Coignard – Les pitoyables
leçons du « Drapeaugate »
CHRONIQUE. La première
polémique de l’année ne grandit aucun de ses protagonistes. Espérons que le
niveau monte !
C’est
la première controverse de l’année, et elle n’est glorieuse pour personne. Tous
les acteurs de cette pathétique polémique affichent le sourire vainqueur de
ceux qui l’ont emporté. Alors que, en vérité, c’est une histoire qui ne grandit
personne. Les faits ? Ils sont très simples. Vendredi 31 décembre,
pour marquer le début de la présidence française de l’Union, le drapeau
européen est installé sous l’Arc de Triomphe. Seul. Sans les couleurs
bleu-blanc-rouge à ses côtés. Avant même que les douze coups de minuit n'aient
sonné, l’extrême droite suivie de la droite expriment leur
indignation. Marine Le Pen : « Je suis outrée que le drapeau français
ait été remplacé par celui de l’Union européenne sous l’Arc de Triomphe,
au-dessus de la tombe du Soldat inconnu. Cette provocation offense ceux qui se
sont battus pour la France. Je demande à Emmanuel Macron de rétablir notre
drapeau national. » Puis Éric Zemmour : « L’Arc de Triomphe
sous Macron : après le saccage et l’empaquetage,
l’outrage. » Enfin, Valérie Pécresse : « Présider l’Europe
oui, effacer l’identité française, non ! Je demande solennellement à
Emmanuel Macron de rétablir notre drapeau tricolore à côté de celui de l’Europe
sous l’Arc de Triomphe. Nous le devons à tous nos combattants qui ont versé
leur sang pour lui. »
Trois nuances de reproches que la macronie traite d’abord par le
mépris, avant d’ordonner que le drapeau européen soit décroché de l’Arc de
Triomphe, dans la nuit de samedi à dimanche.
Arc de
Triomphe : le drapeau de la discorde
Jeu de dupes
De quoi cette pantomime du Nouvel An est-elle le symptôme ?
De la dégradation du débat politique, tout d’abord, dont le niveau baisse à vue
d’œil si l’on considère la qualité des arguments fournis par les deux camps.
L’extrême droite semble ainsi ignorer que le drapeau tricolore ne flotte pas en
permanence sous l’Arc de Triomphe, puisqu’elle accuse l’exécutif de l’avoir
décroché. Mais, et ce n’est pas anodin, le gouvernement a piétiné les textes
officiels, qui stipulent que le drapeau européen peut être installé, mais à
côté du drapeau français. Provocation, désinvolture ou incompétence ? Un
peu des trois, peut-être.
Du caractère politicien de certaines indignations, ensuite. Marine
Le Pen ne se montrait pas si véhémente quand, début décembre 2018, l’Arc de
Triomphe était vandalisé par une bande de casseurs dans le sillage des Gilets
jaunes, une clientèle électorale qu’elle a tout fait pour câliner. Des
sculptures détruites, les quatre piliers tagués, un ascenseur détruit, la
boutique pillée et ses vitrines pulvérisées… La présidente du Rassemblement
national ne semblait nullement « outrée ». Le lendemain du saccage,
elle réclamait, non pas des sanctions très fermes contre les vandales, mais…
une dissolution de l’Assemblée nationale ! « Je ne vois pas, au
niveau où nous sommes de la gravité de cette crise politique, comment sortir
par le haut, à part en retournant aux urnes », assurait-elle sur France 3.
Quant à Mme Pécresse, l’avenir dira s’il est payant de mettre ses pas dans ceux
de Marine Le Pen pour tenter de se démarquer du personnage de « Valérie
Macron », dont veut l’affubler l’extrême droite.
Ce qu’il faut savoir
sur la présidence française de l’Union européenne
De l’amateurisme teinté d’arrogance du gouvernement, enfin, qui ne
répugne pas à prendre les Français pour des imbéciles. Clément Beaune, le
secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, déclarait dimanche sa grande
fierté « que le drapeau européen ait flotté quelques jours sous l’Arc de
Triomphe ». Quelques jours ? Il y est resté à peine 36 heures,
soit même pas… deux jours. Mais il soutient, ainsi que l’Élysée, que ce retrait
est conforme au calendrier prévu et qu’« il n’y a eu aucune
reculade ». Il est permis de douter qu’il ne sache pas compter.
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Mais nous
sommes dans le pays ou la polémique est mise aux firmaments de la bêtise
humaine !
Et notre président
faux monarque sans couronne ne cherche qu’à se faire remarquer par tous moyens par
trop de mauvais choix et se laisse embarquer dans ces attitudes dû à son
orgueil de bourgeois parvenu démesuré car déjà se prenant pour les 3 ou 6 mois
à venir selon sa réélection ou non en pleine campagne électorale devenant de
fait un pseudo un empereur éphémère de de cette Europe désunie !
S’il
avait simplement fait mettre à la rigueur les deux drapeaux européen et
français cote à cote sous l’Arc de Triomphe (napoléonien) cela aurait peut-être
évité cette polémique inutile dans notre pays qui souffre de bien d’autres maux
actuellement !
Ce petit
Monsieur bourgeois parvenu fat n’est pas fait pour être un vrai chef d’état car
il se croit comme d’autres avant lui comme un roi encore sous l’ancien régime
et à qui on a donné trop de pouvoir dans cette république monarchique ou il est
dans un palais pendant 5 ans et plus vivant dans le luxe avec impudence qui
quelque fois a dédaigné ces gens de peu qui l’ont élu comme des niais leurrés
par ses belles paroles de donneur de leçon qui nous soulent !
Le plus
grave dans cette Vème république obsolète c’est de ne pas avoir trouvé enfin un
président qui corresponde aux français lambda majoritaires qui compose notre
population et qui soit au fait de leurs aspirations depuis 40 ans !
Cette
lamentable histoire de la France contemporaine représente par son arrogance
désuète ce que valent nos présidents de ces dernières décennies !
Jdeclef
03/01/2022 09h43 LP
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