vendredi 6 mai 2022

Mais c'est cela le caractère d'E.MACRON il l'a prouvé lors de son quinquennat : Croire que notre petit bourgeois pseudo monarque puisse nous protéger est une utopie !?

 

« Il n’a toujours pas fait son choix » : pourquoi Macron tarde

Le chef de l’État impose son agenda et reporte les choix structurants sur son action et son casting en espérant susciter l’impulsion nécessaire pour les législatives.

TERGIVERSER C’EST CA SPECIALITE DECIDER C’EST MOINS FACILE ?!

Ça m'a rappelé les concerts des Vieilles Canailles ! » glisse, hilare, un stratège de la macronie. Dans le rôle de Jacques Dutronc, d'Eddy Mitchell et de Johnny Hallyday : Édouard Philippe, Richard Ferrand et François Bayrou. Le trio des hommes forts de la majorité a offert un numéro de claquettes, jeudi après-midi, pour annoncer la naissance de « Ensemble ! », nouvelle confédération réunissant les partis pro-Macron et bannière commune en vue des élections législatives. Stanislas Guerini, numéro un des Marcheurs, était là aussi : La République en marche est désormais rebaptisée Renaissance, à la demande expresse d'Emmanuel Macron.

Installés derrière deux tables de bar devant le mur végétal du siège de feu LREM, l'ancien Premier ministre, le président de l'Assemblée et le Haut-Commissaire au Plan ont rivalisé d'amabilités, de private jokes et de bons mots pour célébrer un accord électoral scellé « dans la bonne humeur », a dit Richard Ferrand, « dans le meilleur climat que je n'ai jamais rencontré  », a encensé François Bayrou. N'en jetez plus !

La gauche se met d’accord sur des places, nous construisons sur la cohérence des idées et d’un projet politiqueUn élu qui a participé aux négociations

Le chef de l'État, qui a délaissé l'organisation partisane de son camp et la structuration de sa majorité pendant cinq ans – au grand dam de plusieurs de ses proches –, a donc attendu sa réélection et l'unification de la gauche pour donner à voir l'unité et le rassemblement de ses soutiens, à cinq semaines des élections législatives. « La gauche se met d'accord sur des places, nous construisons sur la cohérence des idées et d'un projet politique », fait valoir un élu qui a participé aux quatre longues journées de négociations.

Cotta – Ce que révèle le discours de victoire d'Emmanuel Macron

La photo de famille des chefs à plumes visait surtout à tenter de faire oublier la petite musique de la division qui prenait de l'ampleur depuis le lendemain du second tour. Ce rassemblement a aussi pour objectif d'occuper le terrain, tandis que l'OPA de Jean-Luc Mélenchon sur la gauche concentre toutes les attentions. Emmanuel Macron étant plutôt en retrait depuis le soir de sa victoire – hormis deux déplacements « au contact » des Français –, le flou qu'il entretient sur son second mandat et le casting avec qui il veut le mener présente le risque de laisser tout l'espace aux oppositions et de semer le trouble parmi les siens. « Le président doit embrayer sur la “nouvelle méthode”, dessiner les contours de ce qu'il souhaite mettre en place sur l'école et la santé, donner corps à ce qu'il a dit pendant la campagne », presse un parlementaire de la majorité.

Affaires courantes

Or, comme à son habitude, Emmanuel Macron prend son temps. Sous couvert de continuité de l'État, le locataire de l'Élysée gèle tout changement dans son dispositif gouvernemental jusqu'au 13 mai à minuit, date officielle de la fin de son premier quinquennat. Une façon de retarder d'autant sa plongée dans le second, quitte à jouer avec les nerfs de ses troupes. « La macronie originelle, à l'image du ministre Julien Denormandie, pousse pour aller vite. Mais cela a du sens de gérer les affaires courantes », juge un conseiller du pouvoir. Emmanuel Macron ne veut pas céder aux injonctions, et déteste agir sous la pression. Ceux qui connaissent bien le président réélu conviennent qu'il est même probable que celui-ci ressente une certaine forme de plaisir à tenir en haleine la classe politique comme les journalistes, suspendus à la divulgation de ses choix et attentifs aux moindres signaux.

Le président n’a pas encore réfléchi

« La vérité, c'est qu'il n'a toujours pas fait son choix » pour Matignon, lâche un confident. « Il évite. » Depuis dix jours, Emmanuel Macron consacre beaucoup de temps à trancher chacune des 577 investitures pour les élections législatives. Il a échangé avec plusieurs dirigeants étrangers, dont Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Désireux de quitter rapidement son poste de Premier ministre, Jean Castex se retrouve contraint de jouer les prolongations, en attendant qu'on lui trouve un successeur. « Le président n'a pas encore réfléchi », confirme-t-on dans un ministère important. « Il était dans les législatives, il va s'y plonger à partir de mardi, après sa séquence européenne. »

Jouer ainsi tactiquement la montre présente toutefois le désavantage de donner l'impression d'une indécision, d'une confusion au sommet du pouvoir. Le choix du chef de gouvernement aura certes pour Emmanuel Macron une influence sur le scrutin de juin et sur la réussite ou non des prochains mois. Il a dressé son portrait-robot : « attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive » et si possible une femme. Depuis, les spéculations vont bon train, et les fuites font mauvais genre.

