vendredi 27 mai 2022

Arrêtons avec ce parti LA REM ce n'était qu'un parti virtuel fantôme qui : Change de nom !? Pratique habituelle du président qui se moque des Français qui le méritent !

 

Pourquoi Macron enterre LREM

LETTRE DU PALAIS. Pour le chef de l’État, la « nouvelle méthode » qu’il a promise passe par un profond renouvellement du parti présidentiel.

Le « mandat nouveau » d'Emmanuel Macron est d'abord un changement de rythme. Depuis sa réélection, le 24 avril, c'est peu dire que le quinquennat se met lentement en place. En 2017, il fallait « transformer » tous azimuts, quitte à braquer le pays. En 2022, les réformes attendront, la priorité est à la « concertation » et à la recherche de « consensus ». Certes, le président attend de savoir s'il disposera d'une majorité pour agir après les élections législatives et quelle sera son ampleur. Son gouvernement, nommé après plus de trois semaines de réflexion, doit encore être complété.

Mais, au-delà d'une cadence considérablement ralentie, le chef de l'État doit encore concrétiser sa « nouvelle méthode » brandie comme un slogan durant la campagne. « Pour l'instant, on reste dans les paroles, la posture sans grande substance. Quel est le degré de sincérité de tout ça ? Est-il vraiment prêt au renouvellement ? » s'interroge, dubitatif, un cadre de la majorité présidentielle.

Le compte à rebours a commencé : ce qui attend Élisabeth Borne

En effet, Emmanuel Macron ne semble pas prêt à modifier radicalement sa façon d'exercer le pouvoir. Malgré le procès en verticalité, le locataire de l'Élysée continue de tout contrôler, des investitures de ses ouailles pour les législatives au devenir de La République en marche. Quand Stanislas Guerini, le délégué général, a profité de la création d'Ensemble, la confédération de la majorité, pour annoncer à la surprise générale que le parti présidentiel devenait dans le même temps Renaissance, il fallait évidemment y voir la patte du chef de l'État. Derrière ce qui a été perçu comme un simple changement de nom, le président a en réalité demandé à ses troupes d'enterrer en bonne et due forme le parti qu'il avait créé en avril 2016 afin de créer de toutes pièces une nouvelle organisation.

Quand Macron fait 28 %, LREM fait 10 % !Un parlementaire

Après les échecs successifs aux élections locales, la marque était considérablement affaiblie. Emmanuel Macron a acté que LREM, imaginé à l'origine comme un mouvement citoyen, était devenu un repoussoir. Il fallait tourner la page. Preuve en est : les élus qui le rejoignent refusent systématiquement d'y adhérer. Les critiques les plus vives sont d'ailleurs exprimées de l'intérieur. « Ce mouvement est à mon avis trop virtuel… On est dans l'entre-soi. On n'a pas de militants, on a des cliqueurs », avait, par exemple, déploré François Patriat, chef de file des sénateurs LREM, dans la foulée des élections régionales. Le ministre Gérald Darmanin, pourtant adhérent LREM, avait, lui, pointé un « problème de culture politique ». « C'est simple, quand Macron fait 28 %, LREM fait 10 % ! » étrille un parlementaire. Aux yeux du président, cette refondation partisane doit donc être suffisamment significative pour donner à voir sa « nouvelle méthode ». « Il y a eu un débat stratégique entre partir de la structure existante ou tout reprendre à zéro. Emmanuel Macron a tranché en faveur d'une totale réinvention », décrypte l'un de ses proches.

Congrès fondateur

Aux manettes, Stéphane Séjourné, président du groupe Renew au Parlement européen et ancien conseiller politique à l'Élysée. Fin connaisseur des organisations politiques, l'élu, qui a fait ses armes au Mouvement des jeunes socialistes puis au Parti socialiste, a été missionné par le chef de l'État pour mettre sur pied ce nouveau parti. L'eurodéputé doit imaginer des statuts, une structuration nouvelle. Pour cela, il s'inspire de certains modèles existant en Europe. Des réunions de travail sont encore prévues ce week-end ; Stéphane Séjourné doit notamment s'entretenir avec la Première ministre Élisabeth Borne, encartée à LREM. « La République en marche était adapté pour Macron I. C'était efficace, centralisé. Il faut maintenant passer à autre chose, le nouveau mandat doit s'accompagner d'un changement d'organisation. Le parti doit être à l'image de la nouvelle méthode. Renaissance a vocation à durer après 2027, à survivre à Emmanuel Macron », confie un dirigeant au fait des discussions. Il s'agit de « professionnaliser » et de permettre de « faire vivre les sensibilités politiques ». Comprendre : s'assumer enfin comme un parti politique et apprendre des erreurs qui ont plombé LREM.

