mercredi 25 mai 2022

Ce n'est pas quand on a le nez dedans qu'il faut dire que cela Pue !? Ca fait plusieurs mois qu'on tourne en rond pour n'arriver à rien avec des Français qui ne savent plus voter !?

 

Mélenchon : Macron face au « péril rouge »

L’inquiétude grandit dans la majorité sur une percée aux législatives de l’union de la gauche menée par LFI. Le risque ? Cinq ans de guérilla à l’Assemblée.

Il commence à y avoir une vraie trouille dans la majorité sur la progression de La France insoumise », murmure un conseiller sortant de l'exécutif. Ce n'est pas encore une obsession pour Emmanuel Macron, mais ça ressemble à un début de cauchemar. À défaut de se faire « élire », selon son mot, Premier ministre au terme des législatives des 12 et 19 juin, hypothèse hautement improbable, Jean-Luc Mélenchon a toutes les chances de parvenir à imposer la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) comme le premier groupe d'opposition à l'Assemblée nationale avec 130 à 190 députés (60 pour la gauche actuellement), contre 290 à 330 pour la majorité sortante (il en faut 289 pour détenir la majorité), selon les projections des instituts de sondage. De quoi pourrir littéralement la vie de l'équipe Borne à coups de flibuste parlementaire. Une menace à laquelle le président a tenté de parer en anesthésiant la campagne et en ripolinant en rose son gouvernement.

Les législatives sont affaire de mathématiques. Compte tenu du mode de scrutin, qui impose de passer la barre de 12,5 % des électeurs inscrits au premier tour – soit 25 % des suffrages exprimés avec une abstention de 50 % –, il faut impérativement une alliance pour s'imposer. Or c'est précisément le petit miracle que vient d'accomplir au forceps « Méluche », fort de ses 22 % de la présidentielle, en soudant derrière lui le PS, les Verts et le PCF. Résultat : la coalition macroniste Ensemble !, qui regroupe LREM-Renaissance, le MoDem et Horizons d'Édouard Philippe, se retrouve à touche-touche avec l'alliance de gauche autour de 27-28 % des voix, devant le Rassemblement national, autour de 21-22 %, selon certaines enquêtes d'opinion. « La gauche, même si elle fait un retour de 40 ans en arrière, va augmenter considérablement le nombre de ses élus avec 160 députés environ, dont la moitié pour LFI », pronostique un fidèle de François Hollande et fin connaisseur de la carte électorale.

Le rapport qui démolit le programme économique de Mélenchon

Qu'on y songe : avec 17 dcéputés passés experts en flibuste parlementaire, les Insoumis avaient déposé une montagne de quelque 23 000 amendements pour freiner la réforme des retraites à la rentrée 2020. « Nous allons assumer que nous faisons de l'obstruction », avait alors défié Jean-Luc Mélenchon, appelant les siens à utiliser « toutes les armes possibles » pour retarder ce texte honni. On se souvient aussi de leur coup d'éclat de l'été 2017, lorsqu'ils s'étaient affichés dans l'hémicycle avec des paquets de pâtes et boîtes de conserve pour protester contre la baisse de 5 euros des APL. Que se passerait-il, dès lors, si LFI doublait ou triplait le nombre de ses élus ? Rappelons, au passage, que Mélenchon ne sera pas lui-même candidat à sa réélection dans les Bouches-du-Rhône. Il « peut transformer l'Assemblée nationale en ZAD [NDLR : zone à défendre] », a alerté, le 11 mai sur RTL, Marine Le Pen, qui s'est fait chaparder par le leader Insoumis la palme du premier opposant.

