Nouveau
gouvernement : de la continuité, une prise de guerre et une surprise
Le
gouvernement d'Élisabeth Borne a été dévoilé vendredi. Le Maire, Darmanin
et Dupond-Moretti restent. La surprise est du côté de l'Éducation
nationale.
L'essentiel :
- La composition du premier gouvernement Borne a été
annoncée sur le perron de l'Élysée, après plusieurs jours de
consultations. Le conseil des ministres, normalement prévu le
mercredi, a été reporté à lundi.
·
Voici la liste : ministre
de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté économique et
numérique : Bruno Le Maire ; ministre de l'Intérieur : Gérald
Darmanin ; ministre de l'Europe et des Affaires étrangères :
Catherine Colonna ; garde des Sceaux, ministre de la Justice : Éric
Dupond-Moretti ; ministre de la Transition écologique : Amélie de Montchalin ;
ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse : Pap Ndiaye ;
ministre des Armées : Sébastien Lecornu ; ministre de la Santé et de
la Prévention : Brigitte Bourguignon ; ministre du Travail :
Olivier Dussopt ; ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des
Personnes handicapées : Damien Abad ; ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche : Sylvie Retailleau ; ministre de
l'Agriculture : Marc Fesneau ; ministre de la Transformation et
de la Fonction publiques : Stanislas Guerini ; ministre des
Outre-mer : Yaël Braun-Pivet ; ministre de la Culture : Rima
Abdul Malak ; ministre de la Transition énergétique : Agnès
Pannier-Runacher.
21 h 35 - Sébastien Lecornu auprès de
soldats blessés samedi
Le nouveau ministre français
des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé vendredi qu'il se rendrait samedi au
chevet de soldats blessés au combat, à l'hôpital militaire de Percy, à Clamart
(Hauts-de-Seine), près de Paris. "J'ai une pensée particulière pour les
victimes, les familles des victimes dont la nation a devoir de mémoire, de ne
jamais oublier", a-t-il déclaré lors de sa passation de pouvoirs avec sa
prédécesseure Florence Parly à l'hôtel de Brienne à Paris. "Mais aussi,
bien sûr, (une pensée pour) les militaires qui ont été blessés en opération au
combat et donc à la demande du président de la République, je me rendrai dès
demain à l'hôpital de Percy pour aller rencontrer et assurer la solidarité du
nouveau gouvernement, toute la fraternité républicaine à l'égard de celles et
ceux qui malheureusement ont vécu dans leur chair une blessure grave",
a-t-il ajouté.
21 h 20 - Gouvernement Borne : Damien
Abad, prise de guerre
L'ex-patron des députés LR a
finalement rejoint Emmanuel Macron. Il est nommé ministre des Solidarités, de
l'Autonomie et des Personnes handicapées.
Lire son portrait par Valérie Peiffer Gouvernement
Borne : Damien Abad, prise de guerre
21 h 04 - "Faire de la France la
première grande nation à sortir du pétrole, du gaz et du charbon"
Deux ministres contre le
changement climatique : Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher ont
été nommées vendredi pour mener la transition écologique et énergétique dans le
nouveau gouvernement, priorités affichées d'Emmanuel Macron pour son nouveau
mandat. Ce sont ainsi deux proches du président, passées par le monde des
entreprises mais sans expérience notable dans le secteur de l'environnement,
qui épauleront la Première ministre, Élisabeth Borne, elle-même chargée de la
planification écologique et énergétique. "La transition écologique, ça
doit se décliner, se mettre en œuvre dans toutes les politiques
publiques", a martelé la Première ministre sur TF1 vendredi soir. Une
architecture proposée par Emmanuel Macron entre les deux tours de la
présidentielle, reprenant le concept de "planification écologique"
mis en avant par Jean-Luc Mélenchon. Missions annoncées : "faire de
la France la première grande nation à sortir du pétrole, du gaz et du
charbon" et mener la "planification écologique
territoriale".
20 h 44 - Borne dénonce les attaques
contre Pap Ndiaye
Élisabeth Borne a dénoncé le
côté "parfaitement caricatural" de l'extrême droite qui a concentré
vendredi ses critiques sur le nouveau ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye,
accusé par Marine Le Pen et Éric Zemmour de vouloir "déconstruire" le
pays. "C'est parfaitement caricatural, ce qui ne m'étonne pas de la part
des personnes que vous avez mentionnées", a souligné la Première ministre
sur TF1, en référence à la cheffe du RN et au président de Reconquête !.
"Pape Ndiaye est un républicain très engagé, quelqu'un qui croit aux
valeurs de la République et c'est, bien évidemment, ce qu'il va porter en tant
que ministre de l'Éducation nationale", a-t-elle
ajouté.
20 h 33 - Remaniement – Catherine Colonna
: l'entente cordiale
Ex-ambassadrice de France à
Londres, la nouvelle ministre des Affaires étrangères devra être une
négociatrice hors pair pour apaiser les tensions entre les deux pays.
Lire son portrait par Marc Roche Remaniement
– Catherine Colonna : l'entente cordiale
20 h 15 - Sarkozy a félicité Damien Abad
pour son entrée au gouvernement
Chef de l'opposition LR à
l'Assemblée ces dernières années, Damien Abad entre aujourd'hui au sein du
gouvernement d'Élisabeth Borne. Suivi par les caméras de TF1, le
nouveau ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes
handicapées a confié avoir reçu un appel de félicitations de la part de
l'ex-président Nicolas Sarkozy.
