samedi 8 janvier 2022

Sur le fond DATI n'a pas tort si les caciques de LR recommence à se diviser et ne soutiennent pas avec force V.PECRESSE au 1er tour !? Incurables politiciens de tous bords qui ne pensent qu'à eux !

 

Rachida Dati : « Nous avons besoin de souffle »

ENTRETIEN. L’ancienne garde des Sceaux et proche de Nicolas Sarkozy prévient son camp : à droite, il faudra faire une campagne de premier tour.

Elle est connue pour un franc-parler à toutes épreuves. Au Conseil de Paris, où elle s’érige en principale opposante à la maire socialiste Anne Hidalgo, et jusque dans sa famille politique, de l’UMP aux Républicains. Rachida Dati, qui avait, un temps, esquissé un mouvement envers Xavier Bertrand – « Il a faim, je vous le dis… C’est celui qui a le plus faim » – lors de la course à la désignation, ne fait pas partie de l’organigramme de campagne de Valérie Pécresse. Par esprit d’indépendance et pour mener la « bataille » au sein du parti qu’elle jure n’avoir jamais trahi, elle. Mais cette éternelle insatisfaite et habituée des plateaux de télévision entend bien peser sur l’issue de la campagne et prévient en guise d'avertissement : la droite est forte quand elle est populaire.

Le Point : La récente sortie d’Emmanuel Macron sur « emmerder les non-vaccinés » a provoqué la colère d’une bonne partie de la classe politique. C’est une énième petite phrase du chef de l’État ou une façon, à dessein, d’incarner le camp de la raison face à votre candidate, Valérie Pécresse ?

Rachida Dati : Ce qui fait la force de la politique, c’est de savoir unir les Français sur une perspective d’avenir, sur un projet. C’est beaucoup plus difficile que de les diviser. À moins de trois mois de l’élection présidentielle, dans un contexte de crise aiguë où les Français sont épuisés et inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants, la campagne qui s’ouvre doit être une campagne de clarification des projets de chacun. Cela passe par rassembler sa famille politique autour d’un projet cohérent auquel les Français adhèrent. C’est la traduction d’un leadership. Pour une élection présidentielle, c’est une condition nécessaire.

Comment Pécresse veut mater les fortes têtes de LR

Le prochain mandat sera crucial, au regard de l’ampleur des défis à relever pour les cinq ans à venir. Certes, il faut mettre chacun devant ses responsabilités, mais ce n’est pas en mettant du sel sur les plaies que nous serons à la hauteur de ces défis et des attentes des Français. L’élection présidentielle ne peut se réduire à être un concours de petites phrases qui, loin de passionner les Français, ne fera qu’encourager l’abstention.

Valérie Pécresse avait connu un démarrage en fanfare après sa victoire au congrès des Républicains. Au vu des récents sondages qui marquent le pas, ne craignez-vous pas de voir la campagne à droite s’essouffler ?

Avant le congrès, aucun des candidats de notre famille politique n’était qualifié au second tour. Aujourd’hui, nous avons une candidate qui est en position d’être au second tour, c’est décisif ! Toutes les études d’opinion indiquent que la droite peut en effet gagner cette élection. C’est un changement majeur depuis 2017.

En tant que président du parti, Christian Jacob a su rassembler les troupes, les sensibilités et les personnalités pour aboutir à ce congrès. Franchement, nous n’étions pas nombreux à parier sur le succès de cette primaire. Maintenant, la campagne présidentielle est lancée. L’important est de savoir l’adapter à la situation sanitaire.

Malgré cette crise sanitaire, il faut que notre campagne soit habitée par la vie et par l’envie, parce que la France, ce n’est pas fini ! Il faut une vraie connexion avec les Français, en étant à l’écoute de leurs attentes pour répondre à leurs préoccupations. Une campagne sous Covid ne peut pas se réduire au décompte des cas positifs et des décès par jour, à l’ouverture et la fermeture des commerces ou encore aux horaires d’entrée et de sortie de son domicile.

Ce qui sera aussi essentiel, c’est la manière dont on conçoit la fonction présidentielle, le lien avec les Français et l’unité nationale. Ce qui est de moins en moins une préoccupation de ceux qui se portent candidats à cette élection très singulière, dont la sacralité et la gravité ont tant été affaiblies.

Jusqu’ici, la droite se faisait fort de s’appuyer, à l’instar de la campagne des régionales, sur son maillage territorial, ses nombreux élus pour mener une campagne de terrain… Une stratégie en partie remise en cause par la crise sanitaire. Comment contrer Emmanuel Macron qui, lui, bénéficiera de l’exposition médiatique de la fonction ?

La méthode et la bonne stratégie, c’est d’abord de faire campagne pour le premier tour en affirmant nos valeurs, en montrant qu’elles ne varient pas avec le sens du vent, en proposant un projet concret, fort, qui porte une vision, une ambition pour la France et les Français. La France n’est ni une start-up ni une entreprise. La France est une idée, un idéal dans lesquels chaque Français doit se retrouver. La France ne peut plus être ce pays dans lequel l’autorité a disparu et où l’on est fort avec les faibles et faible avec les forts.

Éric Zemmour est le résultat de dix ans passés à mettre un mouchoir sur les vrais problèmes.

L’abaissement du seuil de qualification en raison de la candidature d’Éric Zemmour fait-il les bonnes affaires de la droite ?

Je n’ai jamais conçu la politique comme de l’arithmétique. La politique, ce n’est pas une affaire de ticket d’entrée, c’est convaincre et rassembler. Le véritable danger, c’est l’abstention, car elle favorise les extrêmes ou les choix par défaut. Il faut être en capacité de rassembler tous les Français sur une idée forte : une France qui protège, une France où chacun aura sa chance, une France où notre art de vivre à la française, que le monde nous envie, sera préservé, une France dans laquelle on n’est pas plus ou moins bien soigné, plus ou moins bien équipé en services publics en fonction du lieu où on habite, ou de sa condition sociale.

Nous avons trop souffert de projets qui étaient un catalogue de mesures techniques, catégorielles ou clientélistes. Nous avons trop souffert également de politiques qui donnent un sentiment d’impuissance face à des dérives graves : je pense par exemple à tous ces quartiers dans lesquels aujourd’hui les représentants de l’État n’ont plus la capacité d’entrer. Je pense que c’est aussi l’une des causes de l’abstention.

Nous avons besoin de souffle. Je connais tellement de Français qui aimeraient se retrouver dans une communauté de destin, que tant de responsables politiques ont souvent oubliée, en raison d’un parcours fondé sur l’entre-soi. Savoir parler à tous les Français, savoir être compris de tous les Français, c’est cela, le sens de la politique.

Dans le Sud, Valérie Pécresse en mode Kärcher

Que penser d’Éric Zemmour qui se présente comme le candidat des droites ?

Éric Zemmour est le résultat de dix ans passés à mettre un mouchoir sur les vrais problèmes et à considérer que les fractures et toutes les autres formes de séparatisme n’existaient pas. À force de ne pas traiter ou de trouver des excuses à tous ces séparatismes, qu’ils soient identitaires, religieux ou sociaux, ils nous explosent à la figure comme partout en France. Sur tous ces sujets, il n’apporte pas de solutions. Au contraire, il ne ferait qu’aggraver les fractures et les tensions.

L’enjeu aujourd’hui est de réparer la France, qui a été abîmée par tant de lâchetés. Et pour la droite, c’est de démontrer notre lien profond avec tous les Français, en particulier les classes populaires, sans lesquelles le président ou la présidente élu(e) connaîtra des difficultés pour gouverner et réformer notre pays.

« Combattre Zemmour », la nouvelle obsession de LR

Vous étiez sa porte-parole puis sa ministre, Nicolas Sarkozy entend-il se prononcer en faveur de la représentante de sa famille politique ?

C’est sa décision. Nicolas Sarkozy n’a jamais quitté sa famille politique et ne lui a jamais fait défaut, même quand il a connu des difficultés en interne. D’ailleurs, il m’avait apporté son soutien publiquement lorsque j’étais candidate à Paris.

