mardi 10 mai 2022

Quand on laisse la casserole de lait sur le feu sans le surveiller il déborde ! Nos élus de pays démocratiques sont des imprévoyants qui protègent mal leurs peuples !

 

Ukraine : face à Poutine, le « deux poids, deux mesures » de l’Occident

ÉDITO. Américains et Européens avaient laissé le champ libre à la Russie en 2015 en Syrie. Ils s’en mordent les doigts aujourd’hui.

Les Occidentaux ont-ils une morale à géométrie variable ? Au troisième mois de la guerre, ils ont fait leur la résistance de l'Ukraine, au point de lui livrer des armes lourdes pour l'aider à repousser l'envahisseur russe. Ils ont raison, tant ce combat est décisif pour l'avenir des démocraties. Mais, il y a sept ans, ils avaient laissé tomber les rebelles syriens sans guère de remords. La destruction de Marioupol nous indigne plus que le pilonnage d'Alep. Pourtant, ce sont les mêmes militaires russes qui commettaient alors les mêmes exactions, les mêmes crimes de guerre, avec la même sauvagerie. Moscou a nommé le général Aleksander Dvornikov, le « boucher de Syrie », commandant en chef de la force russe en Ukraine. C'est plus qu'un symbole.

Sous couvert de défense de nos valeurs universelles mises à mal par les autocraties, notre solidarité avec l'Ukraine est teintée d'égoïsme et de discrimination. Nous nous mobilisons pour les Européens, pas pour les Arabes, pour les Blancs, pas pour les basanés, pour les chrétiens, pas pour les musulmans. La différence de traitement alimente le sentiment anti-occidental à travers le monde. Deux poids, deux mesures, nous reproche-t-on. Les exemples du Maroc, du Sénégal, de l'Afrique du Sud ou de l'Inde, qui refusent de prendre parti pour Kiev ou Moscou, en témoignent.

Tchétchénie, Ukraine… la méthode Poutine

Notre passivité passée est d'autant plus pathétique que les intérêts ukrainiens, occidentaux et mêmes russes auraient pu être préservés, si les Américains et les Européens avaient stoppé à temps Vladimir Poutine. Mais après une série d'attentats djihadistes au cœur de l'Europe, nous étions prêts à gober en 2015 la propagande de Moscou présentant son intervention en faveur d'un régime syrien scélérat comme une croisade anti-Daech. « Il va régler le problème djihadiste », assurait Jean-Luc Mélenchon, le 20 février 2016 sur France 2. Beaucoup, à gauche comme à droite, pensaient comme le chef de file des Insoumis

Lignes rouges

Vladimir Poutine n'a rien réglé. Mais il a sauvé le satrape de Damas. Il a marqué des points stratégiques. L'impunité dont il a bénéficié l'a encouragé à poursuivre son entreprise impériale et agressive. L'ouverture lui avait été offerte par Barack Obama, qui avait mis au panier ses « lignes rouges » en 2013 après l'utilisation d'armes chimiques par le régime d'Assad. Le renoncement du président américain a fait comprendre aux rebelles syriens que leur vie ne valait rien aux yeux des Occidentaux. Et en a précipité un certain nombre dans les bras de l'État islamique. Le drame a alimenté nos préjugés sur les Arabes qui ne seraient culturellement pas prêts à la démocratie, qui n'auraient le choix qu'entre la charia et le knout. Pourtant, peu de peuples ont payé un aussi lourd tribut que les Syriens à la lutte pour la liberté (au moins 500 000 morts depuis 2011 !).

Luc de Barochez – L'erreur de l'Occident avec Poutine

Il a fallu attendre l'invasion de l'Ukraine pour que les yeux des Occidentaux se dessillent. Le sentiment de proximité joue pour expliquer notre réveil, mais pas seulement. Nous nous sentons, avec raison, directement menacés par les événements d'Ukraine. Il s'agit d'une guerre d'agression contre un État souverain, et pas d'une guerre civile comme en Syrie. Si la menace nucléaire est brandie, c'est parce que les enjeux stratégiques sont plus lourds. Les Européens se savent visés parce qu'ils ont construit, avec l'Union européenne, le seul organisme préfigurant ce que pourrait être une gouvernance mondiale démocratique et que, pour cette raison, ils sont détestés par tous les autoritaires de la planète. Il n'en reste pas moins que si les Occidentaux avaient pris au sérieux les souffrances des Syriens, ils auraient pris conscience plus tôt du danger posé par Vladimir Poutine. Leur réaction aurait, peut-être, prévenu la tragédie qui se déroule en Ukraine. Notre indifférence a ouvert la voie à l'agression russe. Mais on ne refait pas l'histoire.

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Avec Poutine pour la Syrie, la Géorgie, la Tchétchénie, la Crimée et son annexion, ou l'U.E et les USA  occidentaux n'ont pas bougé ainsi que le Donbass Ukrainien dont le dictateur russe voulait aussi réduire l'UKRAINE indépendante à sa botte comme du temps de l'ex URSS il a déclenché cette guerre punitive croyant pouvoir la vaincre comme les autres mais n'avait pas prévu qu'elle se défendrait fortement pour sa liberté et surtout son désir d'entrer dans l'UNION EUROPENNE OCCIDENTALE voire l’OTAN ce qui déplaisait fortement au maitre du KREMLIN et qui l’inquiétait car pour Poutine l’ennemi c’est les USA !

Par cet OTAN US et le président US BIDEN qui défend justement l’UKRAINE martyrisée et agressée violement nous remet dans cette configuration est/ouest d’avant-guerre froide tout cela par des tergiversations passées ressemblant à celle dont nous a habitué E.MACRON bien que ce ne soit pas essentiellement de sa faute !

Pour cela il faudrait que nos dirigeants bienpensant donneurs de leçon quelque fois arrogants se rendent compte enfin que depuis la fin de l’URSS et la chute du mur de BERLIN on n’est pas entré dans un monde de « bisounours ou tout le monde est beau et gentil » ce dictateur dangereux dérangé et menaçant vient de le confirmer et prouvé par cette guerre en UKRAINE !

Et notre président bien qu’il ne soit pas le seul à blâmer, à sa décharge a eu beau répéter de nombreuses fois qu’il fallait agir lors de son discours alambiqué habituel pour sa réélection qu’il a obtenu des Français il faudra passer aux actes et qu’il arrête de tergiverser en s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile !

Jdeclef 10/05/2022 13h55


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