La
mauvaise passe de Vladimir Poutine
RÉCIT.
Purge au sein du FSB, santé précaire du président, rumeurs de coup d’État,
déconvenues militaires, le pouvoir russe traverse une zone de turbulences.
Psychologiquement
et surtout présent à la tête de la RUSSIE :
Le FSB n'a plus la cote. Vladimir
Poutine vient d'adresser un nouveau signe de défiance à l'égard de son ancienne
maison. Il lui retire la responsabilité de l'activité d'espionnage en Ukraine
pour la confier à un service plus opaque, le GRU, l'organe des renseignements
militaires. Un homme a été désigné pour s'acquitter de cette mission :
Vladimir Alekseïev, 61 ans, d'origine ukrainienne et actuel numéro deux du
GRU. Un officier déjà très engagé dans la lutte contre « l'ennemi
occidental ».
En 2016, c'est lui qui planifie les cyberattaques destinées à perturber
l'élection présidentielle américaine. Et c'est surtout lui qui monte
en mars 2018 l'opération visant à empoisonner l'ex-agent double russe
Sergueï Skripal à Salisbury près de Londres. Un coup qui sidère les capitales
occidentales. À l'époque, Alekseïev n'hésite pas à recourir à une puissante
arme chimique, le Novitchok, pour tenter d'éliminer un ancien espion sur le sol
britannique.
Barochez – Allemagne et Japon, le réarmement des pacifistes
Résultat, au lendemain de l'invasion, Poutine ordonne une grande purge dans
les rangs du FSB. Cent cinquante officiers sont renvoyés et pour certains
arrêtés après avoir vu leurs domiciles perquisitionnés. Le patron de la
cinquième division Sergueï Beseda, 68 ans, chargé de l'Ukraine est même
embastillé pendant plusieurs jours à la sinistre prison de Lefortovo près de
Moscou, un lieu autrefois prisé par la police politique de Staline.
Pour achever d'humilier le FSB, le général Alekseïev du GRU entre en scène.
Sauf que rien ne prédit la réussite de l'intéressé. « Ses camarades le
jugent brutal et sûr de lui au point de faire preuve d'imprudence »,
souligne le spécialiste des services de renseignements Andreï Soldatov dans un
rapport du Center for European Policy Analysis (Cepa), un institut de réflexion
américain. De fait, l'attaque au Novitchok de 2018 a viré au fiasco.
D'abord, la victime Sergueï Skripal a survécu. En revanche, une résidente de
Salisbury, elle, a succombé après avoir récupéré par inadvertance le flacon du
poison. Ensuite, les deux exécutants du GRU dépêchés au Royaume-Uni ont
été rapidement démasqués malgré leurs efforts pour tenter de se faire passer
pour deux touristes gays à la télévision russe. Un déballage qui a terni
l'image d'invincibilité du très secret GRU.
Robert Littell : « Le parrain Poutine est
fichu »
Il n'empêche, Poutine estime que le GRU a démontré son efficacité en Syrie
en 2015. « Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a tout fait pour développer
le GRU en nommant à sa tête des anciens des forces spéciales, des gars prêts à
tuer », poursuit l'expert Andreï Soldatov. Poutine s'en remet donc à
Alekseïev tout comme il donne carte blanche au général Alexandre Dvornikok, lui
aussi jadis à l'œuvre en Syrie, surnommé le « boucher d'Alep » et
désormais à la tête des opérations militaires en Ukraine.
Un bataillon décimé
Reste à savoir si cette nouvelle nomination suffira à redonner des couleurs
à « l'opération spéciale » de Poutine. Car, sur le front, les
mauvaises nouvelles s'accumulent. Les troupes ukrainiennes ont repoussé leurs
adversaires des environs de Kharkiv et auraient même atteint la frontière
russe. Plus au sud, dans le Donbass, elles ont décimé un bataillon motorisé
russe composé de soixante-dix véhicules qui tentait de franchir la rivière
Severski Donets. Plus de 400 soldats auraient péri dans l'offensive.
Une série de déconvenues qui entame les capacités de l'armée russe. Celle-ci
aurait d'ores et déjà perdu un tiers des forces terrestres engagées dans
« l'opération », selon le ministère britannique de la Défense.
