Ce qu’il faut retenir des vœux
d’Emmanuel Macron (rien…)
Le président de la République
a présenté, pour la dernière fois s’il ne devait pas être réélu et alors que le
Covid-19 déferle sur le pays, ses vœux aux Français.
Pour
la cinquième année consécutive, Emmanuel Macron a présenté ses vœux aux
Français, vendredi 31 décembre à 20 heures. À quelques mois de
l’élection présidentielle et alors que la France ne parvient pas à se
sortir du Covid-19, le président de la République a voulu se montrer
« particulièrement optimiste » pour 2022. Selon lui, l’année qui
vient sera « décisive », et pourrait être « l’année de la sortie
de l’épidémie ». Un vœu pieux pour l’heure puisque 230 000
nouveaux cas de Covid ont été déclarés vendredi, portant le total depuis lundi
à près de 800 000 nouveaux cas.
« La France, malgré les épreuves, est plus forte aujourd’hui
qu’il y a deux ans », a assuré le chef de l’État, filmé debout, devant les
jardins de l’Élysée, dans une allocution d’une quinzaine de minutes.
Décidé à ne pas parler que du Covid, il a ensuite énuméré ses
réformes, « en cavalcade ». « Là où nous aurions pu tout
reporter, nous n’avons jamais renoncé à notre ambition collective »,
a-t-il dit. « Rien que ces dernières semaines et dans les prochains mois,
des décisions qui changeront la vie dont on parlait depuis des décennies ont
été et seront prises . » Il a cité, entre autres, la « réforme
de l’assurance-chômage », les mesures de « pouvoir d’achat »,
« l’augmentation des salaires des fonctionnaires les plus modestes »,
« la rénovation thermique ». « Jamais depuis
quinze ans le chômage n’a été aussi bas », a-t-il insisté.
Chômage : une baisse sensible
de - 1,7 % pour la catégorie A
Quant à l’élection présidentielle, qui aura lieu dans moins de
quatre mois, il s’est contenté d’affirmer, sans révéler s’il serait candidat,
que 2022 serait « une année décisive » en raison des
élections présidentielle et législatives. « Nous aurons des choix majeurs
à faire », a-t-il dit en recommandant « bienveillance et
tolérance ». « Pour ma part, quelles que soient ma place et les
circonstances, je continuerai à vous servir et de la France, notre patrie, nul
ne saura déraciner mon cœur », a-t-il conclu, citant le résistant Marc
Bloch, exécuté par la Gestapo en 1944.
2022, une élection sous le cygne noir
Son discours s’est terminé sur l’image du drapeau européen projeté
sur la façade de l’Élysée, comme ce sera le cas sur une dizaine de bâtiments
parisiens, dont la tour Eiffel dès vendredi, et des mairies de grandes villes
françaises.
Un drapeau qui était au centre de la dernière polémique de 2021. Marine
Le Pen s’est dite « outrée que le drapeau français ait été remplacé par
celui de l’Union européenne sous l’Arc de Triomphe, au-dessus de la tombe du
soldat inconnu », dénonçant une « provocation ». « L’Arc de
Triomphe sous Macron : après le saccage et l’empaquetage,
l’outrage », a abondé Éric Zemmour.
Empaquetage de l’Arc de Triomphe : les Parisiens
emballés par le projet ?
« Présider l’Europe oui, effacer l’identité française
non ! » a insisté la candidate LR Valérie Pécresse, qui
« demande solennellement à Emmanuel Macron de rétablir notre drapeau
tricolore à côté de celui de l’Europe » sous l’Arc de Triomphe.
L’opposition a critiqué les derniers vœux de son quinquennat, un
« exercice d’autosatisfaction annuel » qui « ne parvient pas à
masquer la réalité de son mauvais bilan », selon Bruno Retailleau,
président du groupe LR au Sénat.
« D’abord un président secouriste et ensuite le discours du
répondeur automatique du siège de LREM », a fustigé le candidat LFI
Jean-Luc Mélenchon.
Fautes de com – Le cas Jean-Luc Mélenchon
« Emmanuel Macron est si déconnecté des réalités qu’il ose
prétendre que la France est plus forte après deux années d’échec de sa gestion
sanitaire », a dénoncé de son côté Marine Le Pen, regrettant que le chef d’État
sortant « n’ait pas le courage d’annoncer sa candidature » pour 2022.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ses vœux le représente bien, il n’a parlé que du Covid que
pour rien dire de nouveau etc. en nous
soulant comme si on ne nous le rabâchait pas assez depuis 2 ans et pour la
suite de son intervention avec une dose d’autosatisfaction habituelle de nos présidents
de tous bords avec une petite différence lui il attend un miracle dont il
pourrait bénéficier par ses paris sur l’inconnu une fin proche de la pandémie avant
avril qui lui permettrait si cela arrivait de nous dire vous voyez il fallait être
patient je vous l’avait dit, on a bien travaillé !?
De toute façon ces cérémonies de vœux sont d’une hypocrisie
habituelle mais comme il y a toujours des gogos pour avaler ce genre de
discours il ne peut y déroger on lui reprocherait de ne pas le faire et heureusement
ce genre de discours n’est pas long !
Jdeclef 01/01/2022 14h52
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire