mercredi 11 mai 2022

ZEMMOUR n'a été qu'un pétard mouillé qui a fait pschitt par une Mèche trop courte qui s'est éteinte trop vite ! Et il a explosé en s'écrasant !

 

Ces adhérents Reconquête ! tentés par la « remigration » au RN

Au RN, où l’on estime que le jeune parti d’Éric Zemmour n’aura aucun député aux législatives, la saison de la pêche aux zemmouristes a déjà commencé.

Un zemmouriste de la première heure investi aux élections législatives par… le Rassemblement national (RN). Pierre Meurin, lieutenant parmi les lieutenants d'Éric Zemmour, figurait parmi les six membres du « comité exécutif » secret chargé de préparer la candidature du journaliste. Il a coordonné la première campagne d'affichage en juin 2021, conseillé le polémiste pendant des mois et était chargé de structurer les forces zemmouriennes dans les territoires. Avant de jeter l'éponge, fustigeant dans une note envoyée le 25 novembre au reste de la garde rapprochée « l'immaturité politique » du presque-candidat et enjoignant au futur candidat de Reconquête ! de « s'adoucir » dans les prochains mois au risque, écrivait-il, de finir « entre 6 et 8 % ». Il avait vu juste. Et, après l'échec d'Éric Zemmour au premier tour de l'élection présidentielle – l'essayiste a recueilli 7,07 % des suffrages –, le RN l'a donc investi dans la 4e circonscription du Gard, où Marine Le Pen a réalisé un bon score au second tour, récoltant 56,2 % des voix.

Au siège du parti de Marine Le Pen, à la porte de Saint-Cloud, où l'on jure que l'« astre » Zemmour n'était qu'une étoile filante destinée à briller quelques mois avant de s'éteindre, on s'attend à voir revenir certains cadres ou adhérents qui ont rallié Éric Zemmour pendant la campagne présidentielle. « Les mecs vont absolument tous faire chou blanc. Reconquête ! n'aura aucun député, ils ne seront même pas au second tour dans une seule circonscription. Les mêmes qui disaient que le RN ne pouvait pas gagner une élection vont bientôt revenir frapper à la porte », avance un cadre. Lequel note, au passage, qu'alors que les principales figures du Rassemblement national ont été investies, les cadres de Reconquête ! – hormis Éric Zemmour, qui pourrait, selon nos informations, se présenter dans le Vaucluse – ont pour la plupart annoncé qu'ils renonçaient à se présenter. « C'est comme en 14-18. Pendant que les jeunes servent de chair à canon [155 des 550 candidats investis par Reconquête ! ont moins de 35 ans, NDLR], les généraux se font un gueuleton à l'arrière du front. C'est dégueulasse ! »

Éric Zemmour face au mur des législatives

Il est très improbable que les principaux cadres de Reconquête ! venus du RN – parmi lesquels on compte notamment Gilbert Collard, président d'honneur, et Nicolas Bay, vice-président exécutif – consentent à « rentrer au bercail ». Une procédure de « remigration » tournerait de toute façon court tant ils sont désormais abhorrés. « Notre porte leur est définitivement fermée », tranche un lieutenant de Marine Le Pen.

« Château de cartes »

En revanche, les élus et adhérents au profil « RN compatible » et qui ne se sont pas montrés trop critiques à l'endroit de Marine Le Pen pendant la campagne pourraient être « repêchés ». « Certains opportunistes sont allés voir ailleurs si l'herbe était plus fraîche, mais sont restés très proches de notre projet et ont d'ailleurs voté pour Marine au second tour. On n'aura aucun mal à les reprendre. En revanche, on sera vigilants. Il ne faudrait pas que certains gugusses assez craignos de Reconquête ! passent à travers les mailles du filet », prévient un cadre RN. Avant le second tour Jordan Bardella, président par intérim du parti, a, par exemple, rencontré le président de Génération Z, Stanislas Rigault, pour lui proposer une investiture, qu'il a déclinée – il se présente finalement sous les couleurs de Reconquête ! dans la 2e circonscription du Vaucluse.

Législatives : qui sont les candidats investis par Reconquête ! ?

« J'ai toujours été au RN, mais j'ai adhéré à Reconquête ! parce que je pensais vraiment que Zemmour pouvait gagner. Je constate aujourd'hui qu'il est dans une impasse politique. Il gardera ma sympathie, mais je pense qu'il ne pourra malheureusement pas incarner une force politique », témoigne Laurent, qui a repris il y a une semaine sa carte au RN. « Je trouve qu'il a fait une très bonne campagne et que ce qu'il disait avait du sens, mais son disque est rayé, il tourne en boucle sur l'identité », abonde Laura, qui, après s'être rendue, par curiosité, à la première journée du séminaire de formation, samedi 7 mai, envisage aussi de retourner au Rassemblement national.

Certains conseillers régionaux, en commençant leur campagne dans leur « circo », ont par ailleurs noté la faiblesse des fédérations de Reconquête !. « Au niveau local, c'est terrible. Leurs fédés explosent. On dirait un château de cartes sur lequel il suffira de souffler pour qu'il s'effondre », assure l'un d'eux. Éric Zemmour, chantre de « l'union des droites », doit à la fois veiller à gérer la désunion dans son camp et consolider l'assise locale de son jeune parti. « Le mec a deux ans à tenir avant les européennes sans ancrage local et, avec cette passoire que va devenir Reconquête !, il va avoir du mal à boucher les trous », se marre, d'un sourire malicieux, un cadre RN.

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Heureusement car on a assez d'extrémistes de tous bords autres que ce polémiste médiatique télévisuel qui s’est transformé en politicien pas encore élu n’ayant pas le métier des autres chevronnés et qui s’est laissé entrainer par ses diatribes qu’il n’a pas su contrôler et qui l’ont dépassé car il n’a pu nier les avoir dits !

Car il les a aboyés si fort qu’ils lui sont revenus dans là face à la différence par exemple de J.L. MELENCHON le vieux leader d’extrême gauche très rodé à l’exercice qui a fait un tabac en se payant le luxe de réunir les diverses gauches déconfites y compris les verts d’EELV sous cette bannière de nouvelle « NUPES » piloté par son parti LFI !

Mais qui hélas montre la dégradation de notre système politique de cette Vème république obsolète qui donne trop de pouvoir à un seul homme président de la république qui décide de tout et ensuite qui compte les points de ces batailles de politiciens élus de tous bords plus médiocres les uns que les autres en se payant le luxe d’attendre la décantation de cette situation par son bon plaisir de petit monarque pour désigner son 1er ministre « collaborateur » !?

Ce qui ne change pas c’est qu’il continue de se moquer des Français « de peu » qu’il dédaigne, il a raison ils l’ont réélu pourquoi s’en priverait-il ?

Jdeclef 11/05/2022 13h49


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