Ce n'est pas tout. Les allées du pouvoir bruissent de rumeurs
alarmantes sur la santé de Poutine. Dans un enregistrement obtenu par New Lines, un magazine américain,
un oligarque russe demeuré anonyme affirme que le chef du Kremlin souffre d'une
leucémie et aurait subi une intervention chirurgicale peu de temps avant le
déclenchement de l'invasion. La prise régulière de stéroïdes indiquée dans le
traitement de certains cancers, expliquerait son visage pâle et bouffi.
D'autant que Poutine n'est pas apparu au mieux de sa forme durant le défilé
militaire du 9 mai à Moscou. Le président a assisté à la parade de ses
missiles, une couverture posée sur les genoux. Pour ne rien arranger, les
autorités ont cru bon d'envoyer aux responsables régionaux du FSB une note dans
laquelle on leur demande de n'accorder aucun crédit aux spéculations sur une
agonie imminente de Poutine. Une mise en garde qui susciterait, au contraire,
un mouvement de panique.
« Un coup d'État impossible à stopper »
Le pouvoir ukrainien, lui, y voit une note d'espoir. Et parie même sur un
renversement de Poutine. « Un coup d'État se prépare, il est impossible à
stopper », affirme le chef des renseignements ukrainiens Kyrylo Boudanov,
36 ans, lors d'une interview à la télévision britannique. « Poutine
est dans un mauvais état psychologique et physique, il est très malade ».
La saignée subie par la Russie dans les rangs de ses officiers supérieurs
contribue, il est vrai, à alimenter le mécontentement. Douze généraux envoyés
sur le front ont été tués depuis le début du conflit. Le chef d'état-major
Valeri Guerassimov, 66 ans, lui-même, aurait été blessé par une frappe
ukrainienne lors d'une visite à Izioum, près de Kharkiv. Quant à l'amiral de la
flotte de mer Noire Igor Ossipov, son sort demeure incertain. Après le naufrage
du Moskva, le croiseur russe coulé par les Ukrainiens, la rumeur
prétendait qu'il était en état d'arrestation. Sauf qu'aux dernières nouvelles,
il aurait pu se trouver à bord du navire et sombrer lui aussi avec plusieurs
centaines de marins…
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Il faut que
les occidentaux ne baissent pas leur garde et même intensifie leurs pressions
militaires et économiques en aidant au maximum l'UKRAINE et ne n'ayant pas peur
de ses continuelles menaces car revenir en arrière ou faiblir serait
improductif et lui permettrait de mettre en acte ce qu'il dit et là se serait
trop tard !
Car quoi
qu'on ne veuille pas le voir on est déjà dans une guerre virtuelle qui peut
devenir mondiale car les pays de l'Union Europeenne ont mis les doigts dans
l'engrenage !
Car l'UNION
fait la force l'U.E OCCIDENTALE et l'OTAN U.S. sont une force plus puissante
que la RUSSIE s'ils y restent unis mais s'ils se désunissent ou baissent les
bras nous seront perdus !
C'est
Poutine l'agresseur de l'UKRAINE qui a piégé les démocraties bien pensantes
qu'il déteste avec ces dirigeants donneurs de leçon partisans du politiquement
correct hypocrite la Russie vient d'expulser 34 diplomates Français donc la
diplomatie n'est plus de mise et de plus cette guerre RUSSO UKRAINIENNE impacte
les économies de tous ces pays qui croyaient à une mondialisation qui se
dégrade ou certains de nos éminents économistes pensaient que c'étaient
l'avenir croyant à un monde de « bisounours ou tout le monde est beau et
gentils » !
C'était sans
compter sur ses démocratures devenant dictatures qui poussent et perdurent
comme les mauvaises herbes : qui donnent l'impression que ces dictateurs
déjantés peuvent faire tout et n'importe quoi avec Poutine « la cerise sur
le gâteau empoisonné » avec notre petit roitelet qui dit qu'il faut agir
s'écoutant parler comme d'habitude ce qui devient préoccupant !
Alors oui
agir et arrêter de ce faire peur sur tous les sujets sans rien faire d’utile car
le monde change et peut se comparer à la révolution industrielle du IXX eme siècle
!
Jdeclef 1805/2022
18h16
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