Barochez –
Erdogan, cheval de Troie de Poutine
ÉDITO. La
Turquie qui bloque l’élargissement de l’Otan en pleine guerre d’Ukraine ne
devrait plus avoir sa place dans l’Alliance atlantique.
C’EST SUREMENT LE PAYS CHAMPION DES MAITRES CHANTEURS
DANGEREUX DU MONDE (DIT) CIVILISE !?
Le
meilleur agent d'influence de Vladimir Poutine au sein de l'Otan s'appelle Recep
Tayyip Erdogan. Le cynisme du président turc ne le cède en rien à celui de son
homologue russe. En bloquant, sous des motifs fallacieux, l'élargissement de
l'organisation militaire transatlantique à la Finlande et à la Suède, le
satrape d'Ankara pulvérise l'unité manifestée par les Occidentaux face à
l'agression dont l'Ukraine est victime. Il sape la crédibilité de l'Alliance
atlantique, juste au moment où celle-ci apportait la preuve qu'elle était le
rempart le plus efficace pour protéger les Européens des visées agressives des
autocrates du voisinage.
La Turquie est seule parmi 30 États membres à
s'être opposée au lancement de la procédure d'adhésion. Sa démarche n'a rien
d'anodin, tant l'élargissement de l'Otan en pleine guerre russo-ukrainienne est
un coup politique et stratégique de premier ordre pour l'Occident.
Contrairement aux adhésions folkloriques que furent celles de la Macédoine du
Nord (2020), du Monténégro (2017) ou de l'Albanie et de la Croatie (2009),
celles des deux ex- pays neutres apportent un bénéfice militaire évident.
La Finlande possède une armée forte, nombreuse et entraînée, et la Suède une
industrie d'armement puissante.
Erdogan n'en est pas à son coup d'essai. En 2017, il a acquis à
Moscou, à la consternation des Américains et de leurs alliés, un système de
défense aérienne russe S-400 ultramoderne – mais non compatible avec les
équipements occidentaux. En 2020, il s'est livré à des provocations à
répétition en forant des hydrocarbures dans les espaces maritimes de la Grèce
et de Chypre. Cette année, son pays est le seul parmi les Alliés à avoir refusé
d'appliquer les sanctions économiques infligées à la Russie après
l'invasion du 24 février. Si la Turquie a vendu à l'Ukraine des drones
dont l'efficacité au front est redoutable, elle a parallèlement affiché sa
neutralité en se posant comme un intermédiaire entre Moscou et Kiev.
Au fur et à mesure qu'il démantèle la démocratie et l'État de
droit, l'homme fort de la Turquie dresse son peuple contre des Occidentaux
présentés comme islamophobes, prokurdes et antiturcs. Faut-il s'étonner si
58 % des Turcs considèrent aujourd'hui les États-Unis comme « la
principale menace contre les intérêts turcs » (sondage German Marshall
Fund d'avril 2022) ? Et que 70 % d'entre eux pensent que les
Européens « veulent diviser et désintégrer la Turquie » (idem) ?
Ou encore que les Turcs ne sont que 34 % à blâmer la Russie pour la guerre
en Ukraine, mais 48 % à en faire porter la responsabilité aux États-Unis
et à l'Otan (sondage Metropoll de mars 2022) ?
Les yachts des oligarques russes se réfugient en Turquie
Le veto brandi par Erdogan n'est pas dans l'intérêt de la Turquie,
sauf si celle-ci voulait se couper de l'Europe. Elle devrait alors en tirer les
conséquences en quittant l'Alliance atlantique et en renonçant définitivement à
adhérer à l'Union européenne. L'Otan a trop longtemps fait preuve d'indulgence
envers un État qui est membre depuis soixante-dix ans mais qui,
contrairement à la Finlande et à la Suède, serait bien en peine aujourd'hui de
satisfaire aux conditions d'adhésion, parmi lesquelles :
être démocratique ; ne pas discriminer les minorités ; s'engager
à résoudre pacifiquement les conflits.
À un an d'élections qui s'annoncent mal pour son parti et pour
lui-même sur fond d'inflation galopante et de marasme économique, Erdogan
espère que sa posture de défi à l'Occident lui sauvera la mise. Les États-Unis
et leurs alliés doivent rejeter son chantage. La livraison d'opposants, qu'il
réclame à la Suède, est exclue tant qu'aucun procès équitable ne peut leur être
garanti en Turquie. La condamnation à perpétuité de l'éditeur et philanthrope
Osman Kavala, le mois dernier, au terme d'une parodie de justice,
prouve s'il en était encore besoin que les tribunaux turcs ne
jouissent plus d'aucune indépendance. Les Occidentaux se sont mordu les doigts
d'avoir sous-estimé l'ambition néoimpériale de Vladimir Poutine ; il
serait navrant de commettre la même erreur avec Recep Tayyip Erdogan.
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International
qui l'arrange, il s'est d'ailleurs déjà tourné dans un passé récent vers la
RUSSIE il est comme Poutine « menteur comme un arracheur de dent »
faux jeton !
Et c'est
aussi un autocrate qui enferme à tour de bras ses opposants dans son pays et
qui veut faire de la TURQUIE dont il a la nostalgie de l’ex-empire OTTOMAN se
prenant par un sultan comme (le maitre du KREMLIN et son ex empire Russe) en convoitant
de devenir une république islamique qui n'a plus rien avoir avec l'Europe unie
occidentale et dont ce statut de participant à l'OTAN est caduque et n'a plus
rien à voir avec cette alliance pour se protéger de l'hégémonie soviétique de
l'ex-URSS datant de la guerre froide !
Ce permettant
comme il l’a fait déjà d’insulter l’Europe et la France ainsi que notre
président pale président éphémère de l’U.E. trop bavard sans amour propre
défaut qu’on lui connait (hélas) et qui tergiverse sans cesse, car ce pays n’offre
plus la garantie de protection de cet OTAN US du fait de son rapprochement
implicite avec la Russie (pays par la voix de son président turc qui voudrait adhérer
à l’U.E. en plus !?)
(Pendant
les 2 guerres mondiales la Turquie était déjà l’alliée de l’Allemagne mais comme
le monde oublie très vite son histoire avec nos dirigeants Européens occidentaux
les peuples concernés sont mal protégés de dictateurs qui eux perdurent !)
Jdeclef 24/05/2022
10h34
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