Coignard – Valérie Pécresse et
l’introuvable « pécressisme »
CHRONIQUE. La candidate
LR patine dans les sondages. Difficile pour elle de trouver un nouvel élan sans
une doctrine, une présence, un style personnel.
À droite,
ces dernières années, il y a eu le juppéisme, le fillonisme, le sarkozysme…
Autant de nuances de postgaullisme facilement identifiables pour les électeurs.
Mais qu'est-ce que le « pécressisme » ? Le terme même n'existe
pas. Ou pas encore, c'est tout ce que l'on peut souhaiter à la candidate LR.
Certes, elle ne fera connaître son programme qu'à la mi-février, mais là n'est
pas la question.
Le « pécressisme », s'il parvient à émerger un jour, ne
peut pas être une série de propositions, même savamment articulées. Tout
candidat à la présidentielle se doit d'avoir non seulement une doctrine, mais
aussi une présence et un style qui lui sont propres. Or Valérie Pécresse
se présente jusqu'à présent comme une sorte de motion de synthèse entre les
différentes figures qui ont marqué la droite ces dernières décennies. Sans
parvenir, pour l'heure, à imprimer sa propre marque.
Présidentielle : Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez
(ré)unis
Mais ce sont ses emprunts à François Fillon, en ce qui concerne
les suppressions massives de postes de fonctionnaire, et surtout à Nicolas
Sarkozy, sur le fond et sur la forme, qui compliquent l'avènement d'un
« pécressisme » libre et indépendant.
Comment Valérie Pécresse compte faire décoller sa campagne
Fragilisée, début
janvier, par l'éclatement des votes des députés LR sur le pass vaccinal,
malgré les consignes claires qu'elle a données, Valérie Pécresse opte pour le
choc des mots. Dans un entretien à La Provence, elle dit vouloir « ressortir le Kärcher
de la cave » pour « nettoyer les quartiers » : « Cela
fait dix ans qu'il y est et il est temps de l'utiliser. Il s'agit de remettre
de l'ordre dans la rue. » En une phrase, elle souligne une continuité
entre les quinquennats de François Hollande et d'Emmanuel Macron sur la
sécurité publique. C'est un avantage. Elle revendique aussi une filiation
directe avec Nicolas Sarkozy, auteur de la phrase originale sur le Kärcher. Ça peut
être un inconvénient. Dix ans après, la candidate n'a rien de plus innovant
ni de plus personnel à proposer ?
Présidentielle : Valérie Pécresse fend (à
demi) l'armure
Elle récidive
avec une variation sur le thème du « travailler plus pour gagner
plus » quand elle veut encourager les Français à transformer leurs
RTT en salaire. Même sentiment de déjà-vu lorsqu'elle tient sur la discipline à
l'école des propos calqués sur ceux de l'ancien président. Lequel, par
ailleurs, ne lui a toujours pas manifesté son soutien public…
Pour le dire autrement, et filer la métaphore scolaire, la bonne
élève doit désormais occuper, au plus vite, le bureau du professeur.
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Car il y
a trop de candidats politiciens ou autre de tous bords plus médiocres les uns
que les autres connus et déjà subit par les Français dans un passé récent !
Elle a
été désignée par la primaire de droite LR par ses adhérents et sympathisants de
droite classique (seul des partis ringards qui a encore une stature correcte
mais encore divisé chez ces caciques à orgueil encore trop important !)
Elle a un
programme structuré tenant la route mais avec les Français cela ne suffit pas tant
ils ont perdu leur bon sens logique car il leur faut un candidat qui leur
promet mont et merveilles un peu comme d’autres aboyeurs de foire sorti de nul
par ces médias télévisuels et leurs sondages orientés voir extrémistes !
Elle n’a pas
encore acquit cette image de future présidente qui crève l’écran pour représenter
ce changement que veulent tous les Français il faut qu’elle montre qu’elle
veut être la chef du pays et des Français ce que demande les Français lambda
avec fermeté !
Elle a 76
jours pour y arriver mais il faut qu’elle casse le vernis de bourgeoise bien
élevée qui la recouvre rapidement car on en déjà un à l’Élysée pour l’instant !
Il faut que
les Français comprennent enfin que quand ils votent pour l’élection
présidentielle ils le font pour l’avenir de tous les Français et non pour soi-même
en privilégiant le chacun pour soi, car au pire ils éliront un(e) de ceux en
lisse et ce sera une catastrophe, mais surtout rééliront le président sortant
actuel et on en reprendra pour 5 ans (alors fini le changement le pseudo monarque
se prendra encore plus pour un souverain absolu de l’ancien régime !)
Mais çà
va leur faire comprendre aux plus mauvais électeurs de cette Vème république obsolète
c’est mission à peu près impossible !?)
Jdeclef 24/01/2022
10h40
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