samedi 8 janvier 2022

Parce que l'EUROPE est désunie ainsi que le reste du monde occidental :

 

Phébé – Pourquoi les États-Unis doivent continuer à intervenir dans le monde

Géopolitique Un chercheur de la Brookings Institution cherche à montrer qu’il est irresponsable pour les États-Unis de céder à la tentation du repli.

 

En mettant en avant son slogan « America First », Donald J. Trump a considérablement érodé un des axiomes du consensus en politique étrangère américaine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : l’utilité des alliances internationales et de la présence militaire des États-Unis en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. Séduit par des chefs d’État autoritaires, voire fasciné par les régimes forts, il a mis à mal l’idée même d’une communauté de nations libres. Pourtant, le président Trump n’a pas véritablement transformé de fond en comble la doxa des relations internationales aux États-Unis. Nombre de républicains de premier rang ne partagent pas sa vision du monde. Quant à leurs homologues démocrates, presque tous sont attachés au rôle traditionnel joué par les États-Unis en Europe et en Asie, sinon au Moyen-Orient. Enfin, Trump lui-même a eu quelque mal à transformer sa vision du monde en une politique de retrait effectif : à plusieurs occasions, il a été conduit à réaffirmer ,voire accroître, les engagements internationaux pris par les États-Unis dans le domaine militaire.

Phébé – Le dangereux retrait américain des affaires du monde

Pourtant, un hypothétique second mandat de Donald J. Trump pourrait lui permettre de parvenir à ses fins, en appliquant une politique de retrait. Son ancien conseiller pour la sécurité nationale, John Bolton, affirmait par exemple, en novembre dernier, qu’un second mandat de Trump pourrait voir se concrétiser son rêve d’une sortie des États-Unis de l’Otan… Au-delà de ces spéculations, un fait saillant apparaît. La rhétorique trumpienne a démontré que, de part et d’autre de l’échiquier politique américain, un autre consensus tend à émerger, désormais. Celui qui appelle de ses vœux une stratégie globale de retrait des affaires du monde et de réduction des investissements militaires.

Diplomatie

Progressistes et conservateurs se retrouvent dans ces idées, répandues dorénavant bien au-delà du Bureau ovale. En 2019, par exemple, est apparu à Washington un nouveau think tank, le Quincy Institute for Responsible Statecraft, financé aussi bien par la très conservatrice Fondation Charles-Koch que par le financier philanthrope et autoproclamé progressiste George Soros. L’Institut appelle à une politique étrangère basée sur la diplomatie et la diminution du recours aux moyens militaires.

Phébé – Joe Biden : comment sauver la politique étrangère américaine

Thomas Wright, dans « The Folly of Retrenchment. Why America Can’t Withdraw from the World », relève que la réduction des interventions américaines dans les affaires du monde, comme de ses responsabilités militaires peut, de prime abord, apparaître comme une doctrine séduisante et, en outre, comme une alternative logique et cohérente au statu quo tel qu’il existe depuis 1945. Le nouveau consensus repose sur deux piliers : le retrait et la retenue. Le retrait consiste, en particulier, à mettre un terme aux opérations militaires existantes, comme à abroger nombre d’alliances jugées trop contraignantes. La retenue vise, à l’avenir, à définir de façon beaucoup plus étroite les intérêts des États-Unis ; à rendre plus malaisée la moindre aventure militaire ; à demander aux autres nations d’assurer elles-mêmes leur propre sécurité ; et, enfin, à faire utiliser par la politique étrangère américaine principalement, voire uniquement, des outils diplomatiques, économiques ou politiques, et non plus militaires.

Escalade

Les apparences sont pour Wright on ne peut plus trompeuses. Cette politique du retrait et de la retenue, mais en réalité du repli sur soi, serait catastrophique. Dissoudre les alliances internationales des États-Unis, mettre un terme à leur présence militaire internationale « déstabiliserait la sécurité régionale en Europe et en Asie ». Cela accroîtrait les risques de prolifération nucléaire, laisserait la bride sur le cou aux nationalistes d’extrême droite en Europe et aggraverait les risques d’un conflit frontal entre les grandes puissances ».

Phébé – Les vraies raisons de l’interventionnisme américain

Aux yeux de l’auteur, un retrait américain des affaires du monde laisserait la place à plusieurs jeux d’équilibre des puissances, à l’échelle régionale, chacun éminemment dangereux. Réduire la présence militaire américaine dans le monde et diminuer leur implication dans des accords de sécurité régionale participent d’une funeste forme d’hubris. En effet, le retrait américain laisserait face à face toute une série de puissances régionales. Les États-Unis, écrit Thomas Wright, seraient bien malvenus de penser avec confiance qu’ils pourraient contrôler les conséquences mêmes de leur retrait, les issues de ces face-à-face et, surtout, garantir que les crises régionales ne seraient pas frappées d’escalade, dégénérant en des guerres ouvertes. Plus généralement, écrit l’auteur, un retrait américain laisserait de facto la place, dans le monde, à deux immenses sphères d’influence : celle de la Chine et celle de la Russie. Or, un tel ordre international basé sur des sphères d’influence est éminemment instable. La Russie en profiterait pour tester ses velléités expansionnistes et annexionnistes, au-delà de ce qu’elle fait déjà, et peut-être jusqu’aux États baltes. Quant à la Chine, la menace intrinsèque qu’elle représente aboutirait à de très fortes tensions en Asie, le Japon étant susceptible, alors, de réviser sa Constitution, ouvrant la voie à la prolifération nucléaire.

Aveu d’échec

La Chine, d’ailleurs, est une des raisons majeures, si ce n’est la raison essentielle, pour laquelle Thomas Wright juge un retrait américain des affaires du monde, déraisonnable et dangereux. Comme il l’écrit : « Dans le contexte de compétition idéologique que nous traversons, un repli américain serait ni plus ni moins un aveu d’échec face à la Chine et aux autres États autoritaires. » Privées de la présence et de l’influence des États-Unis, les nations seraient incapables de fédérer les démocraties contre le modèle chinois. En l’absence de soutien américain : « Les gouvernements commenceraient à donner à Pékin le bénéfice du doute, sur tous les sujets, des droits de l’homme à la technologie 5G. Et, tandis que le budget militaire américain s’effondrerait, les États-Unis prendraient du retard dans la course aux nouvelles technologies, en donnant ainsi un nouvel avantage à la Chine. »

Trump survend son « Big Deal » avec la Chine

En conclusion, Wright dessine trois grandes zones géopolitiques : l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient. Dans une seule, le Moyen-Orient, il estime possible un relatif et limité retrait de la présence américaine (par exemple, le retrait du soutien américain à la guerre menée par l’Arabie saoudite au Yémen). En revanche, il juge extrêmement dangereuses les positions de celles et ceux, à Washington, qui prennent prétexte de ce possible retrait, relatif et limité, des affaires du Moyen-Orient, pour le transformer en un retrait unilatéral et global des affaires du monde.

À retenir

Il est possible que, dans les prochaines années, nous assistions à la fin de l’interventionnisme américain. La présidence de Donald Trump a levé un tabou, et l’isolationnisme est une opinion qui se rencontre de plus en plus fréquemment à Washington. Pour Thomas Wright, c’est une très mauvaise nouvelle : si les arguments en faveur de plus de retenue de la part des États-Unis semblent pertinents, un retrait unilatéral conduirait à une déstabilisation du monde, alors que les adversaires du monde occidental que sont la Chine et la Russie en profiteraient pour étendre leurs sphères d’influence.

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Qui est trop habitué à compter sur ce grand pays les USA d’immigrés occidentaux de l’ancien monde européen !

Alors que l’ASIE et surtout la CHINE sont devenus puissants au point que ce pays de l’empire du milieu vient d’être la plus grande puissance du monde !

Et que cette Europe occidentale est envahie par une immigration galopante sans compter le risque des pays moyen orientaux et arabisants dues en parti aux guerres perdues par la coalition occidentale depuis 20 ans dans ces régions dangereuses d’autres cultures et religions différentes obscurantistes qui veulent s’implanter depuis des décennies dans nos pays judéo-chrétien et nos cultures diffusées par nos bien-pensant hypocrites donneurs de leçons !

L e IXX eme siècle et sa révolution industrielle et ses empires coloniaux sont terminés et depuis la fin des grandes guerres mondiales le déclin de l’occident se poursuit par cette culture de l’argent roi qui est virtuel dans ce monde occidental et ne tient qu’à un fil qui ne demande qu’à casser car la pandémie mondiale du Covid a montré en partie la désunion des européens qui la gère en nations dispersées !

Coïncidence ces virus viennent de Chine qui justement vient de se réveiller économiquement et militairement après 30 ans de progression rapide devient la plus grande puissance du monde car même les USA dépendent d’eux car leur dette souveraine par leurs bons du trésor sont détenus par ce dernier grand pays communiste totalitaire dirigé par un président élu à vie !

Le monde change et le confort quelque fois arrogant des pays occidentaux est battu en brèche par des pays asiatiques que l’on disait sous-développés étant aussi des ex-colonies occidentales !?

Jdeclef 08/01/2022 09h15LP


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