Tête-à-queue politique

Lors d'une discrète entrevue de réconciliation le 6 mai à l'Élysée, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a mis en garde Emmanuel Macron sur un autre détail d'importance : c'est le premier groupe d'opposition à l'Assemblée qui récupère la stratégique présidence de la commission des Finances. « Vous imaginez Éric Coquerel ou François Ruffin à sa tête ? » s'affole un Marcheur. Ce n'est pas tout. Le règlement du Palais-Bourbon dispose que l'opposition a droit à l'une des six vice-présidences et à l'un des trois postes de questeur, dont le rôle est de gérer le budget et la vie administrative de l'Assemblée, avec appartement de fonction à la clé. On comprend mieux, dès lors, que Macron ait sonné la charge contre Mélenchon sitôt après sa réélection en dénonçant, le 10 mai, devant ses troupes rassemblées aux Docks d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) les appels de l'Insoumis à faire des législatives un « troisième tour » pour le propulser à Matignon et en étrillant une extrême gauche « communautariste » et « décroissante ». Exit les douces œillades à l'électorat LFI de l'entre-deux-tours de la présidentielle…

La prochaine Assemblée sera beaucoup plus forte avec davantage de députés LFI et RN. Ça va bousculer. Il va falloir leur répondre, faire de la poloche au sens noble du terme. Est-ce que Borne le pourra ?Un conseiller du pouvoir

Ce n'est pas un hasard si le chef de l'État a pris le risque du tête-à-queue en nommant l'historien Pap Ndiaye à l'Éducation nationale en lieu et place du très laïque Jean-Michel Blanquer. Il s'agit pour partie d'envoyer un message « universaliste » à l'électorat de gauche – du corps enseignant à la jeunesse – avec une personnalité qui s'est illustrée sur la question des minorités, thème préempté par Mélenchon avec le concept de « créolisation » cher au poète et philosophe Édouard Glissant. L'inflexion à gauche du gouvernement d'Élisabeth Borne – elle-même issue du PS – avec la promotion des anciens socialistes Brigitte Bourguignon (Santé) ou Olivier Dussopt (Travail) vise de même à ramener vers la macronie des électeurs sociaux-démocrates en déshérence et rebutés par l'épouvantail LFI. Un message politique beaucoup trop subtil ? C'est le drame de la « pensée complexe » chère aux Marcheurs. « Macron drague son électorat de gauche, mais l'électorat de droite peut aussi se dire : "Moi, je n'ai pas voté pour ça !" Ce gouvernement est trop fragile et trop parisien. Rima Abdul-Malak [NDLR : nouvelle ministre de la Culture] et Pap Ndiaye, ça ne parle qu'à quelques arrondissements de Paris ! » relève un ex-conseiller du pouvoir, dubitatif.

Autrement plus clair est le signal adressé aux catégories populaires et aux électeurs de gauche avec le plan massif annoncé sur le pouvoir d'achat (chèque alimentaire, prime Macron triplée, ristourne carburants pérennisée, etc.) que le gouvernement doit dévoiler en détail – par une heureuse coïncidence – autour des élections législatives. On observera qu'il n'a nullement été question du chiffon rouge de la retraite à 65 ans lors du premier conseil des ministres de l'ère Borne, ce lundi. « La purge, il faut la faire, mais il ne faut surtout pas le dire », soufflait un ministre de poids avant la présidentielle…

Les bons, les brutes et l'historien Pap Ndiaye

Une campagne dans le formol

Il n'est pas anodin que le « maître des horloges » de l'Élysée ait tant tardé à choisir sa Première ministre – trois semaines ! – et à nommer son gouvernement – 48 heures avant la période de réserve qui astreint les ministres au silence sur les questions politiques. « Pour éviter qu'ils disent une connerie », potentiellement coûteuse en sièges à l'Assemblée, décrypte un conseiller ministériel. « Il a fait exprès de gagner du temps pour tout anesthésier », confesse un autre conseiller de l'exécutif.

Manière d'étouffer autant que possible la campagne des législatives, que Mélenchon s'évertue à l'inverse à pimenter. « Macron a essayé de passer sous les radars le plus longtemps possible pour laisser le bordel à gauche prospérer. Il sait très bien qu'à 50 % d'abstention ce sont les plus de 60 ans qui votent. Or ils votent pour Macron ou le député LR sortant car ils ne veulent pas la révolution », analyse un ancien stratège des Républicains. C'était sans compter sur l'affaire Damien Abad, qui empoisonne la majorité sortante au point d'éclipser la nomination de la deuxième femme à Matignon et de semer le trouble sur l'engagement du président de faire à nouveau de l'égalité hommes-femmes la grande cause de son second quinquennat.

Face au « péril rouge » qui guette, plusieurs hauts responsables de la macronie, dont François Bayrou, avaient plaidé pour la nomination d'un Premier ministre au profil très politique. « La prochaine Assemblée nationale sera beaucoup plus forte avec davantage de députés LFI et du Rassemblement national. Ça va bousculer. Il va falloir leur répondre, faire de la poloche au sens noble du terme. Est-ce que Borne le pourra ? Pour l'instant, elle est un peu dans ses fiches… Il faut reconnaître que Mélenchon est bon, même si son programme est une horreur », s'inquiète un conseiller du pouvoir, rassuré néanmoins par la présence dans l'équipe gouvernementale de poids lourds comme Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou Gabriel Attal.

Affaire Damien Abad : le « cadeau empoisonné » de LR

Bien conscient que son score dépendra de la mobilisation de son électorat, plus abstentionniste par nature, Jean-Luc Mélenchon est sur tous les fronts, multipliant les interviews pour accréditer l'idée qu'il pourrait piloter demain le gouvernement. « La Constitution dit que c'est moi – le Premier ministre – qui détermine la politique de la nation. Donc je le ferai. Et, comme je suis le dernier élu, c'est mon programme qui s'appliquera », promet-il, sans user du moindre conditionnel, dans un entretien à nos confrères de L'Express. « Mélenchon est un formidable prestidigitateur, il nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Il sait très bien qu'il n'ira pas à Matignon, il veut juste liquider les socialistes », s'esclaffe un ex-pilier de LR, qui salue la maestria politique de l'Insoumis en chef.

Reste que Macron et Mélenchon sont des alliés objectifs. En agitant l'épouvantail « Méluche », comme d'autres alertaient contre un déferlement de chars russes sur la place de la Concorde avant l'élection de François Mitterrand, l'ex-Jupiter devenu Héphaïstos de l'Élysée – comme il se présente désormais en référence au dieu grec du feu et de la forge, selon Le Parisien – espère convaincre l'électorat modéré, de gauche comme de droite, de voter utile en choisissant les candidats estampillés Ensemble !. Un risque d'être pris en étau dont les Républicains, préoccupés de finir sous la barre des 50 députés, ont parfaitement conscience.

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Étant donné que les Français électeurs bornés n'ont pas réélu M.LE PEN la récidiviste au 2eme tour car étant présente au 1er tour devant justement MÉLENCHON de peu mais suffisant pour être opposé au président sortant qui a de fait enfoncé une porte ouverte avec 58% de suffrages largement suffisant pour être élu car les Français n'aiment pas les extrémistes qui ne servent qu'à protester contre le pouvoir en place mais sans vouloir les mettre au pouvoir !

Ce vieil aboyeur de foire, tribun spécialiste des meetings fleuve qui plaisent  beaucoup à certains Français lambda qui se croient comme dans un match de foot ball PSG/MARSEILLE !

A semé le souk dans ces gauches dispersées lessivées PS/PC VERTS dits écolos et partis marginaux devenus NULS comme cette NUPES, fumeuse !

Mais lui, cet ex ministre PS ne roulait que pour lui ne voulant dans ses rêves utopiques qu'être 1er ministre mais comme désigné par le président ne risquait pas de l'être !

Attendons les législatives mais comme beaucoup de Français lambda n'y comprennent rien et ne connaissent même pas les noms de leurs députés par ce système de proportionnelle compliquée et pour ceux qui vont encore se fier comme des gogos aux sondages médiatiques orientés !?

L'assemblée sera peut-être plus dure à diriger car plus divisée, mais pour le président avec son ébauche de 1er gouvernement il peut comme il veut le changer comme il désire pour le servir plus facilement !

Pour résumer, ces partis politiques ringards ne servent plus à grand-chose comme les institutions de cette Veme république devenue monarchique qui a fait son temps !

Jdeclef 15/05/2022 13h16


1 commentaire:

  1. La censure moyenâgeuse des modérateurs du Point bornés à encore frappé bien que cela ne sert pas à grand chose car ce commentaire est diffusé via mon blog et sur tous médias divers nombreux et même de par le monde car dire ce que l'on pense correctement sans insulte ni critiques irrévérencieuses n'est pas permis par un hebdo qui ne respecte pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution (ce qui est répréhensible !)

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