La vérité
sur M. Mélenchon
Europhobie,
nationalisme, autoritarisme, goût pour les dictateurs… Portrait (non autorisé)
du nouveau leader de la gauche.
Ce
n'est qu'un détail dans la tempête qui secoue la gauche, mais il est
révélateur. Lorsque le PS a noué son accord pour les législatives de juin avec
les Insoumis ce 4 mai, le texte a été approuvé par le Conseil national du parti
, à la composition savamment réfléchie : 292 membres, dont 204 élus par le
congrès socialiste, des secrétaires départementaux, des parlementaires, etc. Du
côté de La France insoumise, l'accord a été validé par Jean-Luc Mélenchon, et
personne d'autre. Le leader de LFI, qui n'a pas souhaité répondre à nos
questions, pas plus que ses proches, avait envoyé en délégation le premier
cercle de ses fidèles : les députés Mathilde Panot, Adrien Quatennens et Éric
Coquerel, le député européen Manuel Bompard, assistés de Clémence Guetté,
coordinatrice du programme présidentiel, ainsi que de Paul Vannier, le «
Monsieur élections » chargé des législatives. Ces négociateurs ont rendu compte
à leur chef, point. Rien ne les obligeait à consulter les militants, qui n'ont
aucun droit à La France insoumise. L'adhésion, possible en quelques clics, est
une marque d'engagement à sens unique. Le parti ne promet rien, et surtout pas
la démocratie interne. Les instances de débat et les structures locales
n'existent pas, les élus locaux ne pèsent rien. Le parti tient une seule ville
de taille significative, Faches-Thumesnil, aux environs de Lille, 18 100
habitants.
« La République, c'est moi ».
Ce n'est pas un oubli. Lorsqu'il a lancé LFI en 2016, Jean-Luc Mélenchon
expliquait au magazine Le 1 qu'il voulait créer un mouvement « ni
vertical, ni horizontal », mais « gazeux ». Autrement dit sans fédérations, pour
éviter les baronnies, et sans grand-messe, pour prévenir toute tentative de
putsch. Il avait eu quelques sueurs froides à Villejuif en 2015, lors du
congrès du Parti de gauche (toujours vivant mais en état de mort cérébrale),
quand sa base avait failli le renverser. Pour régler le problème, Mélenchon a,
en quelque sorte, dissous le peuple.
Ambiance irrespirable. «
La République, c'est moi », lançait-il à un policier qui l'empêchait
de pénétrer dans ses locaux de la rue de Dunkerque (Paris 18e) lors
d'une perquisition, le 16 octobre 2018. La déclaration est à prendre au pied de
la lettre. Une seule personne a voix au chapitre dans ce parti qui domine la
gauche. Ceux qui ne sont pas contents peuvent partir. Selon les estimations du
sociologue Manuel Cervera-Marzal, auteur d'une minutieuse enquête sur les « groupes
d'action locaux » qui font vivre LFI sur le terrain, ils sont très
nombreux à faire ce choix. Le chercheur estime dans son ouvrage ( Le Populisme
de gauche. Sociologie de La France insoumise, La Découverte) que le
nombre d'Insoumis actifs a été divisé par dix entre avril 2017 et juin 2019,
tombant à moins de 6 000 personnes.
Mélenchon :
la gauche, c'est lui !
Grand vide. Le politologue Thomas Guénolé, de son côté, ne s'embarrasse pas de précautions de langage pour dénoncer cette dérive. « C'est un dictateur entouré de courtisans prêts à encaisser des humiliations insensées pour rester en bonne grâce. L'ambiance chez les Insoumis est tout simplement irrespirable. » Des mots durs, mais le sort qui a été réservé à Thomas Guénolé l'est tout autant. En avril 2019, le comité électoral de LFI, qu'il avait rejoint l'été précédent, l'informe qu'il est écarté de la liste des européennes en raison d'un signalement pour harcèlement sexuel. L'intéressé tombe des nues. Du harcèlement aux Insoumis ? Non, à Sciences Po, où il a donné des cours. Des faits précis, une plaignante ? Rien. Thomas Guénolé a vite compris. « Naïvement, j'avais dit à des cadres que je prendrais la parole après les européennes pour appeler à plus de débat au sein de l'appareil. Crime de lèse-majesté ! Il fallait me salir pour me dégager, d'où ce mini-procès stalinien. » Selon le politologue, la décision de l'écarter a été prise par trois personnes : Jean-Luc Mélenchon, sa trésorière de toujours, Marie-Pierre Oprandi, ainsi que Benoît Schneckenburger, garde du corps et homme de confiance du chef. « Autant dire par Mélenchon seul », résume Guénolé. Il a raconté son histoire dans un livre paru en novembre 2019 ( La Chute de la maison Mélenchon, Albin Michel), où il se demandait comment on pouvait « prôner la vraie démocratie pour le pays, tout en organisant son propre mouvement comme une dictature ».
