministre – « Je ne répartis pas les
postes à l’avance » – Valérie Pécresse n’a pas non
plus écarté la possibilité de nommer une femme à Matignon. « Je
choisirai les meilleurs. » Quant aux transfuges de la droite
comme Édouard Philippe, elle exclut tout retour possible ou alliances de
principe : « Il a trahi ses convictions pour servir ses
ambitions », a-t-elle jugé alors que l’ancien Premier ministre pourrait
servir d’aiguillon à la constitution d’une nouvelle majorité en cas de victoire
d’Emmanuel Macron.
Sur la forme, l’heure n’était pas aux confidences sur la
personnalité de l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Seule la question d’une
plombière confrontée à un sexisme quotidien de par son métier a donné l’occasion
à la candidate de se livrer, même brièvement. « Je le vis depuis
20 ans », a fait remarquer Valérie Pécresse en référence à son
parcours politique : « À un moment, il faut se blinder un peu et puis
y aller. » Parfois agacée en fin d’émission par les questions des
journalistes – « Écoutez, ce n’est pas Question pour un champion »
–, la passionnée de cinéma a même conseillé le visionnage de Bac Nord pour justifier ses propositions en
matière de prévention de la délinquance. « Je vais créer des brigades coup
de poing pour éradiquer l’ultraviolence dans les quartiers. »
Valérie Pécresse, la revanche de la « femelle
blanche »
Finalement assez à l’aise, Valérie Pécresse a pu fendre l’armure
sans réellement se livrer. Au risque de donner l’image d’une
candidate maîtrisant parfaitement ses dossiers, mais manquant parfois
d’affect. Jusque dans la manière de conclure cet exercice un peu
particulier, les yeux dans les yeux avec les Français. « C’est intéressant
de voir les problèmes à travers le point de vue de ceux qui m’ont posé la
question parce que c’est du vécu », a-t-elle avancé hésitante, avant de se
ressaisir : « Vous savez, moi, je suis une élue locale, mon métier,
c’est de résoudre les problèmes. »
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Car je n’étais
pas au courant de la diffusion de celle-ci tant il y a de plateaux télés ou ces
types d’émissions qui semble plaire au bon peuple qui se fait rouler depuis des
décennies par ces politiciens de tous bords et ses médias trop nombreux orientés
que cela peut expliquer pourquoi ils votent si mal depuis 40ans !?
BFMTV surtout
piloté par le mal élevé l’infâme J.J. BOURDIN qui ne sait d'ailleurs pas montré
à l'aise « cette cerise sur ce gâteau empoisonné » et qui n'a pas
réussi à désarçonner V. PECRESSE qui a très correctement répondu aux questions
qu'on lui a posées !
Je ne
suis pas fan de BFMTV chaine en continu dont on nous abreuve sans cesse surtout
depuis cette campagne électorale insipide et indigeste !
Je ne sais
pas si V. PECRESSE sera élue car les électeurs français si versatiles sont des
masochistes qui aiment les aboyeurs de foire ou faux jetons bien élevés qui les
dédaigne en les soulant de discours alambiqués que tous ne comprennent pas !
En tout
cas la candidate à cette présidence de la république a bien déroulé ces programmes
selon les sujets abordés dans le détail ce qui démontre qu’elle avait travaillé
ses sujets nombreux dont les Français sont demandeurs à la différence de ses
adversaires qui aboient en fustigeant en passant leurs adversaires ce qui fait leurs
divisions et égos démesurés et qui ne débitent que des grandes lignes sur des embryons
de programmes maintes fois entendus !
Nul n’est
parfait on a vu avec notre actuel président dédaigneux et fat élu par
opportunisme mais V.PECRESSE semble la moins mauvaise de loin pour le battre au
2 eme tour car les autres ne valent pas tripette !
Jdeclef 19/01/2022
11h37LP
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