19 h 57 - Fonction publique :
l'accessibilité des services et l'urgence climatique, priorités de Guerini
Tout juste nommé, le nouveau
ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a
affirmé vendredi à Paris sa volonté de placer "l'accessibilité" des
services publics et les enjeux climatiques "au cœur" de son action.
"Ce ministère, c'est le ministère de la vie quotidienne des Français. Je
veux mettre au cœur de mon action les questions d'accès et
d'accessibilité" des services publics, a-t-il martelé à l'occasion de la
passation avec sa prédécesseure Amélie de Montchalin.
Par ailleurs, "il n'y a pas d'un côté la fonction publique et de l'autre
l'urgence climatique : ces deux questions sont intimement liées" et
"je mettrai la transition écologique au cœur de notre action", a
promis le patron du parti présidentiel.
19 h 53 - Marlène Schiappa quitte le
gouvernement : "Je garde l'engagement chevillé au corps"
Secrétaire d'État puis
ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa ne fait pas
partie du gouvernement Borne. Dans un long message Twitter, cette fidèle
d'Emmanuel Macron a dressé le bilan de ses actions politiques : "J'ai
porté des centaines de mesures concrètes permettant de nouveaux progrès pour
l'égalité hommes femmes. Je suis heureuse d'avoir fait naturaliser plus
de 20 000 travailleurs étrangers en première ligne pendant le Covid
(...) Avec ces projets, nous avons bousculé certaines habitudes."
Sans en dire plus sur ce que l'avenir lui réserve, la politicienne a conclu en
assurant garder "l'engagement chevillé au corps".
19 h 45 - L'Élysée met en place un
secrétariat général à la Planification écologique
Se faisant le relais d'un
communiqué de presse de Matignon, France 2 a annoncé l'ouverture d'un
secrétariat général à la Planification écologique : "La Première
ministre annonce la création d'un secrétariat général à la Planification
écologique. Placé auprès d'elle, il sera chargé de coordonner l'élaboration des
stratégies nationales en matière de climat, d'énergie, de biodiversité et d'économie
circulaire."
19 h 42 - Gouvernement Borne, le deuxième
plus jeune de la Ve République
Le gouvernement d'Élisabeth
Borne est le deuxième plus jeune de la Ve République, avec un âge moyen
légèrement inférieur à 48 ans, devancé seulement par le gouvernement
de Georges Pompidou en 1962, selon une base de données de l'AFP. La moyenne
d'âge du nouveau gouvernement s'établit à 47,9 ans, Première ministre
incluse.
Seul le gouvernement Pompidou I, sous la présidence du général de Gaulle, a
atteint une moyenne inférieure (47,6 ans) après un remaniement en mai 1962.
Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, en reste le benjamin,
à 33 ans. La doyenne Catherine Colonna, ministre entrante des
Affaires étrangères, a deux fois son âge (66
ans).
19 h 36 - Éric Zemmour : "La
déconstruction est désormais en marche avec M. Ndiaye"
Interrogé sur BFMTV, Éric
Zemmour a sévèrement jugé ce remaniement, estimant qu'Emmanuel Macron imposait
désormais "l'idéologie woke" à l'Élysée avec la nomination de Pap
Ndiaye à l'Éducation nationale, qu'il qualifie d'"indigéniste, extrémiste,
obsédé par la race". "Macron disait qu'il voulait déconstruire
l'histoire de France, la déconstruction est désormais en marche avec M.
Ndiaye", a-t-il assuré.
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Dans un
gouvernement remanié mais pas changé sur le fond qui confirme que c'est le
président monarque qui décide avec un jeu de chaise musicale sans imagination
et sans risque.
Avec un
ministre de l'Enseignement hors norme qui va essayer d'assimiler ces élèves
trublions et souvent irrespectueux voire quelques fois ingérables des
règlements et de leurs professeurs qu'ils maltraitent, que l'on laisse agir
dans certaine zone sans compter les parents d'élèves qui s'en fiche totalement
car content de se débarrasser de leurs enfants notamment adolescents étant
donné que l'école est obligatoire à qui on peut souhaiter un courage hors norme
si les enseignants ne sont pas vraiment soutenus par leur ministre et leur
administration.
Et pour
l'enseignement proprement dite il faut que l'enseignement soit utile en
apprenant le ba ba de l'enseignent de base jusqu'en 6 eme pour lire, compter,
écrire correctement avec l'apprentissage de l'histoire de France la vraie pas
celle politisée par le gouvernement et en laissant à la porte des écoles toutes
les religions quel qu'elle soit en faisant de l'école laïque de notre pays un
sanctuaire ou les intrus extérieurs au personnel enseignant ne soit pas accepté
et bien sûr respectant les lois de notre république !
Mais çà
on demande à voir car il y a un sacré retard à rattraper pour Mr Pap Ndiaye
pour se faire déjà accepter des enseignants frondeurs et de son administration
éléphantesque que certains voulaient dégraisser qui coute le plus cher à l'état
et où le niveau des élèves régressent depuis des décennies car l'école c'est le
reflet de notre société qui s'en va à vau l'eau !
Mais là
il faudrait déjà que notre président est plus de volonté qu'il n'a pas ce Mr
qui réclame agir mais tergiverse sans cesse en bavardant c'est tout !
Jdeclef
21/05/2022 16h17LP
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