La primaire
populaire, beaucoup de bruit pour rien ?
Près de 500 000
citoyens vont désigner leur meilleur candidat à gauche pour la présidentielle.
Mais aucun des principaux concernés n’y prête attention.
Même
Christiane Taubira n'a pas fait le déplacement. C'est peu dire que l'unique
débat entre les candidats de la primaire populaire, organisé lundi
24 janvier sur France Info, n'a pas eu un retentissement à la hauteur au
nombre d'inscrits au vote – trois fois plus que pour le choix du candidat des
Républicains ou celui des écologistes.
Si l'on n'attendait pas Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon ou Anne
Hidalgo – les trois têtes d'affiche ayant tourné le dos à l'initiative –,
l'absence de l'ex-garde des Sceaux, qui s'est engagée à prendre part au
processus, a été remarquée. Résultat, en plateau, seuls les trois candidats les
moins connus ont débattu avec le porte-parole de Christiane Taubira, Daniel
Goldberg.
Un débat morose à l'image de cette primaire populaire, initiative inédite portée par des citoyens rêvant de réunir la gauche et fossoyée au fil des mois par les multiples candidats d'une famille politique morcelée. À partir de ce jeudi 27 janvier, et jusqu'à dimanche, les 467 000 inscrits à la primaire populaire vont toutefois devoir départager les sept noms qui leur sont soumis – Anna Agueb-Porterie, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira – en attribuant une mention à chacun d'entre eux, de « très bien » à « insuffisant ». Malgré le succès de participation, l'aventure risque bien de n'être qu'un coup d'épée dans l'eau.
Coignard – Primaire populaire : ce pseudo-scrutin qui
achève la gauche
Les organisateurs y ont pourtant cru quand la candidate socialiste
a rouvert la porte – qu'elle avait pourtant claquée quelques mois plus tôt – de
la primaire. Le 8 décembre, sur le plateau du 20 heures de TF1, Anne
Hidalgo fait le constat d'une « gauche fracturée » qui
« désespère beaucoup de nos concitoyens ». « Ma responsabilité,
je la prends ce soir : organisons une primaire de la gauche ! »
Le lendemain matin, elle rencontre les équipes de la Primaire populaire pour
leur confirmer qu'elle veut travailler avec eux.
Un nouveau souffle pour cette initiative citoyenne lancée par les
militants Mathilde Imer et Samuel Grzybowski, qui ne parvenait pas à s'imposer
dans une gauche morcelée par sept candidatures irréconciliables. Mais les
concurrents de la maire de Paris raillent une « manœuvre politicienne »
pour sauver une campagne catastrophique – à peine 3 % des intentions de
vote – et se précipitent pour prendre leurs distances avec ce processus.
« Une machine à perdre », tacle l'entourage de Jean-Luc
Mélenchon ; une sélection « pas sérieuse, à moins de quatre mois de
la présidentielle », pour les proches de Yannick Jadot.
Les militants de la Primaire populaire tentent de mettre la pression sur les deux réfractaires, en organisant des sit-in devant leurs QG de campagne. En vain. « Quand c'est non, c'est non ! » martèle le candidat écologiste, qui s'agace dès qu'on évoque cette « primaire dépressive ». « Mon sujet, ce n'est pas de sauver le Parti socialiste, mais de sauver le climat. »
Pire, au lieu de convaincre ses adversaires de rejoindre l'union,
la socialiste fait émerger une huitième candidature à gauche. L'ombre de
Christiane Taubira planait depuis quelques semaines déjà sur la campagne quand,
le 17 décembre, elle sort du bois. « J'envisage d'être
candidate », lâche-t-elle dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux,
promettant de ne pas être « une candidate de plus ». Un mois plus
tard, elle officialise depuis Lyon son lancement dans la course à la
présidentielle, mais confirme qu'elle se soumettra au résultat de la primaire
populaire. « Si elle n'est pas retenue dimanche, elle retirera sa
candidature », confirme Guillaume Lacroix, le président du PRG, qui la
soutient.
Un mois, c'est le temps qu'il a fallu à Anne Hidalgo pour
finalement renoncer à participer à la primaire, qu'elle a définitivement
enterrée dans son meeting d'Aubervilliers le 22 janvier. « Sans la
participation des Verts, la primaire de la gauche a perdu tout son sens »,
estime la socialiste, déclarant « la page tournée ». Quelques jours
plus tôt, en meeting à Strasbourg, Yannick Jadot invitait les militants
« à dépasser leur déception » et à se tourner vers sa candidature,
derrière laquelle il espère toujours rassembler une partie de la gauche.
À une semaine de l'ouverture du vote, c'est une vidéo, datant
d'octobre, de l'un des fondateurs de la Primaire populaire qui sème le doute
sur ses intentions. « Notre but c'est d'essayer d'empêcher […] qu'Anne
Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Arnaud Montebourg [qui a depuis
retiré sa candidature, NDLR] et Yannick Jadot puissent avoir
les 500 signatures », lance Samuel Grzybowski. Les organisateurs
dénoncent une « vidéo à usage interne sortie de son contexte », mais
certains la brandissent comme la preuve que la primaire ne serait qu'un
instrument au service d'une candidature de Christiane Taubira.
« Au départ, il n'y avait personne du PRG ni de son entourage
dans cette affaire, se défend Guillaume Lacroix. L'opération qu'on mène avec
Taubira, c'est uniquement pour œuvrer au rassemblement. » La primaire
populaire est « loin d'être un système parfait » pour le président du
PRG, mais « 467 000 citoyens qui s'expriment, ça n'est pas
anecdotique et il faut le prendre en compte ».
En plus
avec un choix de case de couleur à cocher entre le meilleur ou le moins bon comme pour
noter la fraicheur des aliments dans un super marché et cerise sur ce gâteau
empoisonné, des candidats pour certains qui ne veulent pas y figurer qu’ils ont
mis dans cette liste faite pour
indirectement mettre en lice C.TAUBIRA aboyeuse de foire qui a troublé le
quinquennat de F.HOLLANDE et démoli notre justice déjà malade et qui a surtout
un passé d’empêcheuse de tourner en rond ex indépendantiste guyanaise qui a
bien de la chance d’être en France si libre malgré ce que dise certains, et
qui veut être présidente de notre Veme république obsolète ou l’on autorise
tout, ce qui fait que la France régresse à cause de tels politiciens de tous
bords médiocres ou comme elle gonflée d’orgueil et qui se considère comme un
puit de culture ou elle puise des citations dans des livres en les apprenant
par cœur ce qui plait tant aux français lambda ces beaux discours mais creux (
un peu comme MACRON qui utilise la même tactique pour piéger les gogos !)
Les Français
sont bon public tellement ils votent si mal depuis 40 ans et en fait c’est très
facile de les manœuvrer par des politiciens chevronnés qui perdront cette
élection car déjà trop nombreux, le président sortant est bien parti jusqu’en
2027 !
Jdeclef 27/01/2022
10h24
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