« Les élus Verts, communistes et socialistes n'accepteront pas son
autoritarisme, prophétise aujourd'hui Thomas
Guénolé. La
« Nupes » [Nouvelle union populaire,
écologique et sociale, NDLR] explosera en moins de deux ans. Et tant mieux. La gauche se
prépare à vivre une triste parenthèse dans une histoire marquée par le débat
d'idées et la démocratie interne. »
Ancien secrétaire général du Parti de gauche, François Cocq est du
même avis. La légende veut que Jean-Luc Mélenchon lui ait signifié son congé
des Insoumis par un simple tweet en janvier 2019. La réalité est plus nuancée.
François Cocq avait lui-même prononcé le divorce dès juillet 2018 en
manifestant dans un blog des désaccords que le chef n'accepterait pas. Il
regarde depuis avec stupéfaction Mélenchon rayer d'un trait de plume des pans
entiers du programme des Insoumis sur des questions cruciales, sans consulter
sa base, pour les besoins d'une alliance électorale. « Le PCF ne
veut pas sortir du nucléaire ? D'accord, on garde le nucléaire. Europe
Écologie-Les Verts et le PS bloquent sur la possibilité d'une sortie de l'UE ?
Pas de problème, on oublie. Lors du congrès du Parti de gauche de juin 2018,
Jean-Luc Mélenchon avait annoncé qu'il fallait prendre le leadership à gauche.
Cela signifiait l'abandon de nos propositions, bloc par bloc, pour fédérer la
gauche. C'est sur ce point précis que je me suis brouillé avec lui. On y est.
Il veut accéder au pouvoir, mais pour en faire quoi ? »
Hommes forts. L'autoritarisme
de l'Insoumis en chef serait-il une manière de dissimuler une absence de
convictions ? L'économiste Liêm Hoang-Ngoc, député européen de 2009 à 2014,
parti des Insoumis fin 2018, n'est pas loin de le penser. En 2016, Mélenchon se
proclamait prêt à engager le bras de fer avec Bruxelles. « L'Union
européenne, on la change ou on la quitte », lançait-il. Soit les
traités étaient revus pour donner à l'UE une orientation moins libérale (plan
A), soit la France quittait la zone euro (plan B), au risque assumé de
provoquer l'éclatement de l'UE. Selon Liêm Hoang-Ngoc, cette posture offensive
cachait un grand vide. « Il n'avait jamais étudié sérieusement la question. Il m'a dit
que le plan B était enterré, en une phrase, lors d'un tête-à-tête lors d'un
déjeuner de travail. »
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Idem sur la question hautement inflammable de l'école privée. Le
programme électoral pour 2022 de LFI prévoyait d'« abolir les privilèges de
l'enseignement privé » et d'interdire les « subventions
extralégales des collectivités territoriales » aux écoles. Bref,
une nouvelle guerre scolaire en vue. Le 23 mars, dans un entretien pour La Croix,
Mélenchon tournait casaque, promettant de faire de l'enseignement privé sous
contrat (97 % des établissements privés) « un partenaire » à part entière de l'État ! Que
ferait-il si d'aventure il devenait Premier ministre ? Contacté, le Secrétariat
général de l'enseignement catholique (SGEC) avoue ne pas en avoir la moindre
idée : «
Nous avons découvert la nouvelle position de Monsieur Mélenchon en lisant La
Croix. Nous
n'en savons pas davantage. »
À la lecture de melenchon.fr, le blog qu'il tient depuis de
nombreuses années, une constante se dégage, mais elle n'est guère rassurante.
L'auteur aime les leaders charismatiques et les régimes autoritaires. À
l'annonce de la mort d'Hugo Chavez en 2013, il admet avoir eu les larmes aux
yeux. Président du Venezuela de 1999 jusqu'à son décès, Chavez a endigué la
pauvreté en subventionnant les biens de première nécessité, mais il a aussi
réduit au silence tous ceux qui dénonçaient sa politique économique suicidaire.
« Nous le
portons fièrement », déclarait Jean-Luc Mélenchon, alors que le
malheureux Venezuela se préparait à plonger dans le chaos (400 000 %
d'inflation en 2018, un habitant sur six exilé depuis).
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Modèle chinois. La
Chine trouve également grâce à ses yeux. À l'occasion des Jeux olympiques de
Pékin en 2008, Mélenchon conspuait le dalaï-lama, « chef religieux obscurantiste »,
« défenseur de la charia bouddhique », « indépendantiste ethniciste qui veut
expulser 100 millions de Chinois du Tibet », etc. En septembre
2016, dans un entretien à Nouvelles d'Europe, revue en français sous contrôle
chinois, il allait encore plus loin : « Les choix de la civilisation chinoise valent pour la planète
entière […]. Nous attendons énormément de la Chine, de son leadership sur la
scène internationale. Je sais bien que les Chinois n'aiment pas dominer, ce
n'est pas dans leur culture. » En mai 2018, il se rendait aussi à
Moscou pour célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale. Conscient du risque
pour son image, il tenait à rencontrer un opposant à Vladimir Poutine, mais pas
Alexeï Navalny, trop consensuel à son goût. Son choix s'est porté sur Sergueï
Oudaltsov, effectivement persécuté par le régime… mais en tant qu'extrémiste
stalinien ! Oudaltsov a récemment applaudi l'invasion de l'Ukraine par la
Russie, poussant LFI à rompre avec lui sur le tard. « C'est dans l'exemple de nos
héros que nous puisons sans cesse les leçons et l'énergie dont nous avons
besoin pour continuer », déclarait Mélenchon le 26 novembre 2016,
dans une longue homélie prononcée à la mort de Fidel Castro (alors qu'il avait
expédié celle de Nelson Mandela en quatre lignes, trois ans plus tôt). Même
tendresse affichée pour Evo Morales : président de la Bolivie de 2006 à 2019,
ce dernier a passé outre le résultat d'un référendum constitutionnel pour
briguer un quatrième mandat, dont son peuple ne voulait pas entendre parler. Si
Jean-Luc Mélenchon s'en est ému, il n'en a rien dit. Son blog est pourtant
riche. Il comporte une liste de près de 180 thèmes rangés par mots clés. «
Démocratie » n'y figure pas. Sans doute un oubli§
Robespierre,
sans la Terreur
S’il s’était trouvé au côté de Robespierre lors de son arrestation,
Mélenchon l’aurait, dit-il, convaincu d’appeler à l’insurrection du peuple. Le
peuple, toujours le peuple. Il ne comprenait pas ce renoncement, ce « je
n’ai plus rien à dire ». Depuis la campagne de 2012, le leader de LFI,
même s’il se garde bien d’assumer l’épisode de la Terreur, a convoqué la
vedette révolutionnaire, son volontarisme, cette énergie jacobine déployée pour
balayer un monde ancien. Une projection rétroactive à l’heure où l’État, selon
lui, baisse les bras, impuissant. Jamais l’écart n’a été aussi grand entre
l’image repoussoir auprès du grand public, qui croit encore à la légende du
monstre, et la vision plus équilibrée des chercheurs. Son camarade Alexis
Corbière a, du reste, intitulé un de ses ouvrages Robespierre, reviens !.
Mais, pour Mélenchon, se réclamer de Robespierre, abandonné par les socialistes
– qui ont refusé en 2011 qu’une rue soit baptisée de son nom à Paris –,
c’est aussi un moyen d’affirmer que ceux-ci ont trahi leurs valeurs et qu’il
est le seul héritier de la vraie gauche§ F.-G. L.
À
sa mort, fin 2016, Mélenchon lui a rendu hommage : « C'est dans l'exemple de nos
héros que nous puisons les leçons et l'énergie. » Ledit héros
a occupé le pouvoir pendant presque cinquante ans après la révolution cubaine,
en 1959. Jusqu'en 1976, il a gouverné par décrets, avant de participer à la
rédaction d'une Constitution qui lui donnait les trois postes les plus
puissants, dont Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba. Il a instauré
un système répressif sans pitié, qui perdure. Son génie a consisté à générer la
sympathie internationale en rendant l'embargo américain responsable de la
pauvreté et en mettant en avant un haut niveau d'éducation et de santé
(dévastée). Mélenchon a relayé cette propagande en vantant, fin 2018, un vaccin
cubain contre le cancer du poumon, qui n'a jamais existé. L'héritage de Fidel
est édifiant : selon l'ONG Prisoners Defenders, Cuba comptait 955 prisonniers politiques
fin 2021. La torture y est monnaie courante§ Claire
Meynial
Alors que la gauche déclinait en Europe, Mélenchon avait trouvé
une idole : Hugo Chavez, président du Venezuela. En 2012, il suit sa
dernière campagne présidentielle et décrit ainsi (puis efface) une
manifestation sur son blog : « À mi-chemin je m’aperçus que j’avais
le visage en larmes. […] Le saisissement, l’effroi sacré qui nous habitait est
un moment qui n’a pas ses mots pour le décrire raisonnablement. » L’effroi
est au contraire une réaction appropriée face au bilan de Chavez, emporté en
2013 par un cancer. Après un coup d’État manqué en 1992, le
lieutenant-colonel est élu en 1998. Victime d’une tentative de putsch en 2002,
il modifie la Constitution et devient éligible à vie en 2009. Le « Christ
rédempteur des pauvres » puise dans les ressources de pétrole pour les
arroser de services gratuits mais, combinée aux sanctions américaines, la
corruption est telle que la production s’effondre faute d’entretien. La
répression des opposants est systématique. Le général Raul Baduel, ancien ministre
de la Défense arrêté sous Chavez en 2009, est mort en prison fin 2021. Le
successeur de Chavez, Nicolas Maduro, n’a fait que perpétuer ce système. Selon
l’ONG Foro Penal, le Venezuela comptait 238 prisonniers politiques en
février 2022§ C.
M.
L’ancien tourneur-fraiseur devenu président du Brésil a
bien sorti 40 millions de personnes de la pauvreté.
Avec Mélenchon, c’est une vieille histoire : Lula a appuyé
sa candidature à la présidentielle, et ce dernier lui a rendu visite
en prison en 2019. Il se disait victime, comme lui, d’une
« lawfare », offensive juridique visant à l’empêcher
de concourir politiquement. La procédure contre Lula était bien
entachée d’irrégularités, au point de faire annuler ses condamnations pour
corruption. Mais le Parti des travailleurs payait bien un salaire mensuel
à certains politiciens, et des entreprises d’État accordaient
des contrats à Odebrecht, une entreprise de BTP, en échange de
paiements réguliers. Certains arguent que le procédé est courant au
Brésil. Lula l’a élevé à un niveau systémique§ C.M.
La volte-face est spectaculaire. Depuis l’invasion de l’Ukraine
par la Russie, Jean-Luc Mélenchon se découvre anti-Poutine. Le 24 février,
date de l’invasion des chars russes, il dénonce une initiative de pure violence
manifestant « une volonté de puissance sans mesure ». Des mots durs
qui contrastent avec la mansuétude affichée jusqu’ici à l’égard du chef du
Kremlin. « Poutine en est la première victime politique », lance-t-il
au lendemain de l’assassinat de l’opposant russe Boris Nemtsov en 2015. Les
bombardements décidés par Poutine en Syrie ? « Il va régler le problème
(...). Il va éliminer Daech. » « Je ne crois pas à une attitude
agressive de la Russie », soutient-il encore en novembre 2021 pour
dénoncer l’absence d’invitation adressée à Moscou au Forum sur la paix à Paris.
Même aveuglement au moment où Poutine masse ses troupes à la frontière
ukrainienne. « Nous avons fait entrer 10 pays dans l’Otan à l’Est. Il
est normal que les Russes disent : « Nous nous sentons
menacés ». » Un tropisme poutinien enfin corrigé. Mélenchon l’admet
désormais : « Nous avons un énorme problème avec cet homme. »§ M. N.
« Je
ne crois pas à une attitude agressive de la Russie. »
Jean-Luc Mélenchon,
novembre 2021
« Ce n’est pas être antiflic que de contester une
organisation défaillante », se défendait Jean-Luc Mélenchon le
29 septembre devant les étudiants de l’ESCP Business School (ex-École
supérieure de commerce de Paris), avant de proposer la suppression pure et
simple des brigades anticriminalité (les BAC). Motif ? « 60 % de
leur activité est de contrôler combien de barrettes de shit vous avez dans
votre poche, tout cela est absurde. » Dissolution des BAC, gardiens de la
paix désarmés… Les propositions du candidat Mélenchon en matière de police
s’inscrivent dans la droite ligne des revendications des comités police-justice
des quartiers, notamment du comité Adama, qui a organisé une grande
manifestation contre les violences policières devant le tribunal de Paris le
3 juin 2020. Sans reprendre mot pour mot les revendications du mouvement
américain Defund the Police (littéralement « réduisez le budget de la
police »), l’Insoumis ne cache pas son agacement quant au poids des forces
de l’ordre dans le budget de l’État : « Pour qu’ils se tiennent
tranquilles, on n’arrête pas de leur céder des trucs. Vous êtes dans un pays où
un capitaine de police, qui a donc un bac +3, commence à 2 400 euros.
