lundi 3 janvier 2022

Je ne suis ni de droite ou gauche ou extrémiste ni inféodé à aucun parti politique ringard !(Mais nos politiciens de tous bords ne savent faire que de la politique politicienne et fomenter des polémiques stériles !)

 


Coignard – Les pitoyables leçons du « Drapeaugate »

CHRONIQUE. La première polémique de l’année ne grandit aucun de ses protagonistes. Espérons que le niveau monte !

C’est la première controverse de l’année, et elle n’est glorieuse pour personne. Tous les acteurs de cette pathétique polémique affichent le sourire vainqueur de ceux qui l’ont emporté. Alors que, en vérité, c’est une histoire qui ne grandit personne. Les faits ? Ils sont très simples. Vendredi 31 décembre, pour marquer le début de la présidence française de l’Union, le drapeau européen est installé sous l’Arc de Triomphe. Seul. Sans les couleurs bleu-blanc-rouge à ses côtés. Avant même que les douze coups de minuit n'aient sonné, l’extrême droite suivie de la droite expriment leur indignation. Marine Le Pen : « Je suis outrée que le drapeau français ait été remplacé par celui de l’Union européenne sous l’Arc de Triomphe, au-dessus de la tombe du Soldat inconnu. Cette provocation offense ceux qui se sont battus pour la France. Je demande à Emmanuel Macron de rétablir notre drapeau national. » Puis Éric Zemmour : « L’Arc de Triomphe sous Macron : après le saccage et l’empaquetage, l’outrage. » Enfin, Valérie Pécresse : « Présider l’Europe oui, effacer l’identité française, non ! Je demande solennellement à Emmanuel Macron de rétablir notre drapeau tricolore à côté de celui de l’Europe sous l’Arc de Triomphe. Nous le devons à tous nos combattants qui ont versé leur sang pour lui. »

Trois nuances de reproches que la macronie traite d’abord par le mépris, avant d’ordonner que le drapeau européen soit décroché de l’Arc de Triomphe, dans la nuit de samedi à dimanche.

Arc de Triomphe : le drapeau de la discorde

Jeu de dupes

De quoi cette pantomime du Nouvel An est-elle le symptôme ? De la dégradation du débat politique, tout d’abord, dont le niveau baisse à vue d’œil si l’on considère la qualité des arguments fournis par les deux camps. L’extrême droite semble ainsi ignorer que le drapeau tricolore ne flotte pas en permanence sous l’Arc de Triomphe, puisqu’elle accuse l’exécutif de l’avoir décroché. Mais, et ce n’est pas anodin, le gouvernement a piétiné les textes officiels, qui stipulent que le drapeau européen peut être installé, mais à côté du drapeau français. Provocation, désinvolture ou incompétence ? Un peu des trois, peut-être.

Du caractère politicien de certaines indignations, ensuite. Marine Le Pen ne se montrait pas si véhémente quand, début décembre 2018, l’Arc de Triomphe était vandalisé par une bande de casseurs dans le sillage des Gilets jaunes, une clientèle électorale qu’elle a tout fait pour câliner. Des sculptures détruites, les quatre piliers tagués, un ascenseur détruit, la boutique pillée et ses vitrines pulvérisées… La présidente du Rassemblement national ne semblait nullement « outrée ». Le lendemain du saccage, elle réclamait, non pas des sanctions très fermes contre les vandales, mais… une dissolution de l’Assemblée nationale ! « Je ne vois pas, au niveau où nous sommes de la gravité de cette crise politique, comment sortir par le haut, à part en retournant aux urnes », assurait-elle sur France 3. Quant à Mme Pécresse, l’avenir dira s’il est payant de mettre ses pas dans ceux de Marine Le Pen pour tenter de se démarquer du personnage de « Valérie Macron », dont veut l’affubler l’extrême droite.

Ce qu’il faut savoir sur la présidence française de l’Union européenne

De l’amateurisme teinté d’arrogance du gouvernement, enfin, qui ne répugne pas à prendre les Français pour des imbéciles. Clément Beaune, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, déclarait dimanche sa grande fierté « que le drapeau européen ait flotté quelques jours sous l’Arc de Triomphe ». Quelques jours ? Il y est resté à peine 36 heures, soit même pas… deux jours. Mais il soutient, ainsi que l’Élysée, que ce retrait est conforme au calendrier prévu et qu’« il n’y a eu aucune reculade ». Il est permis de douter qu’il ne sache pas compter.

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Mais nous sommes dans le pays ou la polémique est mise aux firmaments de la bêtise humaine !

Et notre président faux monarque sans couronne ne cherche qu’à se faire remarquer par tous moyens par trop de mauvais choix et se laisse embarquer dans ces attitudes dû à son orgueil de bourgeois parvenu démesuré car déjà se prenant pour les 3 ou 6 mois à venir selon sa réélection ou non en pleine campagne électorale devenant de fait un pseudo un empereur éphémère de de cette Europe désunie !

S’il avait simplement fait mettre à la rigueur les deux drapeaux européen et français cote à cote sous l’Arc de Triomphe (napoléonien) cela aurait peut-être évité cette polémique inutile dans notre pays qui souffre de bien d’autres maux actuellement !

Ce petit Monsieur bourgeois parvenu fat n’est pas fait pour être un vrai chef d’état car il se croit comme d’autres avant lui comme un roi encore sous l’ancien régime et à qui on a donné trop de pouvoir dans cette république monarchique ou il est dans un palais pendant 5 ans et plus vivant dans le luxe avec impudence qui quelque fois a dédaigné ces gens de peu qui l’ont élu comme des niais leurrés par ses belles paroles de donneur de leçon qui nous soulent !

Le plus grave dans cette Vème république obsolète c’est de ne pas avoir trouvé enfin un président qui corresponde aux français lambda majoritaires qui compose notre population et qui soit au fait de leurs aspirations depuis 40 ans !

Cette lamentable histoire de la France contemporaine représente par son arrogance désuète ce que valent nos présidents de ces dernières décennies !

Jdeclef 03/01/2022 09h43 LP

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