Valérie Pécresse m’a proposé d’être conseillère auprès d’elle et d’animer un pôle. J’ai préféré à un titre la liberté de faire campagne.

Les sarkozystes, entre hier et aujourd’hui

Vous étonnez-vous des scores peu flatteurs de votre opposante à la mairie de Paris et candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo ?

Moi qui suis fille d’ouvrier, j’ai connu une gauche ouvrière proche des classes populaires qui défendait le travail et le mérite. Ce n’est pas la gauche qui a disparu, ce sont ceux qui l’incarnent, qui se sont perdus dans des combats qui conduisent au repli des minorités sur elles-mêmes. L’ensemble de la France a bien compris qu’Anne Hidalgo est l’artisan du grand déclassement de Paris. Les Parisiens le constatent tous les jours et les Français n’ont pas envie de lui confier la France alors qu’elle est en échec à Paris.

Sans doute devra-t-elle tirer les conséquences de son résultat à l’élection présidentielle, au regard de ce qu’elle pourra en conclure sur sa légitimité, sa crédibilité, et sur la perception que tout le monde a de son action. Vous savez, quand vous êtes responsable politique et que vous en arrivez à ce type de scores, c’est généralement une invitation à en tirer les conclusions.

Vous ne faites pas partie stricto sensu du dispositif de campagne de Valérie Pécresse. C’est un choix de votre part ?

L’organigramme qui a été publié est la traduction du rassemblement de l’ensemble des sensibilités et des courants de notre famille politique, de la droite souverainiste aux centristes, en passant par la droite libérale. Valérie Pécresse m’a proposé d’être conseillère auprès d’elle et d’animer un pôle. J’ai préféré à un titre la liberté de faire campagne sur tous les sujets et partout en France. Et vous connaissez mon goût pour les campagnes et ma passion pour l’action politique ! Ce n’est ni un statut ni une position dans un organigramme qui déterminent la force de l’engagement.

Face à votre « équipe de France », le principal défaut d’Emmanuel Macron sera-t-il sa solitude ?

Depuis 2017, il est vrai qu’Emmanuel Macron exerce seul le pouvoir. C’est un des rares quinquennats où l’immense majorité des membres du gouvernement reste inconnue des Français. Quand vous dirigez un pays, il est essentiel que ceux qui portent l’action politique et les réformes soient incarnés, soit en raison de leur parcours politique, soit au travers de leur expérience personnelle ou professionnelle, soit par des engagements militants. C’est un enjeu de l’élection présidentielle que d’avoir une équipe crédible aux yeux des Français, capable de mettre en œuvre le projet sur lequel le président aura été élu.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Macron sera réélu car opposé peut être encore à M.LE PEN ou ZEMMOUR !

Et là les cadres de ce parti LR auront droit au titre de la droite classique la plus bête qui se suicidera de fait et tombera en désuétude comme les autres grands partis de gauche PS/PC et extrême droite et extrême gauche y compris le verts illuminés d’EELV !

Quant aux électeurs ils n’auront pas droit au changement qu’ils réclament depuis décennies et nouveaux quinquennats car votant si mal et n’ayant toujours pas encore compris que tout se joue au 1er tour qui désignera le candidat opposé au président sortant dans cette Vème république monarchique qui leur fait voter pour un pseudo monarque qui a trop de pouvoir !

En fait Mr notre président parvenu montre son autorité bornée en refusant la vaccination obligatoire mais en la détournant avec son passe vaccinal ne voulant pas perdre la face politique alors que de plus en plus de pays de l’U.E. l’ont décrété et que la santé des français est prioritaire mais avec nos services de santé en pleine déliquescence depuis 40 ans de toute façon 300000 contaminations on ne sait même plus exactement combien alors…

Il fait des paris sur l’avenir de fin de cette pandémie en se disant qu’il restera bien assez de français pour le réélire pour dire avant avril « je vous l’avais dit il fallait être patient » et laisser aller par une auto-immunité de ceux contaminés mais sans gravité !?

Jdeclef 08/01/2022 11h47


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire