Michel Richard – Éric Zemmour,
le couteau suisse de la présidentielle
CHRONIQUE. C’est de lui,
du bon niveau de son score, de sa débandade ou de son forfait, que dépend
l’affiche du second tour de l’élection présidentielle.
Après
des débuts tonitruants, il n'est pas au mieux. Marine Le Pen résiste et le
distance ; Valérie Pécresse aussi ; il n'est que quatrième au
jeu de l'oie sondagier. Les campagnes électorales, c'est comme ça pour tout le
monde : des hauts et des bas. Éric Zemmour est donc sans arrêt à la
recherche d'un deuxième ou d'un troisième souffle, au gré d'une polémique
bienvenue, d'une condamnation judiciaire qui ajoute avantageusement à son
martyre ou de prises de guerre à l'ennemi, RN et LR. Mais, quelle que soit
l'humeur du moment, Zemmour reste la clé de la présidentielle, ce qui est flatteur,
tout en n'en étant que le jouet, ce qui l'est moins.
Au départ, on le soupçonnait d'être l'allié de Macron. Contre son
gré, bien sûr. C'est le rôle de tous les idiots utiles de servir ainsi des
intérêts adverses. Emmanuel Macron, alors, était même suspecté de l'aider en
sous-main, manière de faire monter, monter, monter cette petite bête électorale
inopinée dont le succès grandissant affaiblirait d'autant le score de Marine Le
Pen. Une Marine Le Pen ainsi anémiée dont Macron, au second tour, ne ferait
qu'une bouchée. Et qui sait même si Éric Zemmour ne la supplanterait pas, ce
qui ne serait pas pour déplaire à Macron ?
Sauf que la désignation de Valérie Pécresse à l'issue de la
primaire LR puis sa percée sondagière allaient changer les choses,
notamment le rôle électoral d'Éric Zemmour. Fini, sa complicité
objective présumée avec Macron. Tout à coup, Zemmour se mettait à le desservir.
D'idiot utile du président, il le devenait de Valérie Pécresse, le challenger
le plus redouté de Macron au second tour. C'était simple : en
divisant l'électorat de l'extrême droite, en dispersant ses votes entre deux
candidats, il ouvrait la porte du combat final à Valérie Pécresse.
Ce n'est plus l'intérêt de Macron de le voir grimper, ça devient
celui de Pécresse. Quand, d'ailleurs, se pose la question
des 500 parrainages qui feraient défaut à Zemmour pour se présenter,
c'est peu dire que la réaction des Républicains est pour le moins embarrassée.
On comprenait que, s'il le fallait, au nom de la démocratie, des élus LR
pourraient se dévouer pour venir à sa rescousse sans avoir trop à craindre de
leur parti. Valérie Pécresse elle-même jugeait à juste titre qu'il y aurait un
scandale démocratique si Zemmour devait rester sur le bord de la route.
Comment Valérie Pécresse compte faire décoller sa campagne
Pécresse, Le Pen, Zemmour : c'est donc là que tout se joue
pour le second tour, dans ce trio des droites, dans cette mécanique des fluides
entre trois électorats. À condition, bien sûr, que rien ne vienne chambouler ce
qui semble le plus acquis, à savoir la solide position de départ de Macron qui
le destine, semble-t-il, à participer au match final.
Mais qui sait si n'adviendra pas une glissade du président, ou un
décrochage de Marine Le Pen, ou un repli de Pécresse, ou un abandon de Zemmour,
ou Dieu sait quoi d'autre que l'histoire des présidentielles passées nous a
appris à ne pas exclure ? Le Sofitel de DSK, les costumes de Fillon…
« La politique réserve de belles surprises », répète – et espère –
Anne Hidalgo, dont l'optimisme est inversement proportionnel à ses sondages.
Des surprises souvent, belles, c'est moins sûr.
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Mais c’est
un homme dangereux qui ne mettra pas longtemps s’il est élu à basculer vers le
totalitarisme de démocrature voire la dictature comme d’autres dirigeants dans d’autres
pays connus extrémistes !
Alors ces
français qui crient au manque de libertés pourtant très importantes, mais mal
encadrées verront la différence !
Pour
autant les Français ont encore le droit de voter comme ils veulent qu’ils en profitent
encore quand cela est possible et dès le 1er tour pour avoir l’impression
de choisir cela s’appelle avoir un minimum de bon sens !
Car pour
l’instant on peut supposer aux vues de la multitude de candidats connus plus médiocres
les uns que les autres et déjà subi par les Français dans le passé qui se
bousculent comme des idiots pour décrocher cette place de faux monarque tant
envié mais qui n’ont rien fait de plus dans les précédentes mandatures !
Au 2eme
tour logiquement il devrait en rester trois entre par exemple V. PECRESSE, ZEMMOUR,
M. LE PEN peu importe l’ordre il n’en faut qu’un(e) pour être opposé à E.
MACRON !
Mais dans
ce choix il y a le raisonnable, voire le hasardeux ou dangereux ou la récidiviste
incurable sans oublier ceux des français peureux conservateurs qui se diront en
parlant du président sortant « on sait ce que l’on a, pas ce que l’on
aurait ?!
Il est
dommage que ce ZEMMOUR aboyeur de foire télévisuel excité soit arrivé sur cette
mauvaise soupe déjà aigre et tournée, car le choix habituel était écrit M. LE
PEN opposé encore à E. MACRON qui l’aurait encore étrillé comme en 2017 !
Là, le suspense
est moindre et le choix différent pour éliminer le président sortant mais il ne
faut pas se tromper de cible au 1er tour car il désigne son
opposant(e) !?
Ou alors réélire
pour 5 ans MACRON mais là les Français n’auront pas le droit moral de se
plaindre (pourtant ils ne l’aiment pas semble-t-il !)
Jdeclef
23/01/2022 11h41
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