Mélenchon : Macron face au « péril rouge »

Un congrès fondateur devrait se tenir dans la foulée des élections législatives. Une nouvelle direction va être installée, a fortiori jusqu'aux élections européennes de 2024. Stanislas Guerini, nommé le 20 mai au gouvernement, va passer la main. Les satellites de LREM – Agir, Territoires de progrès, En commun – ont vocation à être intégrés à Renaissance. L'implantation territoriale va être entièrement repensée : le nouveau parti macroniste sera décliné en fédérations locales, avec à leur tête des responsables qui seront élus et non plus nommés. Le système de motions sera autorisé et permettra de composer le conseil national du parti en respectant les diverses tendances. Les stratèges à la manœuvre se défendent toutefois de vouloir reproduire le fonctionnement du Parti socialiste, mettant en avant l'impératif de « modernité » dans la future organisation. Le principe de double adhésion pourrait être abandonné au profit d'une inscription payante. Un changement de locaux est même sur la table alors que LREM a récemment pris possession d'un vaste siège rue du Rocher, dans le 8e arrondissement de Paris. Bref, une révolution totale pour le camp du président.

Son contre-modèle, c’est Donald Trump : faire deux mandats et céder le pouvoir à un dingo. L’idée qu’un dingue dirige la France depuis son bureau est atroce pour lui.Un intime du président

Autre objectif affiché : donner enfin corps au « macronisme ». Les lieutenants d'Emmanuel Macron ont tous échoué jusqu'ici à tenter de définir le corpus idéologique du parti présidentiel, jusqu'à Ismaël Emelien, pourtant l'un de ses concepteurs, auteur avec David Amiel du livre Le progrès ne tombe pas du ciel. L'ouvrage, voué à servir de manifeste politique aux Marcheurs, n'a pas recueilli l'audience escomptée. Une déclaration politique est en cours d'élaboration. Enfin – et ce n'est pas le moindre des sujets –, Renaissance devra désigner un candidat à l'élection présidentielle de 2027, Emmanuel Macron ne pouvant pas se présenter une troisième fois consécutive.

Une primaire pour désigner un candidat en 2027 ?

« Il est important pour le président que le parti s'inscrive dans la durée », indique Stanislas Guerini, patron des Marcheurs. Le président évoquerait donc ouvertement et sans tabou sa succession devant sa garde rapprochée, soucieux de préparer son héritage. « Son contre-modèle, c'est Donald Trump : faire deux mandats et céder le pouvoir à un dingo. L'idée qu'un dingue dirige la France depuis son bureau est atroce pour lui », confesse l'un de ses intimes. Lors du congrès fondateur, le sujet du mode de sélection du futur candidat issu de Renaissance sera donc posé, pour être tranché dans un second temps. L'idée d'une primaire n'est pas écartée. Au cours de cette phase de travaux préparatoires, Stéphane Séjourné a d'ailleurs pris soin de consulter sur cette question sensible et stratégique Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, cités comme présidentiables. Il doit aussi échanger avec François Bayrou, patron du MoDem, et Édouard Philippe, à la tête d'Horizons, les partis partenaires.

Rompre ou ne pas rompre avec Macron : dans la tête d'Édouard Philippe

Reste à convaincre les actuels militants de LREM de l'opportunité de cette vaste réorganisation. Beaucoup de cadres sont sceptiques. Le bureau exécutif, qui n'avait pas été mis au courant de la création de Renaissance avant que Stanislas Guerini ne l'annonce en conférence de presse le 5 mai, doit être consulté d'ici juillet sur un certain nombre de modalités. « Les Marcheurs sont conscients des difficultés actuelles et ne sont pas choqués par le changement, ils sont prêts à suivre », assure-t-on au siège du parti. « Après tout, si les gens adhèrent à Renaissance comme ils n'ont pas adhéré à LREM, ce sera une bonne chose », se convainc un responsable de la majorité.

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N'avait été créé pour le président avec des députés choisi dans la société civile et députés novices et inféodés ni de droite ou gauche mais inféodé au président pour faire croire aux Français que lui-même n'avait pas de couleur politique partisane mais pour être majoritaire à l’Assemblée nationale !

C’était simplement une fumisterie ou escroquerie intellectuelle pour Français gogos qui n’avalent tout, pas une réussite en fait mais comme dans notre système électoral et notre Assemblée Nationale ou il faut des députés pour voter les lois issues du gouvernement et surtout du dirigeant en place il va changer le nom de son ex parti la REM en RENAISSANCE !?

La droite par exemple à changé maintes fois de nom de son parti LR depuis le début de cette V eme république devenue monarchique !

Mais forcément avec cette NUPES mélenchoniste extrémiste il faut bien un parti pour lui être opposé à celui du président au parlement !

Cela démontre le peu de valeur des partis devenus ringards et médiocres notamment depuis cette dernière campagne électorale déplorable pour la réélection du président qui n’a plus d’imagination ou ne nouveauté à proposer et va faire le reste de son quinquennat en roue libre jusqu’en 2027 puisque ne pouvant être réélu du fait de notre constitution !

Aux législatives les abstentions risquent de battre des records !?

Jdeclef 27/05/2022 13h37


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