dimanche 23 janvier 2022

ZEMMOUR divise pour (essayer) de régner méthode bien connue en promettant tout et n'importe quoi jusqu'à l'excès extrémiste qu'il est ! Pitoyable campagne présidentielle française !

 

Michel Richard – Éric Zemmour, le couteau suisse de la présidentielle

CHRONIQUE. C’est de lui, du bon niveau de son score, de sa débandade ou de son forfait, que dépend l’affiche du second tour de l’élection présidentielle.

Après des débuts tonitruants, il n'est pas au mieux. Marine Le Pen résiste et le distance ; Valérie Pécresse aussi ; il n'est que quatrième au jeu de l'oie sondagier. Les campagnes électorales, c'est comme ça pour tout le monde : des hauts et des bas. Éric Zemmour est donc sans arrêt à la recherche d'un deuxième ou d'un troisième souffle, au gré d'une polémique bienvenue, d'une condamnation judiciaire qui ajoute avantageusement à son martyre ou de prises de guerre à l'ennemi, RN et LR. Mais, quelle que soit l'humeur du moment, Zemmour reste la clé de la présidentielle, ce qui est flatteur, tout en n'en étant que le jouet, ce qui l'est moins.

Au départ, on le soupçonnait d'être l'allié de Macron. Contre son gré, bien sûr. C'est le rôle de tous les idiots utiles de servir ainsi des intérêts adverses. Emmanuel Macron, alors, était même suspecté de l'aider en sous-main, manière de faire monter, monter, monter cette petite bête électorale inopinée dont le succès grandissant affaiblirait d'autant le score de Marine Le Pen. Une Marine Le Pen ainsi anémiée dont Macron, au second tour, ne ferait qu'une bouchée. Et qui sait même si Éric Zemmour ne la supplanterait pas, ce qui ne serait pas pour déplaire à Macron ?

Christine Clerc – Les mues successives d'Éric Zemmour

Sauf que la désignation de Valérie Pécresse à l'issue de la primaire LR puis sa percée sondagière allaient changer les choses, notamment le rôle électoral d'Éric Zemmour. Fini, sa complicité objective présumée avec Macron. Tout à coup, Zemmour se mettait à le desservir. D'idiot utile du président, il le devenait de Valérie Pécresse, le challenger le plus redouté de Macron au second tour. C'était simple : en divisant l'électorat de l'extrême droite, en dispersant ses votes entre deux candidats, il ouvrait la porte du combat final à Valérie Pécresse.

Trio des droites

Ce n'est plus l'intérêt de Macron de le voir grimper, ça devient celui de Pécresse. Quand, d'ailleurs, se pose la question des 500 parrainages qui feraient défaut à Zemmour pour se présenter, c'est peu dire que la réaction des Républicains est pour le moins embarrassée. On comprenait que, s'il le fallait, au nom de la démocratie, des élus LR pourraient se dévouer pour venir à sa rescousse sans avoir trop à craindre de leur parti. Valérie Pécresse elle-même jugeait à juste titre qu'il y aurait un scandale démocratique si Zemmour devait rester sur le bord de la route.

Comment Valérie Pécresse compte faire décoller sa campagne

Pécresse, Le Pen, Zemmour : c'est donc là que tout se joue pour le second tour, dans ce trio des droites, dans cette mécanique des fluides entre trois électorats. À condition, bien sûr, que rien ne vienne chambouler ce qui semble le plus acquis, à savoir la solide position de départ de Macron qui le destine, semble-t-il, à participer au match final.

Mais qui sait si n'adviendra pas une glissade du président, ou un décrochage de Marine Le Pen, ou un repli de Pécresse, ou un abandon de Zemmour, ou Dieu sait quoi d'autre que l'histoire des présidentielles passées nous a appris à ne pas exclure ? Le Sofitel de DSK, les costumes de Fillon… « La politique réserve de belles surprises », répète – et espère – Anne Hidalgo, dont l'optimisme est inversement proportionnel à ses sondages. Des surprises souvent, belles, c'est moins sûr.

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Mais c’est un homme dangereux qui ne mettra pas longtemps s’il est élu à basculer vers le totalitarisme de démocrature voire la dictature comme d’autres dirigeants dans d’autres pays connus extrémistes !

Alors ces français qui crient au manque de libertés pourtant très importantes, mais mal encadrées verront la différence !

Pour autant les Français ont encore le droit de voter comme ils veulent qu’ils en profitent encore quand cela est possible et dès le 1er tour pour avoir l’impression de choisir cela s’appelle avoir un minimum de bon sens !

Car pour l’instant on peut supposer aux vues de la multitude de candidats connus plus médiocres les uns que les autres et déjà subi par les Français dans le passé qui se bousculent comme des idiots pour décrocher cette place de faux monarque tant envié mais qui n’ont rien fait de plus dans les précédentes mandatures !

Au 2eme tour logiquement il devrait en rester trois entre par exemple V. PECRESSE, ZEMMOUR, M. LE PEN peu importe l’ordre il n’en faut qu’un(e) pour être opposé à E. MACRON !

Mais dans ce choix il y a le raisonnable, voire le hasardeux ou dangereux ou la récidiviste incurable sans oublier ceux des français peureux conservateurs qui se diront en parlant du président sortant « on sait ce que l’on a, pas ce que l’on aurait ?!

Il est dommage que ce ZEMMOUR aboyeur de foire télévisuel excité soit arrivé sur cette mauvaise soupe déjà aigre et tournée, car le choix habituel était écrit M. LE PEN opposé encore à E. MACRON qui l’aurait encore étrillé comme en 2017 !

Là, le suspense est moindre et le choix différent pour éliminer le président sortant mais il ne faut pas se tromper de cible au 1er tour car il désigne son opposant(e) !?

Ou alors réélire pour 5 ans MACRON mais là les Français n’auront pas le droit moral de se plaindre (pourtant ils ne l’aiment pas semble-t-il !)

Jdeclef 23/01/2022 11h41


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