vendredi 13 mai 2022

E.MACRON voulait être réélu car l'orgueil de tous nos ex présidents a joué : les Français n'ayant pas d'autres choix car votant mal pour une classe politique désespérante

 

Pas d’état de grâce économique

ÉDITO. Contrairement à 2017, les planètes économiques ne sont pas alignées pour Emmanuel Macron. Inflation, dette, croissance faible… ça va secouer.

Le premier quinquennat d'Emmanuel Macron avait débuté sous des cieux économiques cléments. La croissance mondiale connaissait début 2017 une nette accélération, les tensions financières nées de la crise grecque avaient fini de se dissiper, l'inflation était absente, les taux d'intérêt étaient orientés à la baisse et le prix du baril de pétrole se tenait sagement autour de 50 dollars. Les économistes décrivaient un alignement des planètes inédit depuis de très nombreuses années tandis que les commentateurs politiques soulignaient la bonne étoile d'« Emmanuel le Chanceux ».

C'est dans un environnement économique et financier international radicalement différent, sombre et hostile, que commence en revanche son second mandat. L'économie chinoise tourne au ralenti pour cause de Covid-19 et de confinements géants ; la guerre en Ukraine n'en finit plus de faire grimper les prix du pétrole, du gaz, des métaux et des céréales ; le commerce mondial et les circuits d'approvisionnement continuent d'être profondément perturbés ; les taux d'intérêt remontent à toute allure ; l'euro donne des signes de grande faiblesse tandis qu'une fébrilité extrême règne sur les marchés boursiers.

Pénurie de blé ukrainien : « L'Égypte est au bord d'une révolution »

Non seulement le président ne va pas pouvoir compter sur un état de grâce économique, mais il risque de se retrouver durablement confronté au cauchemar conjoncturel que constitue pour tous les gouvernants de la planète la stagflation, ce mélange socialement explosif de faible croissance et de forte inflation contre lequel aucun remède efficace scientifiquement prouvé n'existe.

La croissance avait déjà nettement marqué le pas en fin d'année dans toute la zone euro et en France en particulier (+ 0,8 % de hausse du PIB au cours du dernier trimestre contre + 3 % le précédent). Le déclenchement de la guerre en Ukraine l'a carrément fait caler (0 % entre janvier et mars), conséquence notamment d'une baisse de 1,3 % de la consommation des ménages et d'un recul plus marqué encore des dépenses alimentaires (- 2,5 %).

Reconstruire un budget crédible

Sans même parler du scénario économique catastrophe qui verrait Jean-Luc Mélenchon s'installer à Matignon et mettre en œuvre son programme de rupture radicale et surtout de faillite garantie, les économistes ne se montrent guère optimistes pour le reste de l'année, prévoyant une stagnation de l'activité mais n'excluant pas une entrée en récession. Le maintien attendu de l'inflation à un niveau élevé dans les prochains mois ne va pas seulement continuer de peser lourdement sur le budget des ménages mais aussi sur leur moral, également affecté par le contexte anxiogène de la guerre en Ukraine et la perspective il est vrai peu propice au shopping de recevoir une bombe nucléaire russe sur la tête.

De la même façon, l'incertitude et l'angoisse géopolitiques constituent des freins puissants aux investissements des entreprises de surcroît confrontées à la hausse des taux d'intérêt et au renchérissement du coût du crédit. Autant dire que l'hypothèse de croissance de 4 % envisagée dans la loi de finances pour 2022 relève désormais du fantasme et qu'un taux deux fois plus faible paraît beaucoup plus réaliste.

« La France n'est pas très loin de la récession technique »


Le nouveau gouvernement va donc avoir comme première tâche, ingrate et chronophage, de reconstruire de fond en comble un budget plus crédible et plus en phase avec ce contexte macroéconomique international bouleversé et sinistre. Ce qui veut dire aussi qu'il va d'abord être entièrement occupé à prendre dans l'urgence des mesures pour tenter d'atténuer comme il le peut les effets ravageurs de la stagflation, à distribuer des chèques pizzas et des bons Nutella, à empêcher des faillites en cascade et à éviter une remontée du chômage.

Emmanuel le Maudit

Cela veut dire surtout qu'il n'aura ni le temps ni la tête pour lancer de grandes réformes économiques dont on sait pourtant que leurs chances de réussite sont d'autant plus grandes qu'elles sont mises en œuvre en tout début de mandat et au cours de la période symbolique des cent premiers jours. C'est toute la politique économique du quinquennat qui se trouve du coup compromise avant même que celui-ci ait commencé. Ce n'est plus Emmanuel le Chanceux, c'est Emmanuel le Maudit.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Dans cette Veme république devenue monarchique, donnant trop de pouvoir à un seul homme !

Il a enfoncé d'ailleurs une porte ouverte par les Français incapables d'éviter de mettre en lice des élus politiciens de qualité et plutôt lui opposer au 1er tour après cette campagne électorale déplorable des élus extrémistes de droite ou gauche usés seulement là pour souligner les protestations de ces électeurs râleurs versatiles individualistes mais bien sûr ne les ont pas élus au 2eme tour car craignant le lendemain ne voulant pas prendre trop de risque par une situation internationale qui se dégrade rapidement !

Qui génère indirectement une situation économique qui se dégrade très rapidement par déjà une inflation qui grimpe aussi vite que la chaleur d’été avec l’augmentation de la dette (irremboursable) avec des taux d’intérêt à payer qui vont être réhaussé pour l’état qui emprunte au jour le jour !

Notre président ne pourra pas continuer à faire des chèques en blanc et du « quoi qu’il en coute » à chaque problème économique en croyant aussi que la crise sanitaire de la Covid est derrière nous en passant son temps comme ces ministres à dire on enlève le masque et quelques semaines après on le remet car la pandémie est toujours là dans le monde etc ..!

Ce pseudo petit monarque avec sa couronne vissée sur sa tête jusqu’en 2027 redescende sur le sol en essayant de ne pas tergiverser sans cesse pour agir plus qu’il dit mais ne fait pas comme trainer à designer son 1er ministre bien que sans beaucoup d’importance qu’il travaille et pérore moins !

Le président va affronter un 2eme quinquennat périlleux !

Et la rentrée ne sera pas bonne comme celles en 2020/21/22 et la suite rappelons-nous quand même que ce sont les Français qui votent (enfin ceux qui le font) alors qu’ils ne se plaignent pas !

Jdeclef 13/05/2022 10h49


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire