Coignard –
Législatives : en attendant Macron
CHRONIQUE. À
moins d’un électrochoc, la campagne officielle ne risque guère de captiver des
électeurs peu mobilisés. C’est peut-être voulu…
C'est aujourd'hui ! La
campagne des législatives est officiellement ouverte. Mais c'est une drôle de
campagne comme il y eut, jadis, la « drôle de guerre » (expression
d'ailleurs forgée sur une erreur de traduction) : rien ne se passe,
personne ne bouge, aucun état-major ne semble désireux de prendre la moindre
initiative. Surtout pas celui du général Macron, retiré pendant un long
week-end dans sa forteresse de Brégançon. Au bout du compte, le 12 juin,
ce sont les électeurs qui risquent de ne pas bouger et de prendre une bien fâcheuse
initiative, celle d'aller à la pêche, à la piscine ou à la cueillette des
fraises plutôt que de se rendre au bureau de vote.
La faute à qui ? Les responsabilités sont partagées. Mais il est
évident que l'Élysée joue la montre depuis plus d'un mois : nomination
tardive d'une Première ministre, attente interminable d'un nouveau gouvernement
qui finalement n'incarne nulle « révolution », concentration des
éléments de langage officiel autour du pouvoir d'achat, sujet qui ne porte pas
à conséquences politiques fâcheuses. Quel opposant, quel électeur pourrait
s'insurger contre des mesures destinées à soulager le quotidien des Français
dans un contexte inflationniste inédit depuis 40 ans ?
Nelly Garnier : « Le mythe de l'homme politique
séducteur pose problème »
Mais pour l'instant, pas de débat, sur aucun sujet clivant ! Jean-Luc
Mélenchon et ses ralliés peuvent présenter un programme économique délirant
sans que rien ne se passe. Emmanuel Macron et sa Première ministre auraient pu
axer la campagne de leur majorité sur le « plein-emploi », nouvel
intitulé du ministère désormais occupé par Olivier Dussopt. Un objectif
ambitieux, qu'Élisabeth Borne a déclaré « à portée de main » dans le
discours qu'elle a prononcé lors de la passation des pouvoirs à Matignon. La
(très faible) remontée du nombre de chômeurs annoncée la semaine dernière a
rendu le maniement de cette thématique plus scabreuse.
Cette indolence n'est pas innocente. Toutes les enquêtes d'opinion prédisent
une forte abstention. Abstention regrettable, certes, mais qui au-delà
constitue un véritable paramètre politique. Se qualifier au second tour exige
de réunir sur son nom au moins 12,5 % des inscrits. Avec 50 % de
votants seulement, il faut réunir au moins 25 % des suffrages sur son nom
dès le premier tour. Difficile quand chaque circonscription aligne en moyenne
onze candidats. Dans ce contexte, faute de réveil citoyen, les triangulaires
risquent d'être rares, et les coalitions avantagées. Il y en a deux sur la
ligne de départ : la majorité présidentielle et la Nupes mélenchoniste…
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ou l'on revoit
une majorité d'ex-ministres et une ministre devenue 1ere ministre du précédent
quinquennat !
À cause
d'une opposition divisée d'élus médiocres connus et usés avec un chef d'état
qui a réussi à diviser les Français ce qui n'était pas dure à faire étant
individualistes et versatiles !
Ce Mr
petit bourgeois n'étant pas du même monde des Français lambda qu'il dénigre les
prenant pour des idiots a réussi virtuellement à mettre en lice une ex-union
des gauches extrémiste mélenchoniste qui n'a rien à voir ni à comparer avec
elle de 1981 et l'élection de MITTERAND que beaucoup n'ont pas connu étant trop
jeunes !
Et pour
le chef d’état sans imagination change le nom de son parti la REM en RENAISSANCE
pour faire croire qu’il évolue dans sa façon de gouverner (d’autres l’on fait avant
lui comme la droite LR UMP avec d’autres multiples noms depuis que cette Vème république
devenue monarchique existe !)
Le président
continue à se moquer des Français qui ne s’intéressent pas à ces législatives ayant
essuyé une campagne électorale insipide pour sa réélection avec une opposition divisée
comme d’habitude mais avec des élus médiocres lamentables pour finir par une
coalition patchwork de toutes couleurs extrémistes et son vieux tribun
Mélenchon qui s’est bien amusé en semant un souk politique car ne roulant que
pour lui et son plaisir, d’ailleurs il ne se présente même pas !
Les
Français confirmeront que ce sont des électeurs ne sachant plus voter sérieusement
depuis 40 ans râlerons après comme d’habitude et auront ce qu’ils méritent !
Jdeclef 30/05/2022
11h11
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