Un instituteur commence à 1 400 euros. Cela vous paraît une hiérarchie
conforme à l’idée que vous vous faites de la vie ? Eh bien, pas
moi. » Espérant s’attirer les faveurs de l’électorat des quartiers
populaires grâce à ce thème, qu’il pense fédérateur, Mélenchon n’a pas hésité à
paraphraser un slogan antifa scandé dans une manifestation pour l’augmentation
des salaires en janvier : « Beaucoup de monde déteste la police, il
est temps de s’en rendre compte, c’est un problème d’ailleurs. » Or les
études d’opinion montrent précisément l’inverse : dans le baromètre de
janvier 2022 du Centre de recherches politiques de Sciences Po, 72 %
des Français déclaraient avoir confiance dans la police, soit 9 points de
plus qu’en 2009. Par ailleurs, 80 % des sondés estimaient que la police ne
disposait pas de suffisamment de moyens. Manifestement, tout le monde ne
déteste pas la police…§ C. P.
« Moi,
je pense qu’il y a un problème avec la communauté tchétchène en France. »
Après l’assassinat de Samuel Paty
par un terroriste originaire de Tchétchénie et après les émeutes de
Dijon.
18 octobre 2020
« Retraite
à point, Europe allemande et néolibérale, capitalisme vert, génuflexion devant
les ukases arrogantes (sic) des communautaristes du CRIF : c’est
non. »
Après la défaite de Jérémy Corbyn,
dont le parti était accusé d’antisémitisme.
13 décembre 2019
En 1990, Fidel Castro et Lula da Silva fondent le « Foro de
São Paulo », avec une cinquantaine d’organisations d’Amérique latine.
L’objectif est la lutte contre « l’offensive impérialiste, empreinte d’un
discours néolibéral ». En 2012, Mélenchon assiste à la réunion de Caracas
(Venezuela). Le Forum compte aujourd’hui des membres tels que Nicolas Maduro,
Cristina Kirchner (Argentine), accusée de corruption, et Evo Morales,
l’ex-président bolivien, toujours à la tête du plus grand syndicat de la coca
de Bolivie et accusé de fraude électorale lors de la présidentielle de 2019 !
Ou
d'autres connus en Amérique du SUD !
Nous
glissons s’en nous en apercevoir vers des extrémismes de droite ou gauche comme
ceux qui veulent leur donner des étiquettes politiques à des partis ringards inutiles
Français et disent ne pas en être car pas politiquement correct !
Car les occidentaux
sont dépassés par l’évolution de leurs démocraties qui se désagrègent
progressivement lentement mais irrémédiablement vers des démocratures et dictatures
comme d’autres pays totalitaires connus dont la liste s’allonge !
J.L.
MELENCHON est l’exemple de ces politiciens élus et de son parti LFI de déjantés
excités (pas nets pour certains) à son image, qu’il a créé !
Ce
politicien élu d’extrême gauche qui n’accepte aucune critique et ne tolère pas
que l’on ne soit pas d’accord avec lui prend sa revanche par ses élections et cette
campagne électorale déplorable ayant donné le résultat attendu de réélection d’E.MACRON
mais a permis de niveler les autres partis droite/gauche au profit de cet extrémiste
qui ne pense qu’à lui pour les élections législatives !
Car dans
notre monde libre et ses démocraties libres restantes elles sont toutes attaquées
de toute part et les dictateurs ou dirigeants totalitaires sont bien présents
et tout aussi dangereux l’exemple de Poutine le russe le montre !
Car même
chez nous la France pays de toutes les libertés mal encadrées et patrie des
droits de l’homme nous ne sommes plus à l’abri de cet extrémisme qui gagne du
terrain ce qui est plus que préoccupant et si les Français lambda déçus ou
désabusés ne se réveillent pas aux législatives en votant mieux qu’ils ne le
font depuis 40 ans la France connue coulera !
Ce n'est
pas notre petit président parvenu qui nous protègera, c'est aux français à se
prendre en main pour leur destin et c'est maintenant, en 2027 il sera peut-être
trop tard!
Jdeclef 14/05/2022
10h44
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