« Je veux un Henri IV à Matignon » : les coulisses du remaniement

Véronique Bédague, dirigeante du groupe immobilier Nexity et ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls à Matignon, a été approchée par le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, comme l'a révélé Le Parisien. « C'est délirant ! Une techno jusqu'au bout des ongles ! » s'étrangle un dirigeant de la majorité. « Alexis Kohler souffle au président des noms qui ne marcheront pas. Avec potentiellement 70 députés Insoumis à l'Assemblée, 80 RN, le mec à la tribune devra avoir le cuir épais ! » Quelques jours plus tard, c'est Valérie Rabault, la patronne des députés socialistes, qui affirmait auprès de BFMTV avoir refusé Matignon.

Matignon démonétisé

Le signe que le pouvoir d'Emmanuel Macron serait affaibli, son panache moins attractif ? « Il paye cinq ans de méthode. Il a démonétisé Matignon », cingle un conseiller, pointant la présidence verticale du fondateur d'En marche ! et le processus de « collaborisation » du poste de chef de gouvernement. « Il récupère la rançon de ce qu'il a voulu faire de la fonction de Premier ministre, abonde un autre. L'adage comme quoi “Matignon ne se refuse pas” n'est peut-être plus aussi automatique. »

Ces fuites ont plongé le président dans une colère noire. Le porte-parole de son gouvernement, Gabriel Attal, a donc tenté de couper court à ce bruit de fond néfaste pour l'image du chef de l'État. « Il n'y a pas eu de proposition qui a été faite », a-t-il dit en compte rendu du conseil des ministres. « Personne ne dit “non” au président, ça n'existe pas ! » gronde l'un de ses amis. « Autour de lui, ils parlent, ils sondent, et seulement quand ils sont sûrs, Emmanuel Macron intervient avec une proposition. »

Macron : quelque chose en lui de Mélenchon

En dévoilant le plus tard possible son jeu, au plus près du scrutin de juin, Emmanuel Macron espère créer l'impulsion suffisante pour les élections législatives. Comme pour la présidentielle, il fait le pari d'une campagne courte, façon Blitzkrieg. « Il a mille fois raison d'imposer son agenda à lui », balaie un visiteur du soir. Et puis, après tout, la gauche offre le spectacle de ses divisions, soit autant d'opportunités potentielles. « Le PS est en train d'exploser, il attend pour récupérer une ou deux figures de la social-démocratie », pronostique-t-on au sein de l'exécutif. Bernard Cazeneuve, par exemple, vient de quitter le PS. Accepterait-il de retourner à Matignon ou bien une nomination au Quai d'Orsay ?

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Car Il tergiverse sans cesse et n'est pas sûr de lui !?

Exemple : La gestion de la crise sanitaire l'a montré avec ces décisions quand il en a pris comme la levée partielle ou totale des mesures de protection contre les virus COVID souvent trop tôt pour soi-disant satisfaire les Français trop gâtés de partir en congé d’été en 2020 /21 et le ballet des masques à porter ou à enlever selon le taux de contamination du moment le tout sous fond d’élection présidentielle prochaine !

À sa décharge avec ces conseils de défense fumeux et scientifiques auréolés de titres pompeux mais incapables de trouver des solutions pérennes entre eux occupant les plateaux télés que ce soient eux ou ces ministres de la santé et autres faisant de la politique politicienne et notamment en plus avec cette vaccination bâclée et la cerise sur ce gâteau empoisonné les fameux « passe sanitaires » qui ont déclenché des manifestations importantes d’insatisfaction de nombreux Français !

Mais campagne électorale oblige pour sa réélection on n’est passé à autre chose (en se resignant à vivre avec ces virus et pandémie mondiale toujours présente !?)

Avec un autre problème très sérieux cette guerre en UKRAINE et ce dictateur russe qui menace l’occident et l’Europe (dite unie) avec une inflation galopante indirectement liée qui va avec et pour nous Français l’éclatement de notre classe politique déjà médiocre encore plus divisée qui devient entrainée par un vieux tribun de cette gauche extrémiste LFI qui voudrait le pouvoir et être 1er ministre !?

Ce président est encore perdu ce qui montre qu’il traine à nommer son 1er ministre « collaborateur » mais les Français l’on réélu par crainte du lendemain alors tant pis pour eux … ?!

Donner trop de pouvoir à un seul homme cela donne cela !

Jdeclef 06/05/2022 13h20

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