Affaire
Abad : le parquet de Paris n’ouvre pas d’enquête « en l’état »
La justice
dit ne pas avoir d’éléments permettant d’identifier la victime des faits
dénoncés par l’Observatoire des violences sexuelles en politique.
Le
parquet de Paris n'ouvre pas d'enquête préliminaire « en l'état » sur
les accusations de violences sexuelles visant le nouveau ministre des
Solidarités Damien Abad, estimant ne pas disposer « d'éléments permettant
d'identifier la victime des faits dénoncés », a-t-il indiqué mercredi
25 mai. « En l'état, le parquet de Paris ne donne pas de suite au
courrier émanant de l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles » qui
lui transmettait le témoignage de deux femmes accusant Damien Abad de
viols, « faute d'éléments permettant d'identifier la victime des faits
dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition
circonstanciée », a précisé le parquet.
Avec cette décision, le parquet de Paris applique la politique
pénale qu'il a mise en place depuis quelques années en matière de violences
sexuelles. Une enquête est systématiquement ouverte dès qu'une victime mineure
au moment des faits est évoquée - même en l'absence de plainte - afin
notamment de vérifier s'il n'en existe pas d'autres. Dans le cas où les faits
concernent des personnes majeures, le parquet se réserve la possibilité
d'ouvrir une enquête uniquement si la ou les victimes le saisissent d'une
plainte.
Damien Abad : ce que la plaignante a dit à la police
en 2017
Le parquet avait indiqué dimanche qu'« une première plainte
déposée pour des faits de viol a été classée sans suite
le 6 avril 2012 du fait de la carence de la
plaignante ». Une deuxième plainte « pour les mêmes faits a été
classée sans suite le 5 décembre 2017 » faute
« d'infraction suffisamment caractérisée ».
« Je n'ai jamais violé une seule femme de ma vie »,
s'est défendu lundi Damien Abad, qui n'envisage pas de démissionner. « Un
homme innocent doit-il démissionner ? Je ne crois pas », a-t-il
ajouté. La maladie neuromusculaire congénitale rare dont il souffre,
l'arthrogrypose, rend impossibles les faits dont on l'accuse, a affirmé
l'ancien patron des députés Les Républicains.
Les débuts du gouvernement du second quinquennat d'Emmanuel Macron
sont perturbés par les révélations de violences sexuelles visant Damien Abad,
la principale prise de guerre de la macronie à la suite de l'élection
présidentielle d'avril dernier. Les appels à la démission se multiplient dans
les rangs de l'opposition et des associations féministes. « La justice est
la seule à devoir ou à pouvoir trancher », avait déclaré lundi la nouvelle
porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, à l'issue du premier conseil des
ministres du nouveau gouvernement.
Christian Jacob : « J'avais interrogé Damien
Abad en 2017 » (POURQUOI ?!)
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Semble
plutôt être de la basse vengeance plutôt qu'autre chose de glauque !
Si la politique
ou tous les coups sont permis mène à cela ce sont vraiment des collecteurs
d'égouts qui déverse des ordures nauséabondes !
Si cet
homme devenu ministre porte plainte il ferait bien de le faire contre ses
accusatrices car sans quoi il va traîner ce boulet pendant toute sa mandature
et qu’on lui rende justice car s'il est victime d'une cabale honteuse, il ne
faut pas que cela en reste là !
Car bien
sûr le parquet n'ouvre pas d'enquête, ce qui est logique, mais pour autant ne
le dédouane pas, car le doute persistera et c'est préjudiciable pour lui !
La
calomnie peut ruiner tout individu bien mieux que l’agresser physiquement !
Car ces
types de faits délictueux touche de plus en plus de personnalités de tous bords
ou condition et çà c'est anormal et trop fréquent dans ce monde politique et
autres divers en vue dans l'actualité médiatique ravageuse de bien pensant
donneurs de leçons !
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