lundi 30 mai 2022

Les Français ont réélu leur président avec son gouvernement resserré ou l'on : Ne change rien une fumisterie pour Français gogos béats désabusés !

 

Coignard – Législatives : en attendant Macron

CHRONIQUE. À moins d’un électrochoc, la campagne officielle ne risque guère de captiver des électeurs peu mobilisés. C’est peut-être voulu…

C'est aujourd'hui ! La campagne des législatives est officiellement ouverte. Mais c'est une drôle de campagne comme il y eut, jadis, la « drôle de guerre » (expression d'ailleurs forgée sur une erreur de traduction) : rien ne se passe, personne ne bouge, aucun état-major ne semble désireux de prendre la moindre initiative. Surtout pas celui du général Macron, retiré pendant un long week-end dans sa forteresse de Brégançon. Au bout du compte, le 12 juin, ce sont les électeurs qui risquent de ne pas bouger et de prendre une bien fâcheuse initiative, celle d'aller à la pêche, à la piscine ou à la cueillette des fraises plutôt que de se rendre au bureau de vote.

La faute à qui ? Les responsabilités sont partagées. Mais il est évident que l'Élysée joue la montre depuis plus d'un mois : nomination tardive d'une Première ministre, attente interminable d'un nouveau gouvernement qui finalement n'incarne nulle « révolution », concentration des éléments de langage officiel autour du pouvoir d'achat, sujet qui ne porte pas à conséquences politiques fâcheuses. Quel opposant, quel électeur pourrait s'insurger contre des mesures destinées à soulager le quotidien des Français dans un contexte inflationniste inédit depuis 40 ans ?

Pour amadouer les plus grincheux, la possibilité de ne pas sanctionner de retrait de points sur le permis de conduire les petits excès de vitesse a été opportunément évoquée. Attention ! La possibilité, seulement ! Pas question non plus d'effaroucher les vestales de la sécurité routière !

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Une indolence pas innocente

Mais pour l'instant, pas de débat, sur aucun sujet clivant ! Jean-Luc Mélenchon et ses ralliés peuvent présenter un programme économique délirant sans que rien ne se passe. Emmanuel Macron et sa Première ministre auraient pu axer la campagne de leur majorité sur le « plein-emploi », nouvel intitulé du ministère désormais occupé par Olivier Dussopt. Un objectif ambitieux, qu'Élisabeth Borne a déclaré « à portée de main » dans le discours qu'elle a prononcé lors de la passation des pouvoirs à Matignon. La (très faible) remontée du nombre de chômeurs annoncée la semaine dernière a rendu le maniement de cette thématique plus scabreuse.

Cette indolence n'est pas innocente. Toutes les enquêtes d'opinion prédisent une forte abstention. Abstention regrettable, certes, mais qui au-delà constitue un véritable paramètre politique. Se qualifier au second tour exige de réunir sur son nom au moins 12,5 % des inscrits. Avec 50 % de votants seulement, il faut réunir au moins 25 % des suffrages sur son nom dès le premier tour. Difficile quand chaque circonscription aligne en moyenne onze candidats. Dans ce contexte, faute de réveil citoyen, les triangulaires risquent d'être rares, et les coalitions avantagées. Il y en a deux sur la ligne de départ : la majorité présidentielle et la Nupes mélenchoniste…

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ou l'on revoit une majorité d'ex-ministres et une ministre devenue 1ere ministre du précédent quinquennat !

À cause d'une opposition divisée d'élus médiocres connus et usés avec un chef d'état qui a réussi à diviser les Français ce qui n'était pas dure à faire étant individualistes et versatiles !

Ce Mr petit bourgeois n'étant pas du même monde des Français lambda qu'il dénigre les prenant pour des idiots a réussi virtuellement à mettre en lice une ex-union des gauches extrémiste mélenchoniste qui n'a rien à voir ni à comparer avec elle de 1981 et l'élection de MITTERAND que beaucoup n'ont pas connu étant trop jeunes !

Et pour le chef d’état sans imagination change le nom de son parti la REM en RENAISSANCE pour faire croire qu’il évolue dans sa façon de gouverner (d’autres l’on fait avant lui comme la droite LR UMP avec d’autres multiples noms depuis que cette Vème république devenue monarchique existe !)

Le président continue à se moquer des Français qui ne s’intéressent pas à ces législatives ayant essuyé une campagne électorale insipide pour sa réélection avec une opposition divisée comme d’habitude mais avec des élus médiocres lamentables pour finir par une coalition patchwork de toutes couleurs extrémistes et son vieux tribun Mélenchon qui s’est bien amusé en semant un souk politique car ne roulant que pour lui et son plaisir, d’ailleurs il ne se présente même pas !

Les Français confirmeront que ce sont des électeurs ne sachant plus voter sérieusement depuis 40 ans râlerons après comme d’habitude et auront ce qu’ils méritent !

Jdeclef 30/05/2022 11h11


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