EELV ou
comment discréditer l’écologie politique à la française
CHRONIQUE.
Après le « modéré » Jadot, la Nupes joue en sens contraire :
l’électeur écolo se voit proposer un pack dont il n’a plus le choix des
options.
Il
est des télescopages de dates qui en disent long sur les priorités de
l'écologie politique à la française, dont le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV)
est censé être la figure de proue. Le 2 mai voyait le jour la Nouvelle
Union populaire écologique et sociale (Nupes), fruit d'un accord politique
entre EELV et La France insoumise (LFI) en vue des élections législatives. Dans
les jours qui ont suivi, des accords du même type ont été passés avec le Parti
socialiste (PS) et le Parti communiste français (PCF), le tout étant célébré le
7 mai lors d'une grand-messe œcuménique aux Docks d'Aubervilliers.
Si les problématiques environnementales n'ont pas été absentes de
cette convention, c'est bien d'union des forces de gauche, avec LFI largement
en tête, qu'il était fondamentalement question. Comme si l'écologie était la
cerise sur le gâteau des circonscriptions. L'actualité scientifique récente n'a
pourtant pas manqué de signaux d'alerte sur la dégradation de l'environnement.
Le 5 mai, soit deux jours avant la convention de la Nupes, étaient présentés
au public les résultats d'une expertise scientifique pilotée par l'Inrae et
l'Ifremer, qui évalue les impacts des produits phytopharmaceutiques sur les
écosystèmes de France métropolitaine et d'outre-mer. Les conclusions de cette
étude confirment que l'ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins
sont contaminés par ces produits. « Des impacts directs et indirects de
ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations
d'organismes terrestres, aquatiques et marins », souligne cette expertise.
À l'échelle mondiale, côté changement climatique, c'est le Giec
qui, dans un communiqué du 4 avril (avec piqûre de rappel le 10 mai),
lançait à nouveau l'alarme sur le caractère urgent des mesures à mettre en
œuvre : « Si nous n'agissons pas aujourd'hui, il sera trop
tard : nous ne pourrons plus limiter le réchauffement de la planète à
1,5 °C », soulignait un expert. « Sans une réduction immédiate
et radicale des émissions dans tous les secteurs, ce sera impossible. »
Faut-il rappeler que le taux de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de
50 % depuis le début de l'ère industrielle et que les sept dernières
années ont été les plus chaudes jamais enregistrées ?
Rapport du
Giec : les outils pour endiguer le réchauffement climatique
Pour et contre le nucléaire
En fait de rassemblement autour d'une cause universelle, c'est
bien d'un rabougrissement qu'il s'agit. Avec la Nupes, l'électeur EELV se voit
proposer un pack dont il n'a plus le choix des options, lesquelles peuvent se
révéler contradictoires, sur l'âge de départ à la retraite par exemple ou
encore sur le nucléaire. Voter Nupes relève de l'oxymore : c'est être pour
le nucléaire avec Roussel et contre avec Mélenchon. Certes, les deux points de
vue sont parfaitement défendables, mais uniquement s'ils sont le fruit de
convictions solidement étayées par un argumentaire rigoureux et non
d'accommodements déraisonnables.
Climat :
ressusciter la nature est « la clé d'un futur viable », pour le Giec
En préemptant la défense de l'environnement pour la diluer dans la
dialectique « progressiste » attrape-tout de la gauche radicale, les
écologistes ne peuvent que desservir la cause qu'ils sont censés défendre. Ils
n'excluent plus de déroger aux exigences d'une Europe qui est pourtant partie
intégrante du nom de leur formation. Ils accréditent l'idée très « ancien
monde » que tout est négociable quand il s'agit d'obtenir des circonscriptions.
Même s'ils ont souvent eu raison avant tout le monde, on a longtemps considéré
les écologistes comme de doux rêveurs. Les « circos » ont aujourd'hui
colonisé leurs rêves : il est grand temps qu'ils se réveillent.
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Ils n'ont jamais
plus tenir une ligne qui se tienne entre eux car ce sont une forme d’extrémistes
écolos politiques empêcheurs de tourner en rond à idées quelque fois utopiques
et irréalisables voire rétrogrades !
Au point
qu’ils ne sont pas capables de s’unir car trop différents entre eux étant contre
ce qui est pour et pour ce qui est contre par simple contradiction !
Mais ils
sont restés à la doctrine soixante-huitarde du « il est interdit d’interdire »
à moins que ce soit eux qui le décident se fichant totalement des Français et de
leur besoin sous prétexte des conditions climatiques (réchauffement ou autres)
ou environnementales mais surtout pour avoir un pouvoir rigide totalitaire sans
partage croyant tout savoir !
On a pu
voir ceux qui ont été élus lors des élections municipales tronquées car déplacées
à cause de la décision du président lors du début de la pandémie dans de
grandes et moyennes villes les administrés lambda qui maintenant doivent les
supporter le regrettent !
Car on a
aussi vu la médiocrité de ces ministres écolos EELV chargés de l’environnement
sous les derniers quinquennats et dirigeants de tous bords médiocres excessifs
illuminés et certains pas net avec des histoires scabreuses !
Les Français
ne sont pas contre l’écologie et la gestion du réchauffement climatique et l’environnement
mais ne veulent pas de la politique politicienne obtuse totalitaire d’illuminés,
on en a déjà trop comme vu lors de cette campagne électorale déplorable !
On a déjà
assez d'extrémistes de tous bords en magasin!?
Jdeclef 13/05/2022